RVIVR [USA] – DOGJAW [USA] – WORKING CLASS [BE] @ JEUGHUIS OHK,
OOSTENDE, BE – 04/04/2013
Rien
à battre d'avoir loupé le concert du 29 mars à Vincennes, RVIVR
(prononcez /rɪˈvaɪvəʳ/
ou « rivaïver »)
je vais les voir ce soir en Belgique ! C'est une fois de plus
Jérém' qui nous emmène Juliette, Maxence, Cyril et moi-même à
Oostende pour voir le show. Le trajet passe assez rapidement mine de
rien (à peine une heure de route), on débarque, on jette un rapide
coup d’œil à la salle, on va se réfugier à la friterie d'à
côté pour grailler un peu et retrouver les copains puis on retourne
à la salle. L'endroit est plutôt sympa, il y a une cour pour les
fumeurs, un bar, des banquettes, et même des ordinateurs, une télé
et une PS2 (et y'a le Wi-Fi gratuit, c'est pas cool ça?). On matte
un peu les distro, on matte un peu le stand des ricains et... Merde !
Le dernier album est sold-out ! On nous dit que les 300
exemplaires prévus pour la tournée sont tous partis et que parmi
ceux-là il y en a eu près de 150 d'écoulés en à peine quatre
jours. Mazette ! C'est avec un air un peu dépité qu'on attend
le début des concerts. Y'a des propos qui circulent sur un poteau
qui serait planté en plein milieu de la salle, juste devant la
scène. « Bof... » me dis-je, « on a l'habitude de
la Rumeur, c'est pas si grave. », hé bien si... Il y a un gros
pylône à à peine 50 cm de la scène... Bon... On se mettra à côté
des enceintes pour regarder le show.
C'est WORKING CLASS, un groupe local, qui commence. Une fille à la batterie, deux mecs aux chants et aux instruments à cordes. Je loupe la première chanson et je m'installe à côté du poteau pour avoir une bonne vue. Au départ, j'ai cru que le groupe s'était formé depuis moins d'un an : leurs mouvements sont assez rigides, il y a quelques fausses notes, quelques décalages, cependant rien de dramatique. Par contre, musicalement, j'adhère pas vraiment. C'est pas du tout dans le ton de la tête d'affiche. Parfois j'ai l'impression de voir une caricature de groupe de punk : la structure des morceaux est très simple, les accords sont plutôt dissonants, le refrain d'une des chansons c'est « Fuck the police ! », et le petit truc agaçant c'est que le chanteur commence une chanson sur trois en disant « Let's do this shit ! ». Le set se termine au bout d'une trentaine de minutes. Il y aura eu une reprise d'un groupe que je ne connais pas, Gaël me souffle dans l’oreille que c'est une cover de SATANIC SURFERS. Le premier groupe ne m'aura pas fait plus d'effet mais on me dit que le suivant devrait être plutôt cool.
C'est WORKING CLASS, un groupe local, qui commence. Une fille à la batterie, deux mecs aux chants et aux instruments à cordes. Je loupe la première chanson et je m'installe à côté du poteau pour avoir une bonne vue. Au départ, j'ai cru que le groupe s'était formé depuis moins d'un an : leurs mouvements sont assez rigides, il y a quelques fausses notes, quelques décalages, cependant rien de dramatique. Par contre, musicalement, j'adhère pas vraiment. C'est pas du tout dans le ton de la tête d'affiche. Parfois j'ai l'impression de voir une caricature de groupe de punk : la structure des morceaux est très simple, les accords sont plutôt dissonants, le refrain d'une des chansons c'est « Fuck the police ! », et le petit truc agaçant c'est que le chanteur commence une chanson sur trois en disant « Let's do this shit ! ». Le set se termine au bout d'une trentaine de minutes. Il y aura eu une reprise d'un groupe que je ne connais pas, Gaël me souffle dans l’oreille que c'est une cover de SATANIC SURFERS. Le premier groupe ne m'aura pas fait plus d'effet mais on me dit que le suivant devrait être plutôt cool.
DOGJAW se positionne sur scène. Cette fois on inverse les rôles : c'est deux filles aux instrus à cordes et un mec à la batterie. Dès le premier coup d’œil on sent que le groupe est plus dans le style de RVIVR. En fait, y'a qu'à regarder le batteur. Il porte des collants avec un mini-short qui lui moule bien les burnes, un tee-shirt Star Wars, et une coupe de cheveux qu'une majorité de personnes aurait du mal à assumer. Niveau musique je m'attendais à quelque chose qui ait plus de pêche, je trouve ça assez mou. J'en profite pour regarder les réactions dans la salle. A peine la moitié est remplie, ça bouge pas vraiment. Mouais, à la vue des commentaires qu'on m'a faits sur le groupe je m'attendais à mieux quand même. Ou alors c'est le son assez dégueulasse de la salle qui me fait dire ça. Le chant est tantôt trop fort, tantôt pas assez, un coup la gratte te vrille les tympans, un coup tu l'entends pas... Y'a pas moyen d'avoir un juste milieu ? Apparemment non... Le set se termine, et maintenant je n'ai qu'une hâte, c'est que le troisième groupe commence.
Ça y est, c'est au tour des RVIVR ! Bonne nouvelle, leur lessive aurait été faite il y a à peine deux jours ! Aujourd'hui ils sont propres et ils ne puent pas ! Ô joie ! Ah... Visiblement ça ne s'épile toujours pas sous les bras. Le set est entamé avec des morceaux du dernier album, que je ne connais pas assez. Putain ça claque ! L'énergie qu'ils mettent dans leurs morceaux est impressionnante ! Par contre le son est toujours aussi pourri... Je suis juste à côté de l'enceinte et j'ai les tympans qui implosent toutes les trois secondes à cause des pics sonores... Enfin, ça ne m'empêche pas de profiter du concert ! Après « Edge of living », on passe à la chanson phare du dernier album : « Wrong way/One way ». On aperçoit quelques slams très casse-gueules dans la fosse. En même temps y'a pas foule. La salle peut accueillir jusqu'à 160 personnes, on doit être moitié moins. Le set continue avec « Real mean » et « Ocean song ». A défaut de bouger, on chante les tubes tous ensemble. La guitare envoie sévère, la batterie frappe lourdement, la basse est efficace, la mélodie nous transporte, c'est le pied total ! A peine quelques chansons plus tard c'est déjà fini. Le public réclame un rappel et l'obtient. Deux chansons finissent la soirée, la dernière étant « Cut the cord » où je ne peux pas m'empêcher de gueuler « Everybody's talking shit, you get used to it ! We float on and on and on ! » et de sourire comme un con. Merde, c'est déjà fini ? J'ai l'impression que le set n'a pas duré longtemps.
Finalement, je retire ce que j'ai dit... J'aurai bien voulu voir le groupe à Vincennes, histoire de les voir une fois de plus ! Il est seulement 22h30 mais on repart tous tranquillement chez nous, demain y'en a qui bossent. Merci les flamands pour le concert, c'était cool, mais pensez à changer la sono un de ces quatre.
**DxW Jr**
Les photos du concert seront bientôt visibles sur le weebly de Maxence Torillioux et celles de Cyril sont déjà sur facebook
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