vendredi 29 juin 2012

THE HEADLINERS – GONNA GET YOURS – SHORT DAYS @ LE RESTO SOLEIL, LILLE, FR – 29/06/2012
Ce soir, c'est concert au Resto Soleil... et merde, y'a toujours un truc qui se passe là-bas, bon bah on verra. Ce soir, c'est avec Ma Dame que je sors, faut dire que la Oi!, elle affectionne tout particulièrement... ça peut vous étonner, comme quoi... On arrive pas à l'heure et on a bien fait, le premier groupe balance, les parisiens sont pas encore là. On décide d'aller boire un coup à côté, à l'[Art]gressif, où, au vu de la populace chevelue, accueille des groupes de métal ou de trash. Une bonne demi-heure après on retourne au Resto Soleil, et y'a un peu plus de monde, les parisiens arrivent, on dirait que la soirée peut commencer. C'est SHORT DAYS qui débutent et à peine la première chanson entamée, plus de voix. Ah ouais, j'ai oublié de vous dire que dans ce rade, y'a un système qui coupe le chant quand tu dépasses une certaine limite de décibels, on doit donc attendre 5 min pour continuer le set mais à ce rythme là, on aura le droit à des chansons de 20sec toutes les 5 minutes. Le sondier s'impatiente de plus en plus, et il faudra "batailler" avec les responsables et le gérant qui lâcheront l'affaire et laisseront les types brancher le chant sur les retours afin de contourner le bazar. Et là, c'est nickel, on va enfin pouvoir commencer cette soirée, les SHORT DAYS malgrè les perturbations de ce début de concert assureront leur set bien comme il faut même si Quentin, le batteur reste un peu refroidis en début de set, Jé gère de mieux en mieux sa basse, et Adrien se bagarre toujours avec les micros qui tournent sur eux-même, c'te spectacle!!! C'est au tour des "crânes rasés" de monter sur scène : GONNA GET YOURS. On a le droit à de la Oi! bien ficelée à la sauce française... des ohoh, pas trop de Oi! Oi! Oi! Hormis sur la reprise de COCKNEY REJECTS "Oi! Oi! Oi!". Un super chouette concert de la part des parisiens. Si je suis là ce soir, c'est surtout pour le groupe nantais qui suit, THE HEADLINERS. À la première écoute de leur musique, j'ai su que je devais aller les voir. Bah, j'ai bien fait car j'ai vraiment vécu le concert... comme j'étais pas mal entamé (la proximité de mon domicile y joue pour beaucoup...) bah j'ai dansé... enfin titubé, j'ai levé les bras, j'ai crié, j'ai chanté, je suis bien là!!! Merci. On aura le droit à tous les tubes de leur première galette et les parties solistes te restent en tête un bon bout de temps. Du bon punk-rock teinté de Oi!, parfait!! Ça finit tard. Putain pourquoi je taffe demain??? Monde de Merde. **DeWarlaing**
JUSTIN(E) - THE DECLINE! - STREET POISON @ CAFÉ LA PÊCHE, MONTREUIL, FR – 29/06/2012
Ça fait déjà quelque temps que je bave devant cette affiche : trois excellents groupes de la scène punk rock française qui jouent le même soir ça fait rêver ! On est vendredi soir, donc hop, je prends le métro direction Mairie de Montreuil, je sors, je monte la rue Pépin et j'arrive à l'endroit indiqué sur le flyer. Devant la salle, je me rappelle de deux trucs. Premièrement, la dernière fois que j'y étais, c'était pour voir KIEMSA, qui ont splitté depuis, et deuxièmement, le bar... Ne vend pas d'alcool ! Ah merde, même pas une petite bière à se mettre dans le gosier, c'est carrément chiant. Le bar est situé en face d'un lycée. Ceci explique cela. Je retrouve un peu plus tard mon pote Jules et mon pote Tangui ainsi que d'autres têtes que je connais. J'ai la dalle, j'ai juste de temps de chercher un kebab et de le manger avant que le concert ne commence. Les STREET POISON commencent à jouer. Et ça envoie direct avec « Underground noises » ! On se rend compte à quel point le son de la salle est bon pour sa taille. Le public entend les premières notes et afflue devant la scène. Le groupe se la joue très californien, tant au niveau de la musique que sur la prestation scénique. On a même l'impression de temps à autre de retrouver une imitation de RANCID. Le groupe continue les riffs frénétiques avec « Paper rules » et « I don't take no shit ». Les parties solos sont bien accomplies, on apprécie le set qui a l'air d'être très bien travaillé ! Dans le public on bouge la tête mais on reste calme. On continue à écouter les compos et arrive un moment dédicace et hommage à un de leurs potes décédé : « When an angel goes ». On aurait envie de taper une minute de silence, mais claquer un gros son pour lui rendre hommage c'est bien aussi ! On continue le set avec « Rat dance », encore un très bon morceau, et on entend « Riot in da hood » après une ou deux chansons, mais sans le featuring de BORN TO LOSE, faut pas rêver non plus. On apprend aussi la sortie prochaine d'un split avec THE DECLINE !, et à la vu des morceaux joués, ça risque d'être bon ! Ce qui m'énerve un peu, c'est que entre les chansons le chanteur ne parle que de ses potes. Ça va bien cinq minutes... On accorde bien évidemment l'hommage à leur pote décédé, mais on se contrefout pas mal d'entendre quinze fois à la fin d'une bonne partie des chansons des trucs du genre « La Carnage family c'est la meilleure famille du monde »... On a compris, pas la peine de le répéter tout le temps... Le groupe continue encore avec deux ou trois chansons avant de partir de scène. C'était un très bon set de la part du groupe ! On va au bar se commander une bière et... Ah merde, j'oubliais, on peut pas... Tant pis pour la bière, on va prendre l'air une petite vingtaine de minutes le temps d'attendre le prochain groupe, et on retourne dans la salle. Les prochains, c'est THE DECLINE ! et c'est sûrement le groupe que j'attends le plus vu que c'est la grosse révélation folk punk française et que je ne les ai jamais vus avant. Il faut dire qu'ils ne tournent pas super souvent. La scène est sombre, les membres du groupe s'installent, je reconnais l'intro de leur album qui se joue dans la pénombre, et là bam ! Les lumières se ravivent et le groupe balance « A punch in my head ». Ça c'est un très bon début de concert ! Le chanteur a vraiment une voix très particulière mais qui colle parfaitement aux morceaux. Le set continue, on écoute avec plaisir « Always run » et « Concrete ». Ça claque, ça joue super bien, et quel charisme ! On a vraiment l’impression d'être face à un groupe pro ! Impression confirmée lorsque le chanteur annonce un morceau acoustique pour apaiser la foule. « On va la faire avec une guitare électrique vu qu'on peut pas faire autrement » dit le chanteur. Eh avec une guitare électrique, « Alone in my grave » pète grave ! Et on assiste à un enchaînement super bien foutu avec un morceau électrique. On a aussi le droit à des chansons qui seront sur le split avec STREET POISON, notamment « Voiceless rightless » qui annonce un excellent split ! On continue dans les tubes avec « This city's mine » ou encore « If you ever ». Rah, c'est beau ! C'est beau de voir que les groupes bossent leurs musiques, en live ou sur support ! THE DECLINE ! en est un exemple parfait ! Le set se finit avec « No price », où le public commence enfin à faire des pogos et à chanter un peu. C'est dommage d'attendre la fin pour se lâcher... Le groupe repart dans les loges après nous en avoir mis plein les yeux, on sort, et on attend maintenant la tête d'affiche de la soirée. Les JUSTIN(E) on les connaît bien maintenant, on les a déjà vu plus d'une fois, du moins pour la plupart, et on en attend encore beaucoup de leur part. Après deux derniers albums monumentaux, on en redemande encore et encore ! On retourne dans la salle et le groupe fait encore ses balances. Au bout de cinq minutes, la clique retourne dans les loges, puis revient pour débuter le concert. On a encore le droit à l'intro dont le but consiste à jouer une note le plus rapidement possible avant de ralentir le tempo, puis ça attaque sec avec « Accident n°7 » ! Ça y est, le public se lâche, les pogos fusent et on entend gueuler les choeurs. Les morceaux continuent avec la reprise des PKRK et « Festen », « pour les amateurs de cinéma scandinave » dit Alex, le chanteur. On retrouve dans le set seulement deux chansons du premier album, (c'est dire si les derniers sont bien meilleurs) et c'est évidemment « Du pareil au même » que l'on chante tous en choeur, et « Parle-moi » ! On assiste à un passage SANTA CRUZ où le groupe reprend 3 chansons de leurs potes nantais : « Ils skatent », « Que les surfeurs nazis meurent » et « Gosses de riches sous coke » qui, je trouve, sont bien mieux interprétés par JUSTIN(E) que par SANTA CRUZ. Ça me rappelle d'ailleurs que ces deux groupes ont sorti un split 10'', et que je compte bien l'acquérir à la fin du concert ! Le groupe joue formidablement bien, même si on voit une petite fausse note par-ci par-là, on ne peut que s'émerveiller devant le jeu de Fab' à la basse, de celui de Fikce à la batterie, de celui d'Olar à la gratte et de la voix d'Alex. Dans le public, c'est l'euphorie totale : des slams, des pogos, des choeurs, et une salle dont la température n'est pas sans rappeler celle d'un sauna exposé au soleil en plein été. Et c'est bien pire lorsque l'intro basse de « Vie de merde » se fait ressentir. Et rebelote avec un des plus gros tubes que le punk rock francophone connaisse : « Une ôde à la mort ».. On a de tout dans le set : le premier album, le deuxième, le split avec DIEGO PALLAVAS, le troisième album, le split avec SANTA CRUZ, pas un ne manque à l'appel ! On retrouve donc après trois ou quatre morceaux (je vais pas tous les citer non plus) « L'adversaire », où les notes sombres de la chanson sont immédiatement reconnues par la foule qui s'écrit au bon moment « Amen à l'adversaire !». Les « woho » se font nombreux aussi nombreux lorsque « Jean Claude Suaudeau » est joué. On transpire de partout, on a méga soif, mais quelle extase ! Et c'est pas finit ! On a bien entendu 20 morceaux et il en reste encore deux ! On puise dans nos dernières forces restantes pour écouter « Treillières über alles » et finalement « De l'indirect et des mots d'ordre » qui se finit par un long outro. Les applaudissements n'en finissent pas, le public en redemande : « On veut A.A., La chanson du lait, Les restes, elles sont sur la set list, alors jouez-les ! ». Le pauvre Olar est complètement nase, fatigué et desséché. C'est le seul a rester assis sur scène, statique, pendant que les autres retournent en coulisses. On sort du bar complètement trempés et on se les gèle dehors. On s'éternise pas, vu que les RER ne vont plus circuler si on reste plus longtemps. J'achète le split vinyle, on dit au revoir à tout le monde et on rentre tranquillement chez nous. Des concerts comme ça, on en boufferait bien tous les jours ! **DxW Jr**

dimanche 24 juin 2012

MALADROIT - THE PRICEDUIFKES [BE] @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 24/06/2012
Putain merde c’est dimanche… on bosse pas, mais on se fait chier. Enfin, moi je. C’est comme une malédiction voodoo, quoi que je fasse j’ai l’impression que la journée est irrémédiablement destinée à finir aux chiottes. En plus il pleut à donf, on oublie l’option faire un tour à vélo, genre. Ou aller au cinoche, j’y ai déjà vu ce que j’avais à voir, et le temps d’arriver downtown je serai trempé jusqu’au calbute Star Wars. Du coup je me cale dans le canapé, en mode coma dépassé, et je coince sur Discovery et MTV. Entre Mythbusters (hey Kari !) et redifs de Big Bang Theory (yo Penny !)… seulement aujourd’hui je kicke la routine, j’ai ma botte secrète : un petit concert punk-rock. J’attends que ça se passe, dans les starting-blocks. A 16 h 48, petit sms de Till et c’est le coup de feu du starter. Les guys sont en ville, y’a plus qu’à aller les rejoindre… et la pluie s’est arrêtée. C’est un signe ! Je déboule au bar et le crew est là, juste devant. C’est hyper-cool de retrouver les copains. Rapidos la conversation s’engage sur des sujets divers : films, séries TV, actrices, groupes, parcs d’attractions, anecdotes de concerts, coups de cœur, chanteuses et autres goodies. La vie rêvée quoi. En opposition avec la vraie vie, nettoyer la baignoire, aller bosser, supporter l’insupportable… ce soir on est des goonies, et à mes yeux ces quelques heures valent autant que le trésor de Willy le Borgne. Je pourrai pas dire grand chose sur les Belges : j’étais sur le trottoir à bavasser avec des connaissances (ma grande spécialité). Je sors pas beaucoup, et aller au punk-rock show c’est l’occase de me socialiser un peu. Mais bon les lascars jouaient suffisamment fort pour m‘en faire une idée assez précise, ça avait l’air bien in ya face. Je ferai mieux la prochaine fois, juré ! Le temps de se vider une ou deux bières et je me place alors que MALADROIT s’apprêtent à envoyer. Là aussi, les longs discours sont inutiles. Même en mettant en retrait le facteur copinage, ce groupe me va droit au cœur, c’est punchy, concis et catchy. Ils s’éclatent à faire leur truc, et les gens s’éclatent à les écouter. C’est parfait quoi. Des textes qui évoquent les meufs qui se maquillent pas, l’abus de boissons alcoolisées, l’achat de figurines, le culte de certaines actrices, le suicide aux burgers… une continuité de nos sujets de converse préférés, mis en musique. Les gonzes sont chauds- patate pendant le set, les blagues fusent, c’est hyper détendu, contrairement à l’interprétation de leurs chansons qui est appuyée et rentre-dedans. Plus je les vois et plus je trouve que c’est précis, hargneux et en place… une putain de thérapie, il me faut bien ça de temps en temps pour exorciser mes démons, et c’est moins pénible (et moins onéreux) que de raconter mes traumas psychologiques allongé sur un canapé, à un mec qui lâche des « moui je vois » en faisant des sudoku… leur prestation passe à une vitesse astroïdale, comme toutes les bonnes choses. On a encore un peu de temps pour chiller, sachant que tout le monde bosse demain… le lancement doit avoir lieu à 21 heures 30 précises. Puis il est temps de se claquer des bises et de se faire des hugs, en se disant à la prochaine fois. J’y serai, no lèze. Sauf si j’ai rencard pour aller au cinoche avec Miley Cyrus. Encore mieux : je l’amènerai au concert.  ça lui changera . **MICKSON**

samedi 23 juin 2012

DIEGO PALLAVAS - TIM FROMONT PLACENTI @ LE SHAKA LAKA, HAZEBROUCK, FR – 23/06/2012
Ce soir, pour la fête de la musique, on a décidé de faire venir les copains des Vosges, les DIEGO PALLAVAS. Bon y'a les quarts de Finale de la coupe d'Europe de Foot à la télé opposant la France à l'Espagne, donc c'est pas gagné, l'affluence est un peu réduite à l'habitude et c'est une grosse 40aine de personnes qui a préférée se bouger pour fêter la Fête de la Musique et vu que le concert est gratuit, pas d'excuses!!! La soirée commence tard vers 21h30, et c'est TIM FROMONT PLACENTI qui ouvre la soirée. Ce type officie dans un groupe "expérimental métal", je connais pas du cette scène mais ce type propose aussi un set acoustique de qualité avec des riffs travaillés, il fera des compos et des reprises, le morceau qui m'a le plus marqué est la reprise de "Mad World" de TEARS FOR FEARS mais version GARY JULES... très bon choix de final dude!!! Même s'il finira son set devant quasi personne. Le mec est extra cool et n'est pas le dernier niveau plaisanterie et taquinerie... j'adore. Vient le tour de DIEGO PALLAVAS, là le public est plus compact, faut dire que les DIEGO PALLAVAS ont quelques fans incontestés en ces terres flamandes. Le set est le même qu'à Lillers, bien choisi, efficace, on aura le droit à quelques morceaux supplémentaires en fin de set qui a duré plus d'une heure. Le public est venu pour chanter !!! Plutôt jeune ce soir, c'était la fin du bac hier donc le début des vacances scolaires, il a du y avoir une épreuve DIEGO PALLAVAS au bac cet année car tout le public connait les paroles des nouvelles chansons !!!, ça pogote un peu, par contre pas de slam ce soir. Petit concert peinard comme je les aime !!! J'aurai bien kiffé cette fête de la musique... et l'after... et comme j'en veux toujours plus, demain j'enchaine avec MALADROIT & PRICEDUIFKES à Lille. J'aime ma vie. **DeWarlaing**

jeudi 21 juin 2012

CROSSING THE RUBICON - MALADROIT - GARAGE LOPEZ - TO THE LAST DROP - YOUTH AVOIDERS - INTERIOR QUEER - DAVID STYGMATE - EFUCEKA @ LES COMBUSTIBLES, PARIS, FR – 21/06/2012
La fête de la musique fête sa trentième édition cette année, et on trouve enfin un concert sympa à aller voir aux Combustibles. Y'a 8 groupes, et c'est gratuit pour l'occasion. Les concerts commencent à 19h mais j'arrive un peu à l'avance avec des potes pour voir les différentes personnes présentes et pour boire un coup. On arrive et déjà on sent qu'on va passer une bonne soirée : il fait beau, y'a déjà pas mal de monde et pour l'occasion un bar extérieur est installé devant la salle. On n'attend pas pour se prendre une pinte et un hot dog au bar et on attend sagement le début. On entend du bruit depuis l'extérieur, c'est EFUCEKA qui commence à jouer. Je vais voir ce que ça donne. C'est un groupe de pop punk avec Danish à la batterie, un autre type dont la gueule me rappelle quelque chose à la basse, et un mec que je ne connais absolument pas avec des cheveux mi-longs à la guitare. Le son est pas terrible, j'accroche pas vraiment à ce qu'ils font et apparemment je ne suis pas le seul : on doit être entre dix et quinze personnes à être venues les voir. Pourtant le groupe ne joue pas si mal, les fausses notes se font assez rares mine de rien, mais les morceaux se ressemblent trop ou alors ils durent 5 bonnes minutes. Le chanteur n'arrête pas de se recoiffer pendant le set, bah oui les cheveux mi-longs ça se rabat sur les yeux ! C'est un détail qui m'a un peu titillé, on atteint presque la caricature des ados qui essayent de monter un groupe pour plaire aux nanas, d'autant plus que leurs paroles sont plutôt simplistes... Bon, les mecs y'a du boulot encore. De plus, mon pote Seb me dit plus tard qu'il les avait déjà vu il y a plus d'un an et qu'aujourd'hui c'était carrément mieux, qu'ils s'étaient vachement améliorés. À revoir dans 1 an ou 2, qui sait. Je vais au bar prendre une autre bière et regarde un petit peu ce qui traine au merch'. Y'a pas grand-chose d'intéressant, mais c'est prix libre, donc je prends 3 skeuds dans le tas et m'en fais offrir un quatrième. Je sors me fumer une clope, et là je tombe sur Julia, une nana de Bayonne que j'avais pas revu depuis le Groezrock 2011, ça remonte ! Mais qu'est-ce qu'elle fout là ?! Problème de train, elle reste sur Paris pour la fête de la musique, sympa. Les INTERIOR QUEER commencent à jouer, et on retrouve dans le groupe des membres de RAVI et JETSEX, ça risque d'être plutôt cool. Et ça l'est : c'est à peine leur deuxième concert et ça envoie du punk rock très agressif et bien foutu, ça vire aussi au punk hardcore à l'occasion. Ils ont une bonne présence scénique, on voit bien que les membres du groupe n'en sont pas à leur premier concert. Le chanteur est plutôt survolté, on le voit bouger un peu partout, même dans le public. Les autres membres aussi se défoulent bien sur leurs instruments, c'est carré, c'est énergique, ça joue bien, c'est un groupe à suivre ! Le public a l'air de plutôt apprécier ce nouveau groupe, même si il n'y a pas encore foule. On atteint quand même une bonne cinquantaine de personnes. Le set est plutôt court, mais en même temps ils n'ont pas beaucoup de compos et il faut bien laisser le temps aux autres groupes de jouer ce soir. Les prochains c'est les GARAGE LOPEZ ! C'est la première fois que j'ai l'occasion de les voir sur scène. On retrouve un bassiste avec une coupe entre la crête et la banane, très psychobilly comme coupe. Et ils envoient la sauce ! Depuis le temps que je voulais les voir, je ne suis pas déçu : les gars jouent bien, sont très communicatifs et surtout, ils font de la bonne musique. Le chant est partagé entre le bassiste et le guitariste, ça rend bien. Ça fait assez vieux punk rock, on sent bien dans leur musique un mélange entre les différents punk rock des années 80 à aujourd'hui. D'ailleurs vu la tête des membres ils ont connu les années 80 mieux que moi. On écoute les tubes du groupe : « Ushimata attack » et « Je suis bien pire » où tout le monde reprend en choeur Je n'suis pas,je n'suis pas, je n'suis pas le plus mauvais. Ça fait 14 ans qu'ils ont créé le groupe et ils ont la pêche, ça fait rêver ! J'espère que je resterais aussi rock'n'roll qu'eux quand j'aurais leur âge, parce qu'être rock'n'roll ça défonce. Le set se finit, c'était bien cool, mais j'ai soif. Vite ! Au bar ! Tenancier, une Delirium ! Ça coûte cher mais c'est ce qu'il y a de mieux, et puis pour Paris c'est plutôt abordable. Le groupe suivant sur la liste c'est MALADROIT, groupe de pop punk très connu dans le milieu puisqu'on y retrouve quatre personnes très connues dans le milieu : Till, Oliv', Chamoule et Jimmy, le all-star band de Paris quoi. Et c'est parti ! C'est un groupe que je suis depuis le premier EP, même depuis le premier concert. Et quand on les voit sur scène on comprend pourquoi : c'est énergique, ça joue bien, ça dit des conneries, c'est communicatif, et surtout, c'est monstrueusement bien ! Les voix de Till et d'Oliv s'échangent et se complètent à merveille, c'est rare d'entendre ça. Le mélange anglais/français dans leurs textes peut déplaire à certains mais je le trouve bien construit et bien travaillé. En général, Till chante en français et Oliv' en anglais. On a eu droit aux meilleures chansons : « I hate your Hello Kitty underwear », « Burger O.D. », ou encore « Jimmy's boss » où je tape un slam et où je perds mon portable. Je le retrouve après car un gentil monsieur lance un appel pour un portable paumé dans la foule, merci gentil monsieur ! Les fausses notes sont prises avec humour par les membres du groupe, pas de prise de tête. Au passage, on apprend que y'a Youl de P.O.BOX qui est venu s'éclater avec nous. Le set continu : « I love you but what I need is Natalie Portman » ou encore « Don't tell my girlfriend I got a new band » se font entendre, les GARAGE LOPEZ qui jouaient juste avant sont comme des fous dans le public. D'ailleurs tout le public est survolté, mais les pogos ne sont pas vraiment présents pour l'instant. Le set se finit avec « Brutalité », histoire de finir en beauté. Till part dans la foule, pique une gorgée dans ma bière (le salaud!) et part finir le morceau dans le public. Un très bon moment de passé. C'est le moment de faire une pause d'un quart d'heure pour laisser le temps aux CROSSING THE RUBICON de s'installer. C'est encore un groupe que je suis depuis un bout de temps. La première fois que je les ai vu, c'était quand il y avait encore des concerts au Rocher, à Malakoff. Ils font dans le punk hardcore, assez technique, et ça en jette ! Allez, c'est parti, le son est balancé. On retrouve encore Jimmy à la basse et Chamoule se met au chant. D'ailleurs Chamoule passe le micro à un type qui me rappelle quelqu'un. Ah mais oui ! C'est le premier chanteur du groupe, « Drew » ou « Drou », je sais pas comment ça s'écrit... On va dire « Drew ». Et pour la fête de la musique, les deux chanteurs nous offrent un chant en duo, les deux chanteurs du groupe côte à côte, c'est pas beau ?! Déjà que Chamoule est déjanté, Drew l'est encore plus ! On a le droit à un duo entre deux gars tout droit sortis d'un asile en face de nous. Le public se lâche, les pogos partent, les têtes bougent dans tous les sens, les mouvements sont complètement démesurés ! Et Jimmy tape un slam avec sa basse. Drew semble boire une bière... Mais en fait non : il nous recrache tout à la gueule, comme si la transpiration ne suffisait pas à ce qu'on soit tous dégueulasses. Ah ça, en voyant un concert de CROSSING THE RUBICON on peut s'attendre à tout sauf à être tranquille. Chamoule part dans le public histoire de nous filer sa sueur. On entend entre autres « Meatwagon » et « Mkultra », le set est essentiellement basé sur le deuxième album, mais on a tout de même le droit à une ou deux chansons du premier. Chamoule annonce une nouvelle chanson et Drew me fait « la prochaine je la connais pas, tiens chante-là, tu la connais mieux que moi », donc je monte sur scène... Mais je la connais pas cette chanson moi non plus ! Drew me glisse dans l'oreille « balance un gros nique ta mère dans le micro »... Ok... Bon après tout c'est la fête de la musique, on a le droit de faire un peu les cons... le groupe balance la sauce, Chamoule commence à chanter, je braille n'importe quoi dans le micro et gueule « nique ta mère ». Apparemment ça n'a pas plu à Chamoule qui me prend le micro des mains. Bon... bah je vais pas rester comme un con sur la scène... Je slam encore une fois. Le concert se finit après avec le fameux tube « A smile », où Drew se mélange au public. Vraiment cool comme concert, même si c'était un peu déstabilisant parfois. On atteint les cent degrés dans une salle où il y a plus de cent personnes maintenant, il me faut de l'air avant le prochain groupe. Le suivant c'est TO THE LAST DROP, le nouveau groupe de Seb' et de Guillaume (SHELDON COOPER'S SPOT), et ça a l'air d'être du punk influencé par THE REAL MCKENZIES, avec une cornemuse. Seb se retrouve au chant et Guillaume n'est plus à la batterie mais à la cornemuse. Dans l'ensemble c'est pas mal du tout, c'est leur premier concert et ça envoie bien, y'a du monde qui reste. Je suis tout de même assez déçu de voir que Seb n'ai pas mis son kilt pour l'occasion. Dans le style punk à cornemuse je préfère quand même PIPES AND PINTS, même si j'aime beaucoup THE REAL MCKENZIES. Ça fait pas trop copié/collé non plus, même si on ressent beaucoup les influences dans leurs chansons. Mine de rien pour un premier concert c'est plutôt cool : y'a pas beaucoup de fausse note, c'est plutôt carré et plutôt communicatif, ça passe bien. Le public a l'air de bien s'éclater aussi, ça bouge bien dans la fosse. Le mélange celtique et punk rend plutôt bien, je vais les suivre pour voir ce que donne la suite. D'ailleurs on va bientôt pouvoir écouter certaines de leurs chansons sur internet. Le set se finit, c'était pas mal, rien de bien transcendant, mais ça se laisse écouter facilement. Le groupe suivant, c'est YOUTH AVOIDERS, mais on doit partir rejoindre des potes qui fêtent leurs anniversaires aux bords de Seine, j'ai juste pu voir une seule chanson mais ça avait l'air plutôt cool, avec un chanteur assez furieux. Pas le temps de voir DAVID STYGMATE non plus, mais lui je l'avais déjà vu. Bref, c'est dommage, j'aurais bien aimé rester encore un peu plutôt que d'aller squatter un endroit où les jeunes ne pensent qu'à se bourrer la gueule et a fumer jusqu'à gerber en écoutant leurs potes guitaristes qui sont cools parce qu'ils jouent de la guitare... Bon, je suis un peu mauvaise langue, c'est vrai, j'ai quand même passé une bonne fin de soirée. Et le concert de ce soir était vraiment cool. **DxW Jr**
WES WALTZ - GRÜPPE @ LES SIX ROSES, LILLE, FR – 21/06/2012
Aujourd'hui, c'est la fête de la musique, la 30° du nom. Merci Jack Lang d'avoir permis à pas mal de groupes de s'exprimer en ce jour de l'été car aucune asso ne veut les faire jouer. Je suis surpris de voir qu'un très bon groupe lillois joue en face de chez moi... aux Six Roses, ce groupe c'est WES WALTZ. J'ai appris sur internet qu'il y avait un arrêté municipal interdisant toute prestation d'un groupe branché au delas des 22h. Le pire c'est la limite sonore autorisée... 70db, j'hallucine, à peine aussi fort que la sonnerie d'un téléphone portable, une chose est sur... il va y avoir beaucoup d'infractions à cet arrêté. Je débarque sur les coups de 21h00 aux Six Roses, y'a foule, je débloque, une asso inconnue sur Lille, Charlotte Records, est ce soir, c'est le lieu de RDV de la "jeunesse bobo mais j'écoute du punk que personne écoute". Le premier groupe s'installe, je rencontre mon pote Seb, je passerai la soirée avec lui. Le premier groupe s'appelle GRÜPPE. C'est un duo basse-batterie. Le batteur me dit quelque chose mais quoi? Qui? Je trouve leur presta brouillon, la basse est la batterie ne sont pas toujours bien calées. Je sens le batteur fébrile, le bassiste est technique mais je sais pas, y'a un truc qui fait que ça manque de clarté. Trop brouillon à mon goût, heureusement ça joue pas longtemps. 15min ça va, 30min c'est trop. Je passe aux "platines" pour foutre l'ambiance jusqu'au moment où WES WALTZ a réussi à en venir à bout avec la console qui est pas une console super gégé. Miracle, dès les premières notes de leur set, le son est plus que correct pour ce tout petit bar fort bien rempli. Quelques demoiselles ont fait le déplacement uniquement pour ce groupe est ça se voit. Le set est identique à celui de d'habitude, les mecs prennent du plaisir à jouer et ça se voit... le batteur gère... tiens c'est bizarre, c'est le même que dans le premier groupe... GROUPE. Bah, force est d'admettre qu'il maîtrise le set de WES WALTZ bien mieux que celui de GROUPE. Le set passe vite, les bières défilent, il est passé 22h quand WES WALTZ fini son set, il reste 2 groupes à jouer, première infraction, et ça joue à 110db min, deuxième infraction. Imagine eul' Dawa dans tout Lille... si les keufs décident de faire leur taf, bah ça sent la soirée chargée... Je crois qu'on va être tranquille. Il est passé 23h quand je décide de rentrer et au moment où j'écris ce report, y'a un groupe qui vient de s'installer à même le trottoir juste en face des Six Roses, bon bah reste trois groupes... chu pas près de passer un nuit paisible... en plus ça joue du Rock à tendance UMPiste... beurk... courage les gens resté en terrasse. Bon le groupe est toujours pas fini, y'en a encore deux, on pourra pas dire que je sois passé à côté de la fête de la Musique cet année... date mémorable car c'est à cette date que j'ai rencontré ma moitié... il y a 7 ans. **DeWarlaing**

jeudi 14 juin 2012

THE HELLTONS - CONSTANT FART @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR – 14/06/2012
Mes partiels sont finis, je suis enfin en vacances ! Et quoi de mieux pour les entamer que d'aller à l'Imposture pour boire un verre et voir un concert ? Gaël m'emmène une fois de plus en voiture pour retrouver le bar où vont jouer les CONSTANT FART et THE HELLTONS. On arrive, on salue la populace, on se paye un verre et on attend le début. C'est bon de se boire une bière en terrasse le premier jour des vacances, il manque juste un peu de soleil et ce serait parfait. Après moult discussions avec les copains, les nordistes de CONSTANT FART commencent leur set. On m'a dit juste avant que le bassiste est le mouton noir du groupe et je comprends tout de suite pourquoi : il ne bouge pas, mais alors pas d'un centimètre, et il fait pas mal de fausses notes. Et pourtant, à ce qu'il paraît, il joue mieux que d'habitude vu qu'il n'oublie pas de jouer... C'est dire ce que c'était avant. Du côté des autres membres du groupe c'est déjà plus dynamique. On retrouve le chanteur et le guitariste provenant tous les deux de MISS AMERICA, donc c'est normal qu'ils assurent plus niveau jeu de scène, vu leur expérience. Le style est encore punk rock / hardcore (cf. MISS AMERICA) mais même si c'est maladroit, ça reste assez sympa à écouter et à voir. A un moment, ça oublie carrément l'intro d'une chanson. Le set est très court, pas plus de vingt minutes (cf. MISS AMERICA), sûrement parce que les chansons ne dépassent pas une minute chacune (cf. MISS AMERICA), mais pendant ces quelques minutes, le groupe est toujours très agressif et énergique (cf. MISS AM... Oh et puis merde vous avez compris). C'est au tour de THE HELLTONS de montrer qu'à Bordeaux on sait faire de la musique. Ils sont actuellement en tournée pour leur deuxième album et ils font du pop punk. J'avais pas spécialement accroché sur CD, mais ils m'ont bien plu en live. C'est carré, ça joue bien, pas vraiment technique mais les riffs s’enchaînent bien. C'est cool, pas super violent, on passe un bon moment. Parfois, je trouve qu'il y a vraiment des similitudes avec SHELDON'S COOPER SPOT, mais c'est juste un avis perso, je m'y connais pas trop en pop punk... Et puis j'ai sûrement pas assez de références pour pouvoir les comparer à un autre groupe. J'ai quand même pu reconnaître parmi les chansons qui ont été jouées « Left to right » et « Danny's on drugs », les deux piliers de leur premier album. La voix du chanteur passe bien mieux en live que sur album, ou alors il s'est amélioré depuis. Il faudra que j'écoute leur dernier CD pour voir. Le concert se finit et les groupes rangent le matos. On reste encore un peu pour une dernière bière, une dernière discussion et on dit au revoir à l'assemblée. Demain je retourne à Paris pour deux semaines, puis je reviens sur Lille (faut pas déconner non plus, deux semaines c'est long!). En tout cas, mes vacances d'été commencent bien ! **DxW Jr**

vendredi 8 juin 2012

ANTICLOCKWISE – ASHTONES @ LE MONK'S CAFE, LILLE, FR – 08/06/2012
Il m'aura fallut quelques mois avant que je me déplace jusqu'à ce récent rade, Devant, y'a du rockeu qui boit de la bière, pas de doute, je suis bien arrivé. Après les embrassades habituelles, direction le bar... à part la pils à 2€, je trouve ça assez cher!!! Ah ouais, on est en centre ville... C'est ASHTONES qui débutera la soirée concert, et déjà, d'en haut (wé la salle est en cave), j'entends que le chant sature, en bas ça va plutôt fort. Bouchons obligés... je plains ceux qui n'en mettent pas... vous êtes fous!!! On aura le droit à un set au visuel de type fort cool, les lights se marient bien avec les guitares levées, les "passements de jambes" de Gé. Les chansons sont bien mieux maitrisées depuis mars dernier, le nouveau guitariste, Félicien alias "Cowboy" est bien en place et c'est pas une corde cassée et sans remplacente qui va lui faire peur, il change son accordage et c'est reparti de plus belle... Les deux trublions de CRUSADERS OF LOVE assurent leur show à merveille. Derrière cha buque à fond!!! Tom fait souffrir les peaux de sa batterie... bah wé, ça joue fort j'vous dis. On aura le droit à deux nouvelles chansons et à la maintenant incontournable reprise "Hammersmith Palais" de DEMOLITION23 repris aussi par MICHAEL MONROE. Ce morceau est un pur tube glam-punk !!!! à vos claviers si vous connaissez pas... une reprise des CLASH aussi "I'm so Bored with the USA", bref vous captez le délire... du bon punk rock graisseux à la sauce glam. A voir sur scène!!!! Gé peut être fier de sa nouvelle formation. Après le concert, on squatte pas mal dehors pour fumer et boire et ce pendant un bon moment, on redescendra voir les 20 dernières minutes d'ANTICLOCKWISE, on comprendra vite que le groupe est en tournée... ça sent le rock ici. Une meuf à la basse, un guitariste tatoué et percé de partout... y'a plus d'place. Un batteur au look crusty et un punk à crête (pas montée) avec des hommages à RANCID, THE CLASH encrés dans le dos..., imagine le mélange, bah du punk bien vénère avec un chant braillé. Au début je suis hésitant mais après deux-trois morceaux, leur musique commence à me toucher, et à l'annonce de leur reprise de THE ADDICTS "Viva La Revolution" là, c'est bon, ils m'ont conquis. Bah la soirée se termine fort bien. Un chouette lieu, une chouette ambiance et deux bons concerts. J'aime. **DeWarlaing**