lundi 1 avril 2013

GREG REKUS (HIGH FIVE DRIVE) [CAN] @ LE TROKSON, LYON, FR - 01/04/2013

GREG REKUS dans le cadre des Acoustic Mondays !
    Cœur d'artichaut, une feuille pour tout le monde en ce lundi 1er avril ! Le Trok'son accueille le winnipegois

    Dès la première chanson le monsieur envoie du bois entraînant le public dans sa fougue. Lors de la deuxième chanson, il demande à ce que nous tapions dans nos mains -et en rythme en plus. Pour la troisième chanson, c'est des pieds qu'il faut taper ; pour la quatrième il faut l'aider à faire les wo-ho qui vont bien. Lors de la cinquième, il nous demande de chanter carrément des phrases entières ! Ça va qu'il s'agisse de scander le classique « I don't wanna to grow up » des RAMONES. A la fin du concert il va nous demander d'enfourcher une guitare et de jouer avec lui si ça se trouve.. En tout cas, c'est efficace. Le public est dedans. Le showman ne tient pas en place, il joue par terre, allongé, accroupi, va chercher les gens jusqu'aux toilettes ! Bien cool. Pour la suivante ça se complique encore un peu plus. Il va falloir répéter la fin des refrains. Il durcit l'exercice encore plus en emballant le tempo ! Wow que c'est fatiguant ! Les éclats de rire fusent. Bonne ambiance. Il tape si fort sur sa palette qui lui sert de percussions et sur sa gratte qu'il en pète déjà une corde. Embêtant. Qu'à cela ne tienne, il lâche celle-ci pour prendre la seconde. Une petite pause pour prendre des photos des gens présents et c'est reparti ! Et de quelle manière. Il nous offre un petit bijou de reprise des « When you're a straner » des DOORS qui passe super bien ; et votre serviteur est un fan -sans être le seul. Il nous sert ensuite quelques chansons nostalgico-entraînantes bien senties et bienvenues qui passent crème comme on dit avant de retrouver sa fougue du début de set. Il nous demande encore de chanter avec lui voyant que le public, spontanément, frappe dans ses mains comme dans une joyeuse colonie de vacances un peu trop alcoolisée. Et avec des wo-ho en plus du plus bel effet -car nous sommes un talentueux public- ça le fait grave ! L'atmosphère est conviviale, le public est accroché et le temps ne semble plus du tout s'écouler. On arrive pourtant à la fin du set après près d'une bonne heure de sueur. En guise de feu d'artifice : « Linoleum » de NOFX. Awesome. Ça passe. Ça passe même très très bien avec le public qui suit à fond sans se faire
prier. Du reste, tout est dit. La toute fin de concert se fait en deux parties. La première, posée de sa voix rocailleuse de papa. La seconde, avec une chanson canadienne « very famous ». Enfin surtout au Canada quoi. Mais c'est bien cool quand même -sauf pour une deuxième corde. Il nous offre deux autres chansons à toute balle, assez pour finir de faire taper le public sur quelques supports que ce soit, tables, chaises, comptoir, voisins, têtes... « Quand je chante un quelque chose, vous try to chanter ok ? » Pas de problème ! On ne demande que ça ! Des rires, des onomatopées, des rires, du yaourt. « Hit the road Jack ! » Efficace. Un joyeux bordel qui lui fait achever une troisième et ultime corde. On veut pas que ça se finisse mais bon.. y a pas une seule guitare qui possèdent toutes ses cordes intactes dans le troquet... Ovation. Fin. Déjà ? Merde, c'est passé trop vite. C'était trop cool.

    Encore une bonne soirée siglée du logo Culture Punk !   ** ERICK**

Les Photos de Noodle ici

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