dimanche 23 décembre 2012

DOOMSISTERS - LUST FOR DEATH @ LE CCL, LILLE, FR - 23/12/2012

Pour bien démarrer la période des fêtes dans ce monde plein d’amour, le 23/12 au soir, soit deux jours après la fin du monde, on s’en va voir et surtout écouter les sœurs de l’apocalypse, les DOOMSISTERS, un peu de brutalité avec les amis du coin… comment dire ? Les amis en question sont plutôt branchés punk et même s’il est lié au grind, le rapport est pas toujours évident pour un non-averti. Bon les potes sont curieux, d’autant que le gratteu de DOOMSISTERS officie également à la basse dans un groupe de punk (DIEGO PALLAVAS) quand il est moins en colère… enfin bref je me couche vers 08h ce matin, et en me réveillant, c’est l’heure d’aller au concert (en gros…) j’arrive au CCL, les potes sont déjà la pour certain,  les groupes aussi.  
LUST FOR DEATH  ouvre le bal. Les gars sont en tournées avec les sisters, et ont l’air d’avoir passé une dure nuit la veille (eux aussi). De ce fait, le concert sera bref, une grosse vingtaine de minutes, pour environ cinq minutes de chant. Oui la dernière soirée aura laissé des séquelles, et c’est bien dommage… le son est plutôt propre, assez gros, ça fait longtemps que je n’ai pas vu un concert de metal, je suis content. Je ne peux pas trop cataloguer le truc car le style ne fait pas trop partie de ce que j’écoute, mais pour essayer de filer une idée, ce serait un genre de thrash-sludge bien lourd avec une pointe d’extrême…  j’aimerai bien revoir le groupe, en meilleure forme, avec plaisir. Une petite pause après un bref concert donc, et nous revoilà à nouveau dans la cave, la petite quarantaine de gens qui forment le public, mes potes et moi. Ambiance sympa : les groupes ne jouent pas sur scène mais au sol, ce qui me parait être intelligent.  
DOOMSISTERS commence donc. Un trio, guitare batterie chant. Trois enceintes pour la gratte, ouais, il faut ce qu’il faut (grind). Le set démarre sur un truc assez doom, assez classe, car pas trop long, et pas bourré d’effet, malgré la formation. On retrouvera ce genre de plans régulièrement le long du show, toujours bien ficelés.  Ça enchaine vite sur du fast, et le ton est vite donné ! Ça bastonne au taqué ! Le batteur, qui se tape au passage son deuxième set de la soirée étant le batteur de LUST FOR DEATH, à eu donc le temps de s’échauffer et en a bien profité, ça cogne vite et carré. Les riffs de gratte sont tantôt simple (grind) tantôt subtiles, malgré la vitesse et l’ampleur du son !! Le chant est bien placé, le chanteur est beau avec son short léopard moulant devant le drapeau à l’effigie de deux chatons très mignons qui décore l’espace. Criard par moment et… je ne sais pas trop comment dire… euh tu sais dans BLOCKHEADS ya deux voix… y en a une très crié, et une autre, tout aussi agressive mais un peu plus claire… Bah voila, ça me fait penser à ça. Et donc c’était plutôt cool. Je ne sais pas trop combien de temps ça a duré, je n’ai pas vu le temps passer, je sais qu’à 23h c’était fini et que j’en aurais bien repris un peu… pour  en taquiner certain, après ce concert trop court, j’ai du me taper la discographie entière d’ANAL CUNT au casque pour me calmer… **Ripoll**

samedi 15 décembre 2012

BURNING HEADS - THE REBEL ASSHOLES - I.M.O.D.I.U.M. @ L'AJM, MONACO, FR - 15/12/2012

Le rendez-vous était déjà noté depuis un certain temps, 15 Décembre 2012, AJM à Monaco !
Dernier concert de l’année pour I.M.O.D.I.U.M. (ou dernier tout court, le 21 décembre nous le diras…) et Kev’ (Batteur du groupe Monégasque et organisateur de la soirée) a frappé fort : Il a ramené les BURNING HEADS et les REBEL ASSHOLES pour la dernière date de leur tournée commune !
Arrivé à 20h, je passe le bonjour aux copains, je discute à droite à gauche. Le temps de prendre une binouze et merde déjà 21 h !  I.M.O.D.I.U.M. entame les hostilités un poil en retard, du coup la setlist sera amputée d’un ou deux morceaux ! Bref ça commence vite et bien, le son de la salle est bon mais fort (les bouchons n’éviteront pas les acouphènes…), la setlist ne sera pas forcément joué dans le bon ordre… mais la bonne humeur est là ! On aura même le droit à une nouvelle chanson ce soir ! Elle n’a pas encore de titre mais elle passe très bien en live. Un petit remix de « l’espace Julien » en « Espace Coco » pour le protagoniste de l’histoire présent ce soir et c’est fini, 21H30 pile !
Changement de plateau rapide, et THE REBEL ASSHOLES démarre en trombe ! Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout leur musique mais ça envoie bien ! Les 4 gaillards se démènent, sautent (malgré une scène qui ne m’as pas l’air très solide…) et chantent en cœur pour un Punk-Rock bien foutu ! Ça s’agite un peu dans « le pit », il y a un même un mec avec un sweat RAMMSTEIN qui fait des moulinets avec ses bras comme dans un concert de Hardcore pour costauds (?). Malgré les demandes du groupe de Montbéliard, le public restera un peu en retrait ; certains pousseront même le vice jusqu’à jouer au baby-foot pendant le concert. Là aussi un set un peu écourté pour ne pas empiéter sur celui des Burning. Une bonne découverte pour moi ! 
Dernier changement et les légendaires BURNING HEADS ouvrent avec « Police in Helicopters » issu d’Opposite (premier du nom, leur ovni reggae/dub). Retour au Punk-Rock ensuite avec des morceaux comme « Hurray », « Competition », « Disobey », ou encore «Hardtime For Dictators » de l’album « Hear This » dernier en date.
Dans la salle, l’ambiance est bien montée ! Peut-être un peu trop, le bassiste des REBEL ASSHOLES (si je ne me trompe pas) s’embrouille un peu avec des jeunes légèrement trop nerveux et il a pas tort. Je me suis moi-même retrouvé par terre après une prise de Judo (??) et 4 mecs ont eu la bonne idée de me sauter dessus comme les All-Blacks sur un ballon …. Rien de cassé, j’en rigole mais bizarre quand même ! Je parlais de baby-foot tout à l’heure, certains y jouent encore, ce qui n’est pas vraiment du goût de Pit qui proposera de l’amener juste devant la scène comme ça « ils profiteront au moins du concert ». Les morceaux s’enchainent et ne se ressemblent pas, « Pride and Glory » et « Who’s Got the Herb ? », eux aussi du dernier album ainsi que la magnifique « I Was Wrong » d’Opposite 2 !
Le concert se terminera avec la reprise classique d' ADOLESCENTS « No Way » !
On sort de là avec le sourire et je n’arrive toujours pas à croire que les BURNING HEADS ont plus de vingt ans de carrière vu l’énergie qu’ils déploient à chaque fois que je les vois !
Une excellente soirée en somme, avec une affluence plutôt pas mal pour l’AJM, 90 personnes au moins. Maintenant retour à la maison mais d’abord passage à la caisse du parking sous-terrain à Monaco, aïe …. Bilan 1€10 … **Vincent**

vendredi 14 décembre 2012

JUSTIN(E) - DIEGO PALLAVAS @ LES 4 ÉCLUSES, DUNKERQUE, FR – 14/12/12
C'est enfin le week-end, et ce soir je pars avec Marie direction les 4 écluses à Dunkerque. On est pas mal à la bourre à cause des bouchons sur Marcq-en-Barœul mais on arrive quand même avant le début du premier concert. On a à peine le temps de saluer les potes qui sont déjà présents que les DIEGO PALLAVAS débarquent sur scène. Pfou! À 2 minutes près on manquait le début.
C'est donc les vosgiens qui ouvrent le bal, toujours dans leur tenue habituelle de concert : un look bien beauf, du sang sur la gueule, des dents en moins, … Dès les premières notes le public est conquis, il faut dire aussi que les groupes qu'on voit ce soir ont fait leurs preuves depuis une paye. On ne les présente plus, rien que leurs noms sur l'affiche est synonyme de qualité, et ça fait toujours énormément plaisir de les voir sur scène : c'est dynamique, les gars se donnent à fond, ça déconne, c'est cool. Le batteur vient de rejoindre le groupe et ça se sent, il y a quelques couacs à la batterie mais rien de bien grave, il n'y a aucun temps mort. Le son de la voix de BatBat était un peu faible au début, Mitch, le bassiste (présenté comme étant le héros – ou plutôt l’antihéros – de chabd.com) demande pas mal de fois d'avoir plus de guitare ou de basse dans le retour, mais après quelques chansons les problèmes sont corrigés et le son est nickel. Le public vibre à l'écoute des morceaux les plus connus : « Saint Nazaire », « Elle et lui », « A ma bouteille amarrée », aucun n'est oublié. Beaucoup de potes du groupe sont présents dans la salle et on assiste à l'apparition de beaucoup de guests sur scène pour chanter et faire les cons, sympa. Cependant, le groupe n'en oublie pas le public pour autant. Les membres du groupe sont très communicatifs, même si le batteur est pour l'instant plutôt timide. Le public connaît par cœur les morceaux, les chœurs sont repris par une bonne majorité, les pogos fusent, quelques slams plutôt maladroits apparaissent, les poings sont levés, on est aux anges. On a eu le droit à à peu près 45 minutes de set, avec des bonshommes toujours aussi furieux, du début à la fin, sans perte d'énergie. Savoureux !
Les gars de JUSTIN(E) ne tardent pas à prendre la relève sur scène et dès le premier morceau, pareil, le public est séduit. Le set-code de ce soir ça doit être « Une chanson = un tube ». Défi relevé et réussi aussi bien par les DIEGO PALLAVAS que par les JUSTIN(E). Le public est en transe, on assiste aussi à un festival de guests montant sur scène, et lorsqu'un membre du groupe annonce que la scène n'est pas qu'à eux mais qu'elle appartient aussi au public, certains n'hésite plus à monter sur scène pour chanter ou faire un slam.Les chœurs sont repris avec une intensité rare, entre la bière et la sueur, on chante, on danse, on pogote, on en redemande, on est content. Les reprises de SANTA CRUZ, comme « Ouais ! » sont toujours présentes. A vrai dire, aucun album ni aucun tube n'est épargné. De « Du pareil au même » à « Une ode à la mort » (qui au passage a été jouée de façon bien plus lente que sur l'album) on s'extasie devant le groupe : tout est bon, rien n'est à jeter. C'est tellement bien qu'on ne voie pas le temps passer. Lorsque le set se termine, le public en redemande, encore et encore. Et même si le groupe est crevé et que le set est censé être fini, rien à foutre, ils se donnent encore à fond et essayent de refaire d'anciens morceaux sur scène ou d'en faire certains qui n'ont pas été joués depuis longtemps. Et le concert se termine, après un set très long, mais très bon !
C'est du grand spectacle que nous ont offert les groupes ce soir ! On ne regrette pas le prix du billet d'entrée qui était un peu cher (9€ pour les non-adhérents, mais un son excellent et deux groupes exceptionnels). Dire que j'ai failli louper ça. Encore merci à Marie pour la voiture, merci aux copains qui étaient là et surtout merci aux groupes qui ce soir encore nous ont vendu du rêve ! **DeWarlaing Jr**
MARCEL ET SON ORCHESTRE [AVANT DERNIER CONCERT] @ L’AÉRONEF, LILLE, FR - 14/12/2012
Alors il parait que Marcel c'est fini? Pour de bon? Ben mince. Vous imaginez bien que l'annonce du bénévolat sur leurs dernières dates m'a comblé. 18h, je sors du boulot, j'ai une heure pour me rendre à l'orgie auditive qui s'annonce. Parfait, juste le temps pour une mousse au troquet du coin. Moi et mon acolyte de coloc arrivons tranquillement mais tout de suite une chose nous frappe. L'ambiance est différente. C'est sûr la soirée s'annonce longue. Tout le monde vaque à ses petites affaires. Nous sommes surpris de voir une estrade dédiée à un DJ à droite à coté de la scène. Malheureusement, J'ai passé toutes les premières parties à l'Aérobar. Je ne pourrai donc pas vous parler de ces dernières, l'ambiance monte au fur et à mesure que 22h se rapproche. Les gens ont respecté le "dresscode" panthère. Chacun à sa manière, ce qui donne un public coloré. Troisième cliente: " Putain ils sont mignons les serveurs de l'Aéro" Qu'entends-je ? " Qu'est ce que je te sers? "
-Si je te montre mes seins tu me payes une bière?
-Ben je veux bien vas-y.
A mon grand désarroi, la responsable du bar met son veto...
-Tant pis, je devrai te la faire payer.
-Pas grave, je te les montrerai à la fin du concert."
Le ton est donné, ça va être une chouette soirée. 22h le concert commence. Je me rends au bar en salle. Ils sont donc là, en costards blancs. Ils sont beaux ils sont chauds surtout. Ils nous mettent tout leurs classiques avec une énergie qui fait plaisir après 20 ans de tournée. Ils nous expliquent qu'ils préfèrent partir avec le sentiment du travail bien fait plutôt que de partir trop tard. 2h de set endiablé, ils repartent en coulisses. Le DJ sur la droite taquine le public. Son son est chouette mais il ne durera pas plus de 2 minutes car les Marcels reviennent avec leurs déguisements habituels. Il nous explique qu'ils ont fait 37 morceaux. Belle perf. Mais ils ont un défi pour les deux soirs à l'Aéro. En faire 50 par soir. Nous pensions avoir fini le boulot mais nous comprenons vite que le boulot sera fini aux alentours de 4h du matin. C'est donc reparti. Le groupe carnavalesque des PROUTS montent sur scène. Mon coloc est moi étant natifs de Dunkerque, nous sommes "fous comme des paniers". LES PROUTS chantent avec MARCEL et après MARCEL chante avec LES PROUTS. Ils entament une ritournelle qui fera frisonner les Dunkerquois : " L'hymne à Jean Bart", "La Marseillaise" de Dunkerque. C'est la chanson phare du Carnaval de Dunkerque. Le public très sympa vient de toute la France pour ce weekend. Le concert est fini, on sent les gens fatigués mais contents d'avoir vu une dernière fois ce groupe qui sera devenu emblématique de la région. Il est 5h nous sortons de l'Aéro usés et en se demandant comment ils vont faire demain parce que nous n'en pouvons plus et nous prions pour que la téléportation soit vite découverte. **Etienne Verstraet**

mercredi 12 décembre 2012

GUERILLA POUBELLE - TEENAGE BUBBLEGUMS [ITA] - OH NO! BRNO! @ LE RIGOLETTO, PARIS, FR - 12/12/2012
Je réponds présent à l'invitation de Damien afin d'aller voir la nouvelle formation de GUERILLA POUBELLE à Paris et pas que, y'a aussi, OH NO! BRNO! & TEENAGE BUBBLEGUMS, des pop-punkeux italiens. J'embarque Juliette et Junior avec moi. On peut pas quitter Lille avant 17h30, fait chier, mais bon, la plus grosse galère sera de rejoindre l' A1, après c'était cool. On mettra 2h40 pour arriver mais on ne ratera pas le début des concerts, on aura même le temps de dire bonjour aux copains présents et de commander des bières. On descend à la salle, je récupère un vinyle commandé à Frank, le live de THE APERS [très bon disque d'ailleurs].
On se prépare pour le concert de OH NO! BRNO!, j'avais pas vraiment lu le descriptif de la soirée et j'avais pas fait le rapprochement (2 jours avant) avec Bruno du groupe RAVI. J'en suis que plus heureux, RAVI, c'est un groupe que j'adore dans un style que j'aime pas du tout, allez savoir... c'est donc paroles yahourtées aux lèvres que je l'accompagne sur quelques chansons : 3. Tout seul avec sa bite et sa guitare, il sera soulagé par ses samples I-podés sur la fin du set. Ce type et son côté "chu dans un autre monde mais je vous capte bien", une fois qu'il a une guitare entre les mains, même avec les maladresses qu'on lui excuse, et qu'il se met à chanter yeux fermés, bah, j’adhère, je suis connecté. Je ne le resterai pas longtemps car le set durera à peine 7-8 chansons, j'en aurai voulu plus, je m'en contenterai. Pause bière. Pause clope.
Les italiens de TEENAGE BUBBLEGUMS, en tournée pour 8 dates où ils traverseront Suisse, Allemagne, France et Autriche, nous proposent un set pop-punk estampillé Monster Zero (le label de Kevin, chanteur des Apers), c'est donc un set tout en légéreté mais percutant que nous propose le trio de Forli (région où j'ai passé très souvent mes vacances étant jeunot mais ça hein !). Le batteur tape plutôt fortement, mais ça ne déboussole pas Billy & la jolie Ally, respectivement guitariste & bassiste, qui envoient pas mal aussi. Le chant est ici partagé entre voix masculine et féminine. J'accroche plutôt bien. En même temps comment ne pas aimer le pop-punk? Pause bière. Pause clope.
On est venu pour voir la nouvelle formation de GUERILLA POUBELLE, et c'est à la fin du set des italiens qu'on voit débarquer le nouveau batteur, Paul (Péchenart pour les intimes), on a bien faillit assister à une formation duo. Ouf. Jamie, le bassiste, bah je l'ai jamais vu, je le connais pas mais il a l'air cool. Till, vernis rose aux doigts (wtf?), annonce leur 508ème concert et donc le premier sous cette formation. Le batteur maltraite sa batterie dès les premières notes et ne s'arrêtera plus, sauf pour remonter sa batterie qui n'arrête pas, elle aussi, de bouger. Le bassiste est en place, et Till a un doigté bizarre à mes oreilles, je ne reconnais pas tous les riffs. Bon, je suis collé à une enceinte donc peut-être que ça joue mais j'ai trouvé que ça jouait fort et c'est dommage. Le concert me plaira quand même et la nouvelle formation semble être en phase de rodage, j'attends la suite avec impatience. On aura le droit à deux nouveaux morceaux "Marx et la politique" & "Novembre" (si mes souvenirs sont bons). Un concert qui me réconcilie avec eux, j'avais été pas mal déçu du concert au This is My Fest#1 il y a 1 an. Le concert fini, on dit au revoir aux copains et on tarde pas trop car demain, boulot ! Merci Damien !

**DeWarlaing**

samedi 8 décembre 2012

SUICIDAL TENDENCIES [USA] - VARUKERS [UK] - PETER PAN SPEEDROCK [NL] - TOY DOLLS [UK] - EVIL CONDUCT [NL] - MAD SIN [DE] - INSANITY ALERT [AUT] @ SPEEDFEST#7, EINDHOVEN, NL - 08/12/2012
14h, me voilà sortis du taf, après avoir répété 100 000 fois "vous avez la carte fidélité?". L'esprit libre, je me sens prêt à affronter le SpeedFest et la Neige! Pour la Neige finalement on attendra plus tard! Le temps d'aller récupérer Élise en route, faire des recharges boissons, on prend la route de la Hollande et ses "Burger King".
Cette fois ci pas de Singe rencontrée au milieu de l'autoroute, mais il y a beaucoup de camions qui vont nous faire perdre pas mal de temps. Au bout de 2h15 de route, on arrive à Eindhoven, et pour trouver cette salle, ce fut très laborieux... Au bout de 30 minutes, on trouve une place à l'arrache, le parking payant étant déjà complet.. L'organisation me fait déjà peur... L'entrée se fait facilement mais avec une fouille des plus complète (capuche, vérification des flyers de ma poche...). Et là je me dis, putain il y a beaucoup de monde pour 17h... On peine à avancer, on arrive près du merch', rien de terrible, quelques skeuds Oi! sympas mais sans plus. Une salle entière est réservée à la bouffe et au bar, on évitera le panini à 9.60€ ce soir.
17h30, l'heure d'aller voir INSANITY ALERT, groupe à la MUNICIPAL WASTE avec le chanteur de THE APERS (Kevin Apers). Les mecs envoient sévère, ça rigole grave même si on comprend pas un mot de leur langue. Les mecs sont contents de faire la premiere partie de CANNABIS CORPSE bientôt. 6 titres rapides et efficaces.
On boit un coup, et puis c'est l'heure des MAD SIN, viendra, viendra pas on se pose la question, sachant qu'avec moi j'ai Elise porte poisse MAD SIN sa craint! Eh ben non ils sont là, Kofte le chanteur a laissé pousser sa ptite barbiche à la mousquetaire, il a pris 50 kgs certes ça se voit presque plus mais quand même! Le nouveau grateux, Ramon, assure pas mal, il remplace l'ancien qui est parti faire jurie de la Nouvelle Star allemande, va comprendre... Les mecs sont content d’être là, le public aussi, pas mal de psycho' ce soir. Ça stomp, chante les refrains, le contrebasiste allume un feu d'artifice à la Rémi Bricka, je monte sur le dos de Greg le poto' pour faire faire des combats de stomp, au final super bon enfant, tout le monde est content. Petit bémol l'arret brutal du concert, alors qu'ils allez faire la dernière chanson... On retourne boire des verres avec tous les jetons trouvés par terre. A 2.40€ le jetons sa fait plaisir.
On se pointe devant NO TURNING BACK, bon c'est pas terrible, ça me gave un peu, on change de salle c'est GRAVEYARD, c'est pire, on s'isole au merch'. 
On retourne sur la petite scène, et c'est l'heure d'EVIL CONDUCT, j'étais pressé de voir ce que ça donné. Effectivement c'est pas mal, mais l'accent + la Oi! joyeuse, ça donne un drôle d'effet, cependant c'est plutot sympa et je regarde ça de loin.
Voila enfin l'heure des TOY DOLLS, groupe pour qui on venait. Même si c'est la 4ème foisqu'on les voit cette année, c'est toujours supra heureux qu'ont y retourne. On sait d'avance que la setlist sera courte mais bon ça sera les tubes. Le groupe arrive avec ses hits, ça enchaine "Dougy Giro", "The Lambrusco Kid " et j'en passe, ça envoi des confettis, t'as un mec qui slam en fauteuil et qui perd sa roue, du grand n'importe quoi, au final l'heure passe très vite et c'est déjà le moment du dernier morceau... 
On reprend ses esprits, on s'approche de la scène pour les PETER PAN SPEEDROCK et finalement pas le courage, car trop trop de monde pour les stars locales... On ratera le célèbre Dick Dennis et son fameux "Ace of Spades" version Dutch.
On se retranche devant les VARUKERS, et putain je regrette pas, si je dis pas de connerie c'est composé de mec de DISCHARGE (pourtant j'ai bien horreur de ce groupe.C'est plutot Crust Punk, le chanteur est tout breloque mais envois la sauce. Pas de regret au final. Le temps d'allez rejoindre a nouveau les copains/copines (beaucoup de Nordistes sont présents). 
C'est l'heure des DEMENTED ARE GO et leur psycho à la sauce Horror. La petite scène est blindée, mais le Sparky est déjà bien pété, et j'ai du mal à comprendre les paroles, donc direction le dernier concert de la soirée : SUICIDAL TENDENCIES, le temps d'aller discuter avec Kevin Apers, de son festival en Autriche avec des putins de bon groupes pop punk et de son concert à Paris organisé par Till de GxP. Je vais faire le rabajois mais Suicidal, c'est vu et revu donc je m'attend au même show que les derniers. Les mecs entrent en scène, ça commence par le fameux " You Can't Bring Me Down " puis un morceau dédicacé aux surfers, skateurs blabla pendant 10 minutes "possessed to Skate" .... Le grateux m'a l'air nouveau, le batteur de 300 kgs fait tourner ses baguettes comme une majorette du 62... Au bout de 30 minutes, ont s'en va boire un dernier coup, et on tombe sur un after 90's avec pleins de dutch pétés comme des coings, on reste 10 minutes le temps d'admirer ça. Entre le sosie de CRADLE OF FILTH torse nu en basket et celui de FOREST POOKIE debout sur la table, cette soirée devait être mémorable mais c'est l'heure de rentrer, le lendemain il y en a qui bosse. La semaine prochaine c'est les deux dernières des Marcel, ça va pas etre triste non plus!**Alex-Andre**

vendredi 7 décembre 2012

BLACK PIGEON - WASTING - SPLIT DETONATOR @ LES SIX ROSES, LILLE, FR - 07/12/2012

Ce soir c'est une nouvelle soirée Parti Slip Passé qui s'annonce, PSP pour les intimes. Je ne connais pas les groupes ce soir, quoi que les CHARLY FIASCO m'ont parlé de BLACK PIGEON. Un pigeon noir et boiteux squatte l'affiche, difficile alors de me tromper, en plus c’est les copains qui organisent alors j’y vais ! Sur la route je croise des personnes qui vont voir THE BRONX, moi je vais aux six roses. Dès que j’arrive au bar-concert, les trois loustics de l’asso s'empressent de me dire qu'il y a du neuf niveau sono. Effectivement ça s'entend, ce soir pas besoin de bouchons, on distingue bien les instruments et le chant. Ça change du dernier concert de PSP avec une sono DIY.

La salle est blindée quand le concert commence, c'est SPLIT DETONATOR. Un trio lillois qui fait son deuxième concert de rock. Ils semblent un peu stressés, mais dans l’ensemble ça joue bien. Bref, une première partie appréciable, mais pas très originale. L'ambiance est de mise et le public est ravi, moi je suis enfumé, je sors prendre un peu de pollution.

Voici WASTING qui commence, encore un trio, avec bien des fans dans la salle (des personnes qu'on ne croise jamais en concert, malheureusement.) Cela joue bien, pas trop fort, donc fort appréciable. La voix est vraiment vraiment cool, la rythmique est bien soutenue, on ne s'ennuie pas. Ces jeunes gaillards devraient jouer plus souvent, ils envoient un mélange de punk-rock grunge qui change de ce qu'on peut entendre actuellement. Un groupe que j'irai certainement revoir.

Il est maintenant temps de voir les trois cigales roses ... Euh non c'est BLACK PIGEON. Avec un accent ensoleillé, le chanteur annonce un set brulant ! Allez ! Voyons ce que les toulousains nous proposent, ça joue fort et précis, ils chantent en français et en anglais, bref un bon petit punk rock à la Guérilla. On regrettera que le chant soit couvert par la caisse claire, l'expérience a parlé. Ils devaient me payer des bières, mais je préfère rentrer avec le dernier métro. En conclusion des bières, de la diversité et des copains, voila l'esprit du Parti Slip Passé. **Jerem**
THE HIVES [SWE] - THE BRONX [USA] @ L’AÉRONEF, LILLE, FR, 07/11/2012
J'attendais ce concert avec impatience. Tout se passe comme prévu. Il est 18h, j'arrive avec mes coloc' dans notre seconde maison ces dernier temps. Nous savons que nous allons passer une soirée fort chouette. Des amies de Metz viennent pour la sauterie mémorable qui s'annonce le lendemain (on a du fait loupé un concert mémorable des DANDY WHAROLS, mais tant pis). Nous nous installons derrière l'Aérobar pour la première partie. Nous avons un nombre incroyable de demande; le public s'annonce au rendez-vous. Les retours sur THE BRONX sont péjoratifs: trop bourrin. Le concert commence. Chacun notre tour nous arrivons a nous faufiler derrière le bar en salle. Au bout du premier titre de THE HIVES, "Come on", nous comprenons pourquoi les cinq suédois sont en costard, parce qu'ils ont la classe tout simplement. Un rock juste qui provoque des jets de gobelet et slam en pagaille. Le chanteur monte sur les barrière de sécu avec son guitariste. Le public en a pris plein la face pendant 80 minutes. Enchainant leurs tube et leurs nouveaux titres le groupe met le charivari dans la salle. Certainement le meilleur concert depuis cette rentrée. **Etienne Verstraet**

mardi 4 décembre 2012

TIM HOLEHOUSE [UK] - FLOW @ LE MONK'S CAFÉ, LILLE, FR – 04/12/2012
Y'avait pas beaucoup de concert du côté du Nord en novembre, mais heureusement le mois de décembre en est bien garni ! Et ça commence dès ce soir avec un petit concert au Monk's. C'est l'occasion de se boire un verre avec les potes et de commencer le mois de décembre en douceur. 
Le concert démarre avec pas mal de retard et pour commencer, place au régional : FLOW, qu'on a déjà vu un nombre incalculable de fois, se ramène avec sa pêche habituelle. Il n'y a pas beaucoup de monde ce soir, à vue d’œil moins d'une trentaine de personnes sont présentes dans le public. On a le droit à quelques nouvelles chansons (qui devraient paraître sur un split prévu avec TIM HOLEHOUSE) ainsi qu'aux morceaux les plus populaires qui sont repris en chœur par quelques personnes du public. On a encore une fois le droit à la reprise de « Linoleum » de NOFX et au « Shaka Laka mon pote » transformé en « Oh Monk's café mon pote ». Mis à part quelques maladresses et un oubli de paroles sur « Monkey », le set se déroule bien. 
Place ensuite à TIM HOLEHOUSE. Le chanteur guitariste blues/folk à voix bien bien rauque commence avec une chanson au banjo, c'est plutôt inhabituel. Après ça, il reprend sa gratte et entame ses morceaux « classiques ». Le bonhomme a du talent à la guitare, certes ça peut ne pas plaire à tout le monde, le style est vraiment particulier, mais il faut reconnaître qu'il joue bien. Les morceaux oscillent entre passages a cappella et passages à la gratte sèche avec le rythme tapé au pied. Vraiment sympa. Le concert se termine, je reste encore un peu au bar pour finir la soirée tranquillement et je repars chez moi. Une soirée bien sympathique de déroulée en compagnie des copains, et on poursuit les concerts jeudi, et c'est au Shaka Laka Mon Pote que ça se passe.
**DxW Jr**

lundi 3 décembre 2012

ARNO [BE] @ L'AERONEF, LILLE, FR - 03/12/2012
ARNO... Que dire à part que les seules fois où j'ai entendu sa musique, c'était pour aller en vacances dans le monospace familial. Alors forcément à l'annonce de ce bénévolat, j'étais content. Je me voyais déjà en vacances en Bretagne à manger des crêpes avec un bon chouchen. Penses-tu... Au lieu de ça, c'était merguez moule bière, vous comprendrez pourquoi les merguez plus tard. J'arrive tranquilou du slipou à l'Aéro, bien chaud de la veille (rappelons que JON SPENCER avait mis un petit bazar la veille). La madame de la billetterie m'informe que le public sera fourni et belge, là je m’inquiète, non pas que je sois belgeophobe mais le public belge est exigeant et gros buveur, étant au bar je sens le gros service au bar. Tant pis je suis en salle, j'écouterai... ARNO n'a pas envie de partager l'affiche ce soir, alors pas de première partie. Ses musiciens arrivent, la lumière vient, ils se mettent en branle, le public s'échauffe et nous, on se fait démonter au bar, les gens ont soif et veulent faire la fête. ARNO arrive, il a un peu abusé des moules ces dernier temps aux vues de sa surcharge pondérale plus communément appelée l'abdo kro. Mais le monsieur a une patate d'enfer, il enchaine les titres, avec bien sûr des anecdotes poilantes. Il explique donc comment il traine les terrasses de Bruxelles avec son pote JOHNNY en vacances, qui est musicien aussi mais que tout le monde appelle JOHNNY HALLYDAY. Durant ces entrevues, les deux artistes regardent les vielles femmes avec des lèvres merguez (référence au Botox) le public rie. Il continue dans un festival de rock pur. Un rock comme peuvent en faire les français de l'époque, on parle de DUTRONC, BASHUNG, THIEFAINE et HIGELIN. Un festival qui durera 1h30 et qui ce terminera par son classique "nous sommes tous des européens" (désolé je en connais pas le titre exact) [ndlr : "Putain Putain"]. Il nous présente ses musiciens, il fait bien car aux vues de la soirée, ils ont bien mérité la bonne dose d’applaudissements et de cris "animaleresques" qu'a donné le public. Un pianiste qu'il a depuis 35 ans, il n'a pas vu ses bijoux et il en est content. Un batteur encore vierge. Un yougoslave gentil comme tout à la basse. Et un guitariste belge dont le nom n'est pas prononçable. Il part, nous aussi. Je ne sais pas si lui est content de son concert, mais nous, nous le sommes. Je ne sais pas si je suis plus content d'avoir vu un excellent concert ou d'avoir vu un concert avec un chanteur qui a plus de 60 ans et qui pourtant met un foutoir, ce qui n'est pas le cas d'un chanteur américain venu quelques mois plus tôt. **Etienne Verstraet**

dimanche 2 décembre 2012

JON SPENCER BLUES EXPLOSION [USA] @ L'AERONEF, LILLE, FR - 02/12/2012
Le soleil me tape dans la face, il est 11h, ce soir je me fais le concert de JON SPENCER BLUES EXPLOSION. C'est dimanche, la cuite de la veille t'enlève toute motivation sauf celle de végéter dans ton plumard. 17h la journée fût rude mais je me rends à l'Aéro sur ma fidèle monture noir et rouge. Ils feront 2 dates uniques à Marseille et Lyon mais ce soir c'est à Lille qu'ils passent montrer leurs blues explosif pour le retour de JON SPENCER à l'occasion des 10 ans des BLUES EXPLOSION. Le froid me gèle les mains, j'ai toujours ce mal de crâne du matin, la ville commence à chopper l'ambiance de Noël. Une fille s’arrête à coté de moi pour me faire remarquer que je roulais sur mes deux roues. C'est avec beaucoup de désolation que je lui rétorque qu'elle a beaucoup plus mal que moi puisqu'elle roule sur ses 4 roues, je la gratifie d'un "connasse". Pas fier pour un sous, je me remets à trimer sur ma monture, faut pas déconner, je vais voir un concert de rock qui ferait pleurer Beethoven, merde quoi. J'arrive à l'Aéro, je papouille les visages familiers, je me prends une blonde et j'attends impatiemment l'arrivée du trio new-yorkais en servant le public venu nombreux. Un public de mecs qui viennent revoir leur jeunesse sur scène accompagnés de leur pote ou leur femme. La première partie monte, le son est trop fort, le bar se fait assaillir pour des bouchons d'oreille mais surtout pour la bière. Les lumières se rallument pour faire une ambiance tamisée, le groupe arrive, le public répond présent mais sans en faire trop. Le groupe l'a comprit, on est ici pour entendre de la batterie et de la gratte bien lourde. A partir du moment où ils ont commencé à jouer, les trois potes n'ont pas arrêté une seule seconde en enchainant les titres. Au total une quinzaine de titres sur une heure, le guitariste envoie un solo quand JON SPENCER trifouille son ampli pour nous donner ses larsens. Ils s'en vont, le public qui a écouté avec la plus grande attention ce rock crade et groovy, se réveille pour les applaudir et faire comprendre qu'il ne comptait pas partir comme ça. Le groupe ne se fait pas prier et remonte sur scène toujours dans cette pénombre rouge. C'est reparti pour le même rythme. Au bout d'un demie heure ils tirent leur révérence. le public se déplace pour prendre une dernière bière ou pour mettre les voiles. Tout le monde est unanime, ils ont fait leur métier. Le genre de set maitrisé qui vous rappelle qu'ils ont 10ans. Le service fini je repars en me disant que demain il y a ARNO à l'Aéronef, et surtout vendredi les 5 loulous en costard de THE HIVES. **Etienne Verstraet**

samedi 1 décembre 2012

MALADROIT - BURNING LADY - ARCHERS & ARROWS [CH] - THE TRADERS @ LE WARMAUDIO, DECINES-LYON, FR -  01/12/2012
Oh yeah, deux ans de Culture Punk ! En cette fin de mois de novembre, c’est toute une série de concerts qui est organisée pour fêter l’anniversaire de l’asso. Samedi 1er, dernier jour des festivités, direction le Warmaudio, la tête enfournée dans l’écharpe et les mains dans les gants pour lutter contre le froid. Arrivé à la salle, il me restait tout juste assez de doigts pour tenir ma bière.
C’est les locaux de THE TRADERS qui ouvrent le bal. Bon, les gars commencent à avoir une sacrée réputation, leur punk rauque parsemé de passages bien techniques ayant depuis longtemps franchit les collines lyonnaises. J’en viendrais donc au fait principal : mais putain qu’est-ce qu’ils ont la classe. Sérieux. Le chanteur moustachu, basse demi-caisse pendue jusqu’aux chevilles et cheveux désormais Nirvaniens dans les yeux ; le gratteux tatoueur et tatoué qui semble incapable de rester dix secondes sans sauter, tandis qu’au fond, maître Romain derrière ses fûts cachés, mouline jusqu’à être en nage.
Les TRADERS sont chez eux et ça se sent ; ils ont beau ouvrir la manche, le public est présent, et les applaudissements sont fournis dès les premiers morceaux. Les deux nouvelles chansons jouées font mouche (« Ok donc celle-là, on la garde ! » dixit Romain). Il me semble que le Warm ne sera jamais aussi remplit ce soir-là que pendant leur set.
Les suisses de ARCHERS & ARROWS prennent la relève après une courte pause. Le quartet décrit sa musique comme de l’indie punk teinté de hardcore. Moi je dis que c’est une excuse pour ne pas dire que c’est de l’emo. En même temps, comment faire les tough guys alors que tu joues sur des Fender ? Le groupe fait de la musique fine et très mélodique, avec quand même quelques coups de gueulante pour montrer qu’on est des hommes. Moi en tout cas j’aime beaucoup. C’est recherché mais humble, et mélo juste comme il faut.
Le bassiste se tord tellement dans tous les sens qu’il me fait penser au bébé au début de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » : il frôle tous les dangers (le manche de gratte dans le poteau, le micro dans les dents, le front dans la cymbale, etc) sans jamais se faire mal et sans avoir l’air de se rendre compte de ce qu’il a traversé. Le problème est que ses camarades ne suivent pas ; non pas qu’ils soient mous, mais son énergie semble un peu déplacée en comparaison. Peut-être qu’il faudrait accorder un peu mieux votre jeu de scène, les gars !
Sortez les blousons cloutés et les battes de baseball, voilà le street punk des BURNING LADY qui déboule. Dignes représentants de la Carnage Family, les Lillois, frontés par la délicieuse Sophie, assurent le show comme jamais. Ça joue vite, ça joue fort. Un bon moment de rock’n’roll avec notamment la vocaliste qui a l’air toujours aussi heureuse d’être sur scène.
Pour finir, les parisiens de MALADROIT viennent clôturer le festival. « Burger OD », « Jetter la clef », « I Don’t Wanna Go To The Fest With You », « Embarrasse-moi », tous les tubes y passent. Tellement que le groupe se retrouve avec 10 minutes à remplir pour finir le set. Ben ouais, quand ta discographie fait vingt morceaux, qu’elle dure trente minutes et que tu la joues forcément deux fois plus vite en live, il t’en reste du temps, à la fin. Qu’à cela ne tienne, on va chercher dans les vieux morceaux pas répétés depuis des mois et dans les chansons paillardes (« Douze à la partouze », wouw), on fait monter les gens sur scène, et on finit traditionnellement par « Brutalité » avec la batterie éparpillée dans la fosse.
Moins flamboyants que la dernière fois que je les ai vu au Shaka Laka, les MALADROIT m’ont quand même, comme d’hab’, collé un sourire aux lèvres pendant tout leur set. Et vive l’org-core.
Longue vie à Culture Punk. **Marc Tranchant**

Agenda Concerts Décembre 2012

01/12/2012 Lille - Le CCL : Prince Ringard   
04/12/2012 Lille - Monk's Café : FLOW / Tim Holehouse (UK)
04/12/2012 Mechelen (B) - Panique d'Oh : Downstown Struts / Struggling For Reason / Black Sheep / Black Pigeon 
06/12/2012 Hazebrouck - Le Shaka Laka : Birds in Row / Fall of Messiah / Drawbacks
07/12/2012 Lille - Monk's Café : Psykokondriak / NAK
07/12/2012 Lille - Les 6 Roses : Black Pigeon / Solit Detonator / Wasting
07/12/2012 Lille - L'Aéronef : The Hives (SWE) / The Bronx (USA)
07/12/2012 Lille - L'Imposture : Double Shot / Curls of Blood
07/12/2012 Arras - Le Blue Devil : Atheist Bastard
07/12/2012 Courtrai (B) - The Pits : Sunpower / Idiot Talk [!!!!!!24 ANS DU PIT'S!!!!!!]
07/12/2012 Sivry (B) - La Brasserie : Tyson Boogie / Megaceros / Jekyll [soirée Stoner]
08/12/2012 Lille - L'[Art]gressif : Waiting Room

08/12/2012 Lille - La Rumeur : Real Nelly Olson [!!!!!!LAST GIG EVER!!!!!!]
08/12/2012 Valenciennes - Le Liverpool : Sick&Sad / Menolly / Captain Kowarsky
08/12/2012 Boulogne / Mer - L'Horloge : Lasting Values / Confusion / Forget Your Fears
08/12/2012 Wattrelos - La Boite à Musique : Loud Squirt (NL) / Double Shot / Ashtones / Nazi Dogs (DE) / Lucky Devils

08/12/2012 La Louvière (B) - La Taverne du Théâtre : Black Sheep (BE) / Black Pigeon / Big Fat Lukum 
09/12/2012 Courtrai (B) - The Pit's : Crusaders of Love / DJ Tjaene 
12/12/2012 Lille - Monk's Café : Professor Bodysway (BE) / DJ Joe Tex / Mister Gomina Greasy Chicken
13/12/2012 Lille - Le CCL : P.R.O.B.L.E.M.S. (USA w. ex-Poison Idea, Resist, Pierced Arrows) / Bad Taste
14/12/2012 Lille - La Rumeur : Napoleon (screamo post-hxc UK) / Wind's Last Blow (punk hxc Lille) / Explore The Spirit (deathcore Lille)
14/12/2012 Dunkerque - Les 4 écluses : Justin(e) / Diego Pallavas
14/12/2012 Courtrai (B) - The Pits - P.R.O.B.L.E.M.S. (USA)
15/12/2012 Aire Sur La Lys - Salle Foch : The Heretic Process / Confusion / Still Kidz / Jockness / Bloody Asshole / Progrom
15/12/2012 Lille - L'Aéronef : Marcel & son Orchestre [LAST GIG] / Pouf / Les Fils de Teuphu / Sheetah & les Weissmuller
15/12/2012 Lille - La Rumeur : Sans-Ouate / Les Conmécontents / Les Nenfants Perdus
15/12/2012 Lille - Le Six Roses : Bad Taste / Atheist Bastard
15/12/2012 Saint Amand Les Eaux - Le Mac Delann's : French Kyste (Hard Rock Valenciennes) / Ass&Dick (ska-punk-hiphop Valenciennes)

15/12/2012 Le Quesnoy - Le Cactus Bar : Arizona / Menolly / Sick&Sad
15/12/2012 Courtrai (B) - CinePalace : Cardinals (UK) / Dead Convicts / The Caulflied Cult / The Ignored
15/12/2012 La Louvière (B) - La Taverne du Théâtre : Zero Talent (ska-punk) / Some Living (ska-punk DE)
17/12/2012 Bruxelles (B) - DNA : Rat Attack (UK) / Black Sheep (BE)
21/12/2012 Villers en Cauchies - Salle Polyvalente : L'esprit du Clan (dernier show avant longtemps) / Kill For Peace (release-party) / Morpain / Confusion / Miles To Go
21/12/2012 Le Quesnoy - Le Cactus Bar : French Kyste (hard-rock/Valenciennes) / Krass-T (grindcore/Valenciennes) / Atheist Bastard (punk-crust-hardcore/Valenciennes) [RESTOS DU COEUR]
22/12/2012 Lille - Le CCL : Fabulous Bastards / Chuche Ma Gaillette / Larcin / Traitre
22/12/2012 Bailleul - Le Barabao : Gros+Guests / Bad Taste / La Familya / Consultation Gratuite / Arnoo vs Fred / Yandeck [5 ans du Barabao]
22/12/2012 Ecaussines (B) - La Maison de la Jeunesse : Corbillard (BE) / Reviens / Série Z / MC Mushrooms
23/12/2012 Lille - Le CCL : Doomsisters (gring-crust Vosges) / Lust For Death (crust-metal Vosges) 
28/12/2012 Boulogne / Mer - Le Red Bar : Bird Can't Sleep / Vudentsou
29/12/2012 Lille : L'Imposture : Beepee Rock'N'Roll Party (DJ) 
29/12/2012 Bruxelles (B) - Le Libr'Air : Pignition (BE)