dimanche 26 février 2012

BURNING HEADS THE REBEL ASSHOLES @ LA CAVE AUX POETES, ROUBAIX, FR - 26/02/2012
Où étaient les aficionados du punk à roulettes et plus généralement du punk américain ? Peut-être que le dimanche, ils restent sagement à la maison, à moins qu’ils ne savaient pas que dans le genre, la crème venait fouetter la Cave aux Poètes. On était déjà pas mal à avoir fait la sortie dominicale, on aurait pu être plus pour les BURNING HEADS accompagnés par des REBEL ASSHOLES aux dents longues et aux skates bien huilés. Ils arrivaient direct de Montbéliard pour la 3ème date de ce Burning Rebel euro tour. Les REBEL ASSHOLES qui assuraient la première partie, ont pris de la bouteille. Leur punk rock franchement ricain avec des mélodies bien ciselées, pourrait sans problème servir de bande son à des vidéos de glisse extrême. Il y a la pêche, l’adresse et leur zique donne envie de mettre une casquette, des genouillères et de s’élancer dans une série de flips renversants. Bon, j’ai passé l’âge de faire des conneries mais je suis quand même reparti avec leur split sous le bras, celui à la pochette RAMONESque, pour tenter des grabs, des slides ou des grinds sur mon canapé avant de m'entraîner au beer flat. Les BURNING HEADS ne se présentent plus. Juste de bêtes de scènes qui font de clubs en clubs sur le vieux continent et le nouveau aussi avec toujours autant de plaisir. Sans peur, ils ouvrent leur set avec un titre reggae/dub avant de lancer la grosse artillerie. La suite ne fut qu'un déferlements de slaves hautement rock and roll parfois tempérés par leur dub de haute volée. Pas de Making Plan for Nigel mais un magnifique A whole life qui prend toujours aux tripes et une reprise des SAINTS pour finir. Il n'y a pas à dire, les BURNING HEADS sont d'éternels ADOLESCENTS... Et pour ceux qui veulent le détail, je mets en photo la set-list, à vous de déchiffrer, ils écrivent comme des cochons :-) **Frédéric Loridant**

samedi 25 février 2012

ASHTONES @ HAUPTQUARTIER, AACHEN, DE - 25/02/2012
On arrive Chbill & moi-même à Aix la Chapelle sur les coups de 19h. La ville a l'air calme, on tourne 10 minutes avant de trouver la salle. En fait c'est un café qui ressemble à un squat d'extérieur. Si on est là ce soir, c'est parce que c'est le premier concert de Tom (batteur de BURNING LADY) avec ASHTONES. D'ailleurs, ce soir c'est aussi l'anniversaire du patron du rade le « Hauptquartier » le quartier général de la musique Garage à Aix la Chapelle. Il a fait appel a son groupe préféré, ASHTONES, afin de souffler ses... oula je ne sais pas trop combien mais beaucoup de bougies. C'est le seul groupe de la soirée donc ASHTONES a le temps de se préparer « à s'n'aise » et de commencer un long show de plus d'une heure. Le groupe est en rodage, ce soir c'est le premier concert non pas seulement pour Tom mais aussi pour Lee Cious, le cowboy le plus connu du NPDC, à la guitare. Nouvelle formation donc ce soir. On aura le droit aux fameux « The Biggest Prick », « Shit in my Blood », « Hammersmith Palais » j'en passe et des meilleures. La soirée finira dans un énorme nuage de fumée, et ouais mon pote, on peut 'core fumer des clopes dans les rades en Germanie. Une soirée bien différente des soirées françaises et c'est pas moi qui vais m'en plaindre. **DeWarlaing**

vendredi 24 février 2012

REEL BIG FISH [USA] - THE JB CONSPIRACY [USA] @ LA BOULE NOIRE, PARIS, FR – 24/02/2012

Vendredi, je rentre sur Paris et quoi de mieux pour commencer les vacances de février qu’un bon concert ? Je débarque à la Boule Noire avec mon pote Adrien et je retrouve d'autres amis sur place. Et déjà on nous annonce l'annulation d'un groupe : ORANGE, qui sont bloqués en Allemagne à cause d'un problème avec leur van. Je connaissais pas ce groupe donc je ne suis pas trop déçu, je sais juste que c'est le grand Tim Armstrong qui les a découverts. J'étais quand même bien curieux de leur voir sur scène. On se fume une clope devant la salle, on parle des prochains concerts et des prochains festivals, notamment le Groezrock et le Zikenstock puis on se dirige vers la salle de concert. On va au bar, en attendant le premier groupe, on hallucine devant le prix d'une simple canette de bière vidée dans un gobelet en plastique, et on patiente tranquillement. 

Les lumières de la scène s'allument, celles de la salle s'éteignent et THE JB CONSPIRACY monte sur scène. Pendant le concert, ils ont essentiellement joué les chansons de leur dernier album, et je ne possède que le premier... Tant pis, j'étais un peu déçu mais au final, ils m'ont montré que leur dernier album a l'air plutôt bon. Sur scène ça bouge bien, ça saute beaucoup, dans le public aussi d'ailleurs, et les pogos fusent. Le son de la salle est vraiment bon, ça change des concerts qu'on voit habituellement dans les bars et les squats. Parmi les chansons, j'ai pu reconnaître «Time to leave» et «This machine». Les JB finissent leur concert, apparemment beaucoup de personne ont aimé vu qu'on entend des cris du public demandant un rappel qui n'a finalement pas eu lieu. On sort prendre l'air, il fait super chaud dans la salle et ça pue la mort. 

On redescend après une dizaine de minutes et les REEL BIG FISH ne tardent pas à commencer. Ils commencent très fort avec leur chanson «Everything sucks» histoire de faire monter l'ambiance. Je me dis que ça fait longtemps que je n'ai pas pogoté alors je me lance, puis très vite j'arrête à cause d'un crétin qui frappe dans le tas. Résultat, je prends un peu de recul et regarde le concert d'un peu plus loin. Il y a un truc qui me choque : un mec est en train de filmer ou de photographier le concert avec sa Nintendo 3DS... Les concerts ont bien changé... On continue le concert et le groupe continue à balancer les classiques : «She has a girlfriend now», «Beer», «Sell out» et j'en passe ! On a même eu le droit à une même chanson répétée 5 fois dans 5 styles différents : ska punk, trash metal, square dance, etc. Les REEL BIG FISH ne se prennent pas au sérieux pendant leur concert, ils sont à chaque fois en train de faire les abrutis et en train de dire n'importe quoi entre les chansons. Au bout d'environ une heure de live, ils se barrent de la scène pour revenir faire un rappel deux minutes après. Pour finir en beauté, il joue leur fameuse reprise de «Take on me». Ça y est, maintenant c'est fini, tout le monde sort, on discute encore devant la salle avant de repartir chacun de son côté. Je repars chez Adrien, passer la fin de soirée avec un pack de bière acheté au magasin d'à côté. 

**DeWarlaing Jr**

jeudi 23 février 2012

THE HEAT TAPE [USA] – IDIOT TALK @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR – 23/02/2012

Ce soir, c'est jeudi soir, et pendant que tous les étudiants boivent comme des trous dans les bars de la rue Solférino, je pars en concert à L'Imposture, où Désinvolture Nordiste organise un de ses derniers concerts. Je retrouve encore une fois les piliers de concert sur place : Gaël, Vince, Raph, Jérém, Juliette et Justine. La salle n'est peut-être pas totalement remplie, mais il y a tout de même une bonne trentaine de personnes ce soir. A la distro, un membre de THE 20 BELOWS vend ses skeuds à 2 euros l'unité. Je m'empresse dans acheter et je rajoute, entre autres, à ma bibliothèque musicale du LAWRENCE ARMS, du REEL BIG FISH, du PENNYWISE, et du THE APERS. L'entrée est un peu chère, mais ce soir on retrouve un grand groupe américain : THE HEAT TAPE, avec des membres de THE COPYRIGHTS et de DEAR LANDLORD. Le concept du groupe est assez osé : on reprend la base du punk rock américain, on fait un enregistrement pourri et on met ça sur CD. Et pourtant, c'est du grand art ! Leur album comprend 13 titres, ce qui représente 13 hits ! Mais pour l'instant, on a le droit à un bon petit apéritif pour commencer : les IDIOT TALK s'apprêtent à jouer. Je ne les connais pas très bien, même si je les ai connus sous le nom de COFFEE MUG. Mais je ne peux pas nier qu'ils se sont considérablement améliorés depuis cette époque. J'ai pu reconnaître «Summer vacation in Mikonos» et «Where is the fun ? - Keep your cross». Le chanteur gueule comme un taré dans le micro, comme si c'était le dernier concert de sa vie. Le groupe balance un punk hardcore qui fait vibrer les murs et les tripes. Des groupes comme ça, on n’en voit pas souvent ! Après un très bon concert de leur part, je suis impatient de voir les HEAT TAPE en action ! Et je ne suis pas déçu : presque tout leur album est compris dans leur set list, de leur love song «Oh Camilla» à leur titre le plus bizarre : «Quotes from an unoppened letter». Je découvre aussi quelques titres de leur nouvel EP sur vinyle 7'' que je compte bien acquérir tout à l'heure. Le groupe n'est pas super violent, ça nous permet de passer une soirée tranquille et de nous remettre de nos émotions dues au groupe précédent. A la fin, on a même eu droit à une chanson en rappel. Le concert se termine, tout le monde quitte le bar, et je monte dans le van des HEAT TAPE, qui au passage pue la mort, pour les amener chez Flow, où ils vont dormir ce soir. Une bonne fin de soirée en perspective. **DeWarlaing Jr**

On les présente comme "ultra low-fi" (pour ceux qui sont ignares comme moi, il y a la définition sur Wikipédia), enregistrant leurs trouvailles sonores dans une caravane de chasseur avec un magnéto à cassettes. C'est un fait que les HEAT TAPE auraient pu nettoyer les têtes de leur Philips (sans doute un N2203) et prendre une C-60 au dioxyde de chrome voir de platine avant d'enregistrer. Cette facette des HEAT TAPE est réservée aux chaînes hifi qui supportent encore et contraste avec les HEAT TAPE en live. C'est plutôt propre et foutrement intéressant sans tenir compte du fait que le bassiste fait rêver les filles avec son look Brad Pitt. Et pour nous plonger dans l'american way of life, les IDIOT TALK nous ont rappelé qu'il fut une époque où les skateurs faisaient aussi du hardcore. Assurément, le chanteur des IDIOT TALK a la foi. Il assure le spectacle en se balançant d'avant en arrière comme un culbuto. Derrière, c'est plus calme mais, serrés comme des sardines, ils n'avaient pas vraiment la place pour s'exprimer autrement que pas des notes. Les IDIOT TALK ont du tomber sur un gros paquet de K7 et de vinyles des grands frères qui écoutaient les hardcoreux-skateurs américains de la première heure. Ils s'en inspirent, morceaux qui dégomment, suffisamment courts pour ne pas devenir chiants et quelques bonnes surprises comme le changement de vitesse dans le dernier morceau où j'ai carrément eu l'impression qu'il sont passés de 33t en 45t, cassant une linéarité sonore qui voulait à tout prix s'installer. Après les faux ricains, voilà les vrais ! Ces rois de la caravane en sont sortis pour atterrir à l'Imposture sous l’œil bienveillant du Jésus cloué sur le mur. Franchement, au début, je n'ai pas trop compris. Des ballades pop pour bobos hipsters toutes calmes, du genre à ne pas rameuter la flicaille (de toute façon, elle était occupée avec le Sarko qui baratinait au Zénith). Et puis, le concert a pris des sonorités différentes, plus tordues, plus psychés, garage allant même jusqu'à puiser des riffs SEX PISTOLSiens, tout en gardant des mélodies imparables. The HEAT TAPE m'ont fait tout de suite penser aux LOVERS! Même ambiance, même soin dans les refrains, même tension dans le concert. Les Amoureux viennent de Chicago, les Chauds de la Bande, du coin des Grands Lacs. A se demander si une brume pop garage pleine de subtilités ne flotte pas sur le lac Michigan. **Frédéric Loridant**

vendredi 17 février 2012

THE CYMATICS [ZA] - JIMI WAS GAIN [FR/BE] @ THE REVENGE PUB, LILLE, FR - 17/02/2012
>> Bon on est là super à l'heure, et pourtant ça nous empêchera pas de rater la quasi totalité de JIMI WAS GAIN, mais la seule chanson que j'ai entendu avait un son dégueu donc pas trop grave d'avoir raté le concert, ça sera pour une autre fois, le duo lensois/montois passe assez régulièrement dans le coin. C'est au tour des sud-africains de THE CYMATICS (avec des gars de THE MOCHINES dedans), ça joue super bien, c'est carré mais c'est toujours la même chose. Ah nan, une chanson speed cool... merde une balade... ah ça redevient toujours la même chose, un bon groupe mais qui gagnerait à se diversifier un peu plus... une bonne soirée avec les copains même si la fatigue se faisait sentir... ce qui explique peut être aussi mon manque d'enthousiasme... **DeWarlaing**

>> Un nouveau va-et-vient entre le Sélect et le Revenge pour me retrouver dans ce dernier, les DEAD ASTROPILOTS n'étant pas encore en place. Dans la cave, les CYMATICS lancent la grosse artillerie pas aidés par la sono défaillante. On en était presque à écouter du speed rock sur un téléphone portable, volume à fond, la seule différence étant le nombre de décibels. Le mélange de Ross Kerten (LA DONNAS / MOCHINES), Magnus Sellegren (The DIALTONES / DUMBELL) et Alessandro Della Ratta (RAY DAYTONAS / The HOMEBREAKERS) ne pouvait qu'être détonnant ! Du pur rock and roll super speed malheureusement trop souvent réduit à une bouillie sonore par cette saleté de sono. Le bruit n'a pas empêché d'enflammer les troupes présentes et cela dès le début du concert. Pour la suite, je ne peux faire confiance qu'aux CYMATICS qui ont écrit sur leur fessebouc Lille was a blast! .... Tant mieux ! Mais moi j'avais filé au Sélect pour terminer avec les DEAD ASTROPILOTS. Les choix sont parfois difficiles à faire mais pour mes oreilles ce fut le bon. Pour le reste aussi d'ailleurs. **Frédéric Loridant**

samedi 4 février 2012

LES 3 FROMAGES – LISA A PEUR – BEN & NUTS – FLOW – TIM HOLEHOUSE [UK] WHOOPERS @ LE SHAKA LAKA, HAZEBROUCK, FR – 04/02/2012
Il fait froid, la neige vient de tomber, mais on se motive pour bouger car ce soir c'est samedi soir et c'est concert au Shaka Laka. Je pars avec mes potes Stevo, Mehdi, Druon et Aurél en R5 pour aller voir la deuxième orga de Irrévérence Asso. Il y avait 4 groupes de programmés à la base et FLOW et TIM HOLEHOUSE se sont rajoutés peu de temps avant ce soir. Cette soirée s'annonce longue, tant mieux ! On arrive au bar et on constate que peu de monde a bien voulu se bouger : on comptabilise à peine une vingtaine de personnes sans compter les groupes. J'espère que ceux qui ne sont pas venus ont une bonne excuse, genre être à Dunkerque pour LA DISPUTE. C'est un coup dur pour l'asso qui organise. Le premier groupe s'installe, c'est BEN & NUTS qui s'apprêtent à jouer. Ils jouent en acoustique, c'est cool, ça permet de commencer la soirée en douceur et me permettre de manger tranquillement. J'ai tout de même du mal à apprécier la voix principale... Peut être que les morceaux auraient eu un meilleur rendu avec un chant poussé une octave plus haut. Ils jouent leurs compos en glissant quelques reprises dans leur set list. On reconnaîtra au passage du NINA'SCHOOL « Mr. Antikidz ». Après eux, c'est au tour de TIM HOLEHOUSE qui part en tournée avec FLOW le lendemain. C'est un type qui joue seul avec sa guitare acoustique. Il attaque fort avec une chanson a cappella qui nous met une grosse claque avant de continuer avec sa gratte. Il fait des morceaux qui sonnent un peu folk et blues, c'est sympa, il a une voix qui colle bien à ce qu'il joue, juste assez rauque. Certains ont trouvé que ses chansons étaient trop répétitives, mais personnellement j'ai beaucoup aimé. Je sens que je vais faire un petit tour au merch' avant de partir. Pour la suite, c'est FLOW qui prend le relais. On ne le présente plus, je me demande même s'il y a des gens dans l'assemblée qui ne le connaissent pas... A peine une chanson de jouée et une corde est pétée. On patiente 5 minutes le temps de la changer, et c'est reparti. Parmi les chansons, on retrouve celles reprises par CORBILLARD, comme « Les oiseaux se posent pour mourir », ses compos comme « Song for my friends » ou encore, l'endroit lui oblige, « Le Shaka Laka mon pote », et on finit avec une petite reprise de NoFX , « Linoleum », où tout le monde chante en choeur. Fini l'acoustique, place à l'électrique avec LISA A PEUR. Leur concert est assez approximatif : il y a des oublis dans les paroles, quelques fausses notes. Jessica (la batteuse) nous a même avoué que c'était en regardant Druon chanter les bonnes paroles qu'elle arrivait à se repérer dans le morceau. Le reste était tout de même très bon, Ben (le chanteur/guitariste) a réussi à gommer ses oublis et ses lacunes avec une bonne présence scénique : il saute partout, il fonce dans le public et interagit pas mal entre les chansons. Le concert se finit, le groupe range le matos et Ben vient nous voir Mehdi et moi pour se plaindre de sa prestation. On le rassure, lui fait un câlin, et LES 3 FROMAGES commencent leurs balances et vont bientôt débuter. Eux ils font dans le débile, mais j'aime ça ! Ça bouge, ça échange les instruments et ça dit des conneries. Parmi les chansons, on retiendra essentiellement « Avast ! » qui commence par la fameuse phrase “la base virale VPS a été mise à jour”. Les chansons geek, ça marche bien. On écoutera aussi « Que j'aime tes fesses », même si l'assemblée était plutôt masculine. Les bretons finissent leur set avec leur classique « Tartiflette » histoire de nous quitter avec le morceau qui était sûrement le plus attendu de la soirée. Il est déjà plus de minuit, on discute un peu autour du bar, et on ne va pas voir WHOOPERS (désolé!) pour cause de grosse fatigue. Je repars avec le CD live de LISA A PEUR, le split 7” de TIM HOLEHOUSE et GIPSY RUFINA, et l'album de CORBILLARD que je n'avais toujours pas acheté. Bilan de la soirée : une vingtaine d'entrée, 5 groupes, des découvertes, une corde pétée, quelques oublis, de l'humour et beaucoup de bières. Merci à Irrévérence Asso pour l'orga, vous caressez le sublime ! On espère qu'il y aura plus de monde la prochaine fois. **DeWarlaing Jr**

mercredi 1 février 2012

ARCTIC MONKEYS [UK] @ LE ZENITH, LILLE, FR – 01/02/2012
Allez!!, deux invits pour ce concert, bah on ne va pas se priver, on va voir ce que ça donne sur scène la musique commerciale. Bon, y'a pas à chier, c'est blindé... même à 35,20€. On ratera la première partie, MILES KANE, on préférera le « Petit Journal » de Yann Barthes. On rate même pas le début des anglais d'ARCTIC MONKEYS, bon ça hurle dès leur entrée sur scène, ça commence avec 5-6 chansons aux accents très pop avant d'enchainer sur leur tube « I bet that you look good on the Dancefloor », seul morceau que je connais du groupe. Ça enchaîne avec un duo de chépa trop qui. Niveau jeu de scène, bah c'est marrée basse... ça bouge pas pour un sou, ça enchaîne les morceaux avec quelques balbutiements entre chaque chanson. Dès que le chanteur lève les bras... ça hurle. Pourtant, j'ai pas l'impression que le public s'éclate, aux vues des quelques bras (appareils photos & co) et quelques têtes qui bougent, on ne comprend pas trop l'engouement du public entre chaque chanson. Aline & moi, bah on se fait chier, alors on arrêtera le massacre au bout de 40 minutes... Une soirée bien décevante. Le Zénith ne me réussit pas, mon dernier passage était pour THIN LIZZY & ZZ TOP et j'avais été déçu ce soir là aussi. Le Zénith n'aurait-il pas d'âme ? Je commence à en avoir la certitude. **DeWarlaing**