mardi 30 octobre 2012

UNION JACK - SATURN - SUMO SURFING CLUB @ CANADIAN CAFE, TOURS, FR - 30/10/2012
En ce mardi 30 Octobre, de passage dans la famille vers Angers, je décide de faire une surprise à Befa qui organise une date sur Tours pour nos potos d’UNION JACK !
Après des retrouvailles émues avec les Union, Befa et le patron du bar, me voilà en train de serrer la pince aux gars de SUMO SURFING CLUB. Je leur parle direct de leur dernier concert sur Lille ou apparemment leur prestation n’était pas au Rendez-vous (dixit Alex DxWJr) mais je leur parle surtout du « Bad Buzz » qu’ils ont créé sur ce même site de live-reports « Acouphènes! » en essayant de se défendre de la plus mauvaise des manières. Je ne rentrerai pas dans les détails de ce qui a été dit mais tu peux aller voir de toi-même la section commentaire du live report de SUMO SURFING CLUB à la Rumeur de Lille.
Je me rends vite compte que les mecs paraissent tout de suite moins cons et moins méchants que ce qu’ils ont pu laisser comme impression. Je sens une sorte de honte rien qu’à l’évocation du sujet et les mecs avouent s’être comporté comme des abrutis. On me demande de passer une sorte de petit méa-culpa via ce live-report à l’encontre de Dew Jr notamment. N’étant pas un mauvais bougre, c’est ce que je m’empresse donc de faire maintenant.
Bref, le concert commence. Les SUMO SURFING CLUB se mettent en place avec notre Mehdi Lala régional à la gratte désormais. Je loupe les 2 premières chansons mais reconnaît de loin une reprise de NOFX. De loin, ça sonne pas trop mal donc je rentre. Le concert ne durera que 8 chansons dont 2 reprises. Ce que je peux en dire en toute franchise, c’est que c’est pas encore ça, c’est clair mais c’est pas non plus dégueulasse, loin de là. Le Mehdi a fait des progrès à la gratte, S’ACCORDE même , bouge ce qu’il peut sur scène (c’est pas très naturel mais on voit qu’il a envie) et se démerde plutôt pas mal sur la 2ème reprise de Nofx (seing double at the triple rock). Le batteur fait quelques pains mais c’est plutôt toujours dans le temps. Le bassiste est un peu transparent tant au niveau du jeu de son manche que du jeu de scène mais reste propre et le chanteur, bien que volontaire, ne me conquit pas. Les cris sont trop poussifs, l’accent est très prononcé et la voix est extrêmement forcée, ce qui parfois me fera même marré avec Ben d’Union (désolé je balance) notamment sur la reprise de NOFX. Bon, en tout cas, malgré quelques débuts de compos un peu loupés, des efforts à faire dans la composition encore trop simpliste et 1 compo très mauvaise (qui commence par une reprise d’une chanson de variété, désolé je ne me souviens plus du nom), le live est plutôt plaisant et honnêtement, pour une première partie ils ont fait le taf ! Du taf, c’est évident qu’il en reste pas mal mais c’est honnêtement sur la bonne voie et leurs potes présents dans l’assemblée apprécient et le public se chauffe.
Aux SATURN de rentrer en scène. Je vais être honnête, je n’ai pas été très assidu à leur live pris par l’effet de la bière et quelques discussions avec des potos que je n’avais pas vu depuis un petit bout de temps. J’ai donc vu soit le live du fond de la salle, soit écouté depuis l’extérieur mais bon je les avais déjà vu, donc le mal est moindre…
En tout cas, de ce que j’ai entendu de moi-même et de ce que les gens m’en ont dit, le live était bien. Les chansons s’enchainent bien et les mecs (ou nanas) font le taf sur chacun de leurs instrus. Désolé, j’ai pas grand chose à rajouter, la prochaine fois, je serai devant.
Au tour maintenant des UNION JACK. C’est la première fois que je les vois avec leur nouveau batteur. Le concert commence par Some Hope tout en douceur… Le nouveau batteur est carré mais ne frappe pas sur la caisse claire (un peu de timidité en début de concert ?) et le public a un peu de mal à rentrer dans le set. Le concert se met en route et on commence à apprécier. On arrive ensuite sur le tube Life is Peachy (3ème ou 4ème compo du live) et manque de bol, l’ampli basse de Ben se met à déconner. Pas de basse sur toute la compo… Et merde ! Putain je me dis qu’ils doivent en avoir pris un coup et je redoute le reste du live… Je regarde le public et lui qui commençait à rentrer dedans vient de se refroidir d’un coup… Pas de chance.
Les UNION JACK ne se démontent pas et commencent à enchainer les songs de leurs 2 derniers albums. Ca monte en puissance et le batteur commence à se lâcher. Les morceaux sont carrés, les voix s’enchainent avec leur puissance habituelle. Tous les tubes sont passés en revue et ça joue bien. Tom et Ben en frontal se renvoient la balle et Romain à la batterie se lâche de plus en plus avec des roulements nouveaux et un peu plus d’impro qui rendent les morceaux bien pêchus ! Le public a un peu de mal à prendre, sûrement un peu éteint à cause du début du live. La fin du live se fera avec un petit « outta my head » de leur premier EP, une compo qu’ils n’avaient plus joués depuis au moins 3 ans qu’ils réussiront à la perfection !!
En conclusion, un live qui a assez mal commencé pour les Jacks mais qui se conclut bien. Il reste encore un peu de travail pour trouver une cohésion parfaite sur scène avec Romain afin qu’il puisse se lâcher et enfin jouer son propre jeu à lui en live.
Pas besoin de vous expliquer la fin de soirée qui se terminera par un énorme crane. On retrouvera à 5h du matin, dans la cuisine de Befa, le Loki qui après avoir mis de la sauce tomate dans les pates avant de les avoir égoutté aura fini par s’éteindre sur le lieu même de son chef d’œuvre culinaire, qu’il n’aura bien évidemment même pas eu la force de toucher avec 73 appels en absence de sa dulcinée… lol
Excellente soirée. Merci aux groupes, merci à Max du Canadian pour ses Shooters et merci à Befa et Brice Goat Cheese d’avoir organisé cette date. **Skal**

vendredi 26 octobre 2012

DIEGO PALLAVAS - NINA'SCHOOL - SATURN - LITTLE BOX @ LE WARMAUDIO, DECINES, FR - 26/10/2012
En ce pluvieux Vendredi 26 Octobre où il est dit qu'à la Saint Armand sont mûrs les glands, le Warm'audio accueille quatre groupes ! Aucun lien avec la phrase météorologique sus-mentionnée, puisqu'il s'agissait des loubards de DIEGO PALLAVAS, des écoliers de NINA'SCHOOL, des geeks terriens de SATURN et des petits LITTLE BOX.
Et ce sont ces derniers qui, les premiers, s'élancent. Courageux, malgré le peu de personnes qui ont réussi à se motiver à venir, ils envoient leur punk rock bien senti avec des élans d'émo. Les gars balancent leur son comme si la salle était pleine à craquer et ça fait plaisir. Fly Away, Michto Punk et les autres titres de leur premier EP y passent et ils nous foutent une chasse en sautillant comme des abrutis sur la scène. Bonne énergie, ça réchauffe et ils décrochent même quelques hochements de tête à un public disséminé. Ça envoie bien la patate.
Au tour des SATURN maintenant de prendre possession de la scène. C'est un groupe que j'ai déjà vu il y a un mois presque-tout-pile au This is my Fest 2 et qui m'avait déjà foutu une claque aux tympans. Toujours aussi crissants ils chauffent la place à coup de crachats bien sentis et de chœurs efficaces. Entre temps la salle se remplit et la foulounette (petite foule) devient de plus en plus compacte. Et ils faut dire que les mecs enchaînent dare-dare sans pause. D'où certainement le petit moins du milieu de set. Mais la promesse d'un beerpong post-concerts leur redonne la patate et ils finissent de dérouler leur set bien punchy. Câlissant.
Et les NINA'SCHOOL prennent le relais et enchaînent avec la partie du concert chantée en français. La salle s'est maintenant remplie et ils dégainent leur punk rock bien énervé. Du punk, des mots croisés, des sentiments, De travers et Tom s’enchaînent parfaitement et le public lance enfin les woho qui vont bien. Bonne ambiance. Antho, le nouveau batteur du combo, me troue juste le cul avec son jeu de batterie complètement déchaîné et je bugge pendant cinq minutes à le regarder, mine déconfite. Je crois que je suis amoureux.
Affublés de leur tenues de rockers losers habituelles les DIEGO PALLAVAS débarquent sur scène devant un parterre de pleutres chauffés à blanc. Les morceaux du nouvel album comme Je suis sang ou L'ordre du pire s'enchaînent bien avec les anciens et le public scandent les paroles gaiement. Climax pendant les tubes que sont Elle et Lui ou Boulevard des allongés et Vosgian Force finit d'achever le public. Les demi-vieux assurent.
Encore une soirée de type cool à l'actif du combo Ufo Prod vs Culture Punk ! **Erick Culture Punk**

jeudi 25 octobre 2012

CORBILLARD  [BE] - BURNING LADY @ LE MONK'S CAFE, LILLE, FR – 25/10/2012
Ce soir, c'est jeudi soir, et c'est soirée concert au Monk's Café. C'est la première fois que j'y vais, pourtant l'endroit n'est pas loin de chez moi. Ça a l'air très sympa comme endroit : il y a un bar au rez-de-chaussée et la scène se situe au sous-sol. La clique habituelle des concerts est déjà sur place et... Oh, surprise ! Il y a même des gens qu'on a pas vus aux concerts depuis fort longtemps. 
Je paie l'entrée et j'ai le droit à un « RT » écrit au marqueur sur l'avant-bras. Pourquoi « RT » ? Pour Ripoll Thomas, le batteur des BURNING LADY. Tiens, d'ailleurs en parlant d'eux ce sont les premiers à jouer ce soir. Il est environ 21h et le concert commence. Apparemment, Mulder (le guitariste) s'est mis à faire des chœurs. Il a l'air d'avoir plus d'assurance aussi : avant il rester assez en retrait, c'était le nouveau du groupe, maintenant il se met aux chœurs et il bouge pas mal sur scène. Le son de la salle est vachement bon ! Je m'attendais pas à ce qu'une salle aussi petite ait un son pareil. C'est con, on repère aisément les quelques fausses notes comme ça. Les chansons s'enchaînent bien, il n'y a pas de grande pause entre les morceaux. Avant le lancement d'un morceau, Ripoll change son habituel « 1-2-3-Let's-go ! » en « Cor-bil-lard-Let's-go !» mais ça passe inaperçu auprès du public (ce n'est qu'après le concert que j'en ai été informé). Le public bouge assez dans la salle, les têtes bougent bien et on entend l'assemblée chanter. C'est bizarre, sur une chanson, « Monday in the sun », je sens qu'il y a un truc de changé. Effectivement : Mulder a fait quelques réarrangements sur le morceau, ça passe vraiment bien ! On passe au skacore maintenant et Flow débarque sur scène pour accompagner Sophie au chant. Le rendu est plutôt bizarre : Flow fait des gueulantes tandis que Sophie chante comme à son habitude, avec une voix bien plus douce. J'ai pas vraiment accroché. Une reprise de rock'n'roll s'ensuit (« Stupid cupid » de CONNIE FRANCIS, merci Wikipédia...), puis on parle au morceau chanté en espagnol par Alex. Problème, son micro n'est pas assez fort, solution, c'est Sophie lui tend son micro. En gros Sophie joue le rôle de pied de micro (Mauvaise blague : ce n'est pas pour autant qu'elle est conne comme un pied !). Encore quelques chansons bien connues des habitués et le concert se termine. C'était cool, mais j'ai pas trouvé le set aussi bien que les fois précédentes. On patiente tranquillement dehors. On patiente même beaucoup, qu'est-ce qu'il se passe ? Il semblerait que le groupe suivant ait besoin d'une rallonge pour je ne sais quoi, donc Flow est parti en chercher une chez lui. Ça y est, le problème technique est résolu ! On va pouvoir passer à la suite. 
C'est CORBILLARD qui s'occupe de clôturer la soirée. Flow et ses potes belges se ramènent sur scène et balancent le son. Woh ! Ils se sont carrément améliorés depuis la dernière fois que je les ai vus en concert les gars ! C'est carré, j'ai pas repéré de fausse note (à moins que mon cerveau ne les corrige automatiquement, allez savoir...), ça s'enchaîne, y'a pas de temps mort, c'est vraiment bien ! Le public a le droit de se faire cracher de la bière à la tronche par le bassiste et Flo' (pas le Lillois hein, l'autre). Pour ceux qui ne savent pas, CORBILLARD c'est trois chants : Flow et Flo' qui se passent le chant dans la plupart des chansons, passant de voix claire à voix rauque, et un chant hip-hop mené par le bassiste. Les trois voix se complètent vraiment bien. Leur délire, c'est la mort, pourtant les morceaux ne sont pas super sombres. Pendant le set on entend les compos de Flow version électrique telles que « 2012 » ou « Song for my friends », des chansons propres au groupe, comme « A voix cassée » et « Même Joueur joue encore », ou encore des reprises avec « Close to me » de THE CURE et même « Territorial pissings » de NIRVANA. Dans le public, il y a carrément des pogos qui se forment malgré la température ambiante déjà très élevée. Le groupe annonce ça dernière chanson... Ah bah non en fait ils en font encore une autre après.. Et ensuite ils réannoncent le morceau final. Et après ce « morceau final », devinez quoi ? Encore une dernière chanson est annoncée ! Vous croyez que c'est fini ? Bah non, il y a encore un ultime morceau qui suit ! Et là par contre, le set est terminé. Quatre fois que la dernière chanson a été annoncée. Le concert de ce soir se terminera donc avec Flo' et le bassiste faisant un crachat de bière synchronisé et Flow réussissant à slamer avec sa gratte dans le public. Hé bien, les CORBILLARD ont envoyé du lourd ce soir ! Je ne trouve rien à redire sur leur prestation. Je finis tranquillement la soirée au bar avec les copains, puis je repars tranquillement chez moi. Le Monk's Café est définitivement une adresse à retenir ! **DxW Jr**

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samedi 20 octobre 2012

COCKNEY REJECTS [UK] – 8°6 CREW – LE PRINCE HARRY [BE] – BURNING LADY – CHERRY & THE BOMBS [BE] @ ESPACE GEORGES TRUFFAUT, LIÈGE, BE - 20/10/2012
Direction Liège pour une soirée placée sous le signe du street-punk... ce soir c'est avec les légendes de COCKNEY REJECTS qu'on a la chance de jouer !!! en prime 8°6 CREW et leur skinhead-reggae plus 2 groupes belges. On arrive 1h15 après le RDV... bon on va mettre ça sur le dos de la DDE belge et leurs travaux à la con avec des portions sur autoroute limitées à 50km/h... résultat 3h15 pour relier Lille à Liège... La salle est vraiment jolie. Le premier groupe de la soirée balance, CHERRY & THE BOMBS, avec un nom pareil, ça ne peut qu'être un girl-band... bingo, on a le droit aux RUNAWAYS belges... ça a l'air pas mal, ça joue bien mais la chanteuse a le don de me faire froncer les sourcils... rajoute à ça un son pas gégé mais alors pas gégé du tout, bah ça donne un rendu bof... c'est con. BURNING LADY sera le deuxième groupe de la soirée, la gente féminine bien représentée et c'est pas pour déplaire à ces messieurs les crânes rasés... hein messieurs !!! Le set me plait pas du tout, le son, bordel, y fait quoi le mec... ça fait que sur scène, ça s'entend pas donc forcément... ça fait des pains. Un soucis technique à la basse, un chant qu'on entend que si tu te situes derrière la console... bref, pas les bonnes conditions pour faire un set explosif. Bordel, j'ai peur pour la suite. J'ai envie d'une pizza, LE PRINCE HARRY en fera les frais, je profite de mon laissez passer (toute sortie est définitive... sale) et je file bouffer, je tombe sur de vielles connaissances, sacré surprise, on boit. De retour à la salle, le groupe fait ses dernières chansons. Le son est toujours aussi crade, no comment. C'était un trio qui fait du punk-electro. Place aux parisiens de 8°6 CREW, toujours le même ingé-son... bon le skinhead-reggae, c'est plus tranquille, il arrivera peut être à sortir quelque chose de correct... (24€ l'entrée ça fait ch(i)er, t'as le droit au moins à un son correct nan?) & comme par magie, on arrive enfin à voir un concert avec un son correct, les parisiens enchaineront tous leurs tubes avec un petit morceau de SURVET SKIN en plus, ils ont capté la recette qui plait aux skinheads qui ont passé le concert les bras levés sur chaque refrain. Ça fait du bien de les revoir, j'ai kiffé. C'est au tour des légendes anglaises et à leurs hymnes « We Are The Firm », et « Oi Oi Oi » (première chanson où on entend le fameux Oi!). Autant dire qu'ils sont attendus au tournant. Le public ayant fait le déplacement de toute l'europe, la présence de la HELL-SIDE (hools antifa du Standard de Liège), l'ambiance est chaude !!! Sur scène les cinquantenaires ont rien perdu de leurs folles jeunesses, ils assurent on ne peut mieux, la guitare est surpuissante, pas un pet de travers, la basse percutante, le batteur (pas sur qu'il soit d'époque celui-là) taille ses fûts à coups de baguettes. Et devant, au chant, Jeff « Stinky » Turner, n'arrête pas de courir dans tous les sens, donnant une prestance encore plus forte. Le set est magique, le public est aux anges. Au milieu du set, le public et rincé mais les COCKNEY REJECTS connaissent le truc pour faire remonter le bazar... un set qui m'a foutu une sacré claque, surement une des plus grosses cette année même si j'ai rien compris à ce qu'ils racontaient avec leur accent Cockney de M... **DxW** 

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vendredi 19 octobre 2012

2 SICK MONKEYS [UK] - DELAWARE KEEP THE BLUES HEAVY - T.A.KO @ LES SIX ROSES, LILLE, FR – 19/10/2012
Vendredi soir, c'est le début du week-end, donc forcément on va faire la fête. Et ça tombe bien, ce soir il y a la toute première orga de PSP Production (Party Slip Passé, par sûr pour l'orthographe mais bon... composé de Skal, Seb et Loubi) et c'est à deux pas de chez moi ! J'arrive, je salue les copains, on entend les balances du second groupe de la soirée et déjà un voisin vient faire un petit topo sur le volume. Aïe ! On lui explique gentiment qu'à 22h30 pétantes le concert est fini, le voisin repart rassuré et on attend le début du concert. Et on attend longtemps : le type qui est censé jouer en premier n'est pas à l'heure, il est même très en retard ! Lorsqu'il arrive, on lui annonce qu'il ne jouera pas très longtemps, pour que les autres groupes puissent jouer autant de temps que prévu. Bah oui, 'fallait arriver plus tôt. T.A.KO s'installe donc. C'est impressionnant de voir que pour une seule personne le type a une basse et quatre pédales à effet. Quatre ! Je suis vraiment curieux de voir ce que son set va donner. Sur le flyer, à côté de son nom, il est écrit « Impro basse ». Ça y est, le mec s'est installé et commence à jouer. Son son est très étrange, il joue en impro par-dessus de la musique pré-enregistrée. Il joue vraiment bien de la basse ! Les lignes sont techniques, propres, y'a rien à redire dessus. Je trouve que le tout donne un rendu assez psychédélique. Le son de la scène est vraiment crade, d'après Jérem' il sort directement d'un ampli de guitare. Ah oui, c'est pas le plus optimal, effectivement. Il n'y a aucune parole dans les chansons de T.A.KO, c'est vraiment uniquement de l'impro basse, pure et dure, et... Mais... Mais qu'est-ce qu'il fait ? Le mec prend une paire de ciseaux et la fait parcourir le long des cordes de sa basse (avec le manche, hein ! Pas avec le côté tranchant, 'faut pas déconner non plus !) . Whoah, là on ressent carrément l'influence psychédélique sous LSD ! Le rendu est vachement dissonant, j'aime pas vraiment cette partie de l'impro... Retour aux doigts ensuite pendant environ 5 bonnes minutes. On a l'impression que le mec ne joue qu'un seul et unique morceau mais en fait, c'en est plusieurs mis bout à bout. Et là, encore un objet insolite apparaît : un jouer électronique de la marque Lansay. Le type joue avec le jouet et les spatules, dingue ! Je ne sais pas trop quoi penser. A ce moment là, musicalement j'accroche pas. C'est plus qu'une impro basse, c'est une expérience musicale. Mais à la vue de ce qui se passe sur la scène, je ne peux pas résister à l'envie de voir comment il joue de ce truc électronique bizarre. Vraiment très étrange. Son set se fini, c'était assez court, mais très étonnant ! J'essaye de connaître le nom de son instrument bizarre, mais le gars me répond qu'il ne connaît que la marque du jouet. Tant pis. 
Place au groupe suivant qui lui est beaucoup plus classique : DELAWARE KEEP THE BLUES HEAVY. C'est du blues punk que nous offrent là les nordistes. Encore quelque chose de bien curieux. Le trio classique : guitare/basse/batterie. Le rythme est bon, ça swingue, j'aime bien, c'est bien foutu, mais je n'accroche pas trop au style non plus. Les musiciens sont plutôt bons, les riffs de gratte sont vraiment biens trouvés, les lignes de basse aussi. Leur son ne m'attire cependant pas assez. Disons que ce n'est pas quelque chose que j'écouterais tous les jours. Je sors pour discuter avec mes potes pendant un moment, puis je reviens pour la fin du set. Le public à l'air d'aimer en tout cas. Pour la fin, on a le droit à une reprise de Chuck Berry : « Johnny B. Goode ». Bien plus dynamique que la version originale, on chante tous ensemble le refrain. Le groupe s'apprête à terminer son set, mais le public en redemande ! Un a donc le droit à un rappel du groupe avant que la scène ne se libère. Je ne connaissais pas avant ce soir, mais ce fut une agréable surprise. 
Place maintenant aux anglais de 2 SICK MONKEYS. Encore une fois, la formation est bien étonnante : c'est un duo basse/batterie. Le chant est mené par le bassiste et les chœurs sont interprétés par le batteur. La section rythmique est là, donc comment ça se passe pour la partie mélodique ? C'est très simple, la basse fait le boulot de la guitare. Et le bassiste joue pour deux, et il joue foutrement bien le salaud ! Il oscille entre lignes de basses techniques, accords saturés et solos mortels ! Avec lui dans le groupe, pas besoin de guitariste, c'est tout simplement impressionnant ! Je reste ébahi devant le jeu du bassiste. Skal va même jusqu'à le comparer avec Matt Freeman ! Si si, le bassiste de RANCID ! C'est vous dire le niveau du mec ! Niveau batterie on reste dans des rythmes simples et efficaces, on fait des breaks un peu techniques de temps en temps, mais on laisse à la basse son heure de gloire. On me dit aussi que le jeu de basse est très semblable à celui de THE RESTARTS. En effet c'est très ressemblant. Le set se finit déjà ? Merde, j'ai pas vu le temps passer ! Bah oui, il est déjà 23h... Un petit rappel ? Génial ! Encore un autre ? Oh oui ! Un troisième ? Roh, vous nous gâtez les gars ! Trois rappels d'effectués ce soir. Le concert se finit finalement vers 23h30 ! Ouf, le voisin n'est pas venu se plaindre. On se finit tous la soirée en se buvant des bières et en blablatant de tout et de rien. Cette première orga de PSP Production a commencé avec quelques couacs mais elle se sera finalement bien finie et j'aurais fait de très bonnes découvertes ! **DxW Jr**

vendredi 12 octobre 2012

HOGWASH - MIKE TV [UK] - THE VALVEENUS [CAN] @ L'IMPOSTURE, LILLE,  FR – 12/10/2012
Encore un concert à l'Imposture ce soir, même si la salle est toute petite, on adore l'endroit ! On fête les 10 ans d'HOGWASH ce soir, et c'est organisé par Tcheck l'Assos. Et pour entamer ce concert anniversaire, les canadiens de THE VALVEENUS sont là pour envoyer la sauce ! Je ne connais pas le groupe mais on m'en a dit beaucoup de bien. Il est un peu plus de 20h30, et ça y est, on attaque le concert. Dès la première chanson, le batteur se met torse-poil et autant les mecs que les meufs s’émerveillent devant la montagne de muscles qui se dévoile sous nos yeux. Putain, il est baraque le batteur ! En plus il est beau gosse, il gère à la batterie, il a tout pour plaire ! Ça me donne presque envie d'être gay, tiens ! Il font du très bon punk rock : c'est carré, parfois technique, harmonieux. Apparemment il y a deux membres du groupes qui avaient déjà une autre formation qui a duré plus d'une dizaine d'année, on comprend déjà mieux pourquoi ils sont aussi bons ! Entre les morceaux dans le public, ça se vanne entre les groupes. Sur scène, c'est dynamique, souriant, on sent que le groupe est content de jouer, et d'ailleurs, nous aussi on est content qu'ils jouent. J'entends un morceau qui me semble familier... Mais... Oui ! C'est bien une reprise de BRUCE SPRINGSTEEN : « Thunder Road ». Un grand morceau rock'n'roll arrangé à la sauce punk rock, parfait ! Ah, vraiment les canadiens nous font passer un bon moment ! Le set se fini et on en profite tous pour prendre un peu d'air frais, parce que mine de rien, ça pu le fauve à l'intérieur. On attend sagement que le groupe suivant s'installe puis on revient voir MIKE TV sur scène. Le guitariste aux cheveux bouclés a vraiment un nez immense, comme je suis juste à côté de lui, je ne peux m'empêcher de le remarquer. Je pense que à côté de lui, même Sir Cyrano ne fait pas le poids. C'est promis, j'arrête de me foutre de la gueule de Vince avec son nez... Enfin... Au moins pendant deux semaines... Et encore, si il est sage. Bref, revenons-en au set des anglais. Certaines de leurs chansons me font énormément penser aux premiers SUM 41 ou encore à GREEN DAY (de l'époque de Dookie, hein ! Pas d'aujourd'hui... Mais si, vous savez... quand c'était bien...), notamment sur « Lie low, Lilo ». Ils ont la pêche sur scène, leur set est travaillé, y'a rien à redire. Ils font des morceaux plutôt simples, mais bien construits, et les chœurs sont bien foutus ! C'est du bon pop punk d'adolescents qu'on a là, ça me rend assez nostalgique même si je suis loin d'être vieux. Encore un bon groupe qui vient de jouer. Maintenant, place à la tête d'affiche ! Après 10 années d'existence, les HOGWASH débarquent sur Lille pour faire la fête ! Deux guitares, une basse et une batterie, et c'est parti ! Dès les premiers accords, c'est l'euphorie dans le bar ! Il faut dire aussi que Chamoule qui a fait le voyage avec le groupe est là ce soir et qu'il participe grandement à l'ambiance de la soirée. Et bam ! Les riffs, les chœurs, les solos envoient sec ! On essaye tant bien que mal de chanter le refrain de « Donna » dans le public. Ça s'excite autant sur scène que dans le public. Musicalement, ça fait très américain : les accords, la voix, la structure des morceaux, ça me fait assez penser à HOMEBOYS ou encore à LAGWAGON. Mais HOGWASH en live, c'est plus que ça ! Déjà qu'en CD ça envoie bien, alors en live, c'est encore mieux ! C'est fluide, c'est enjoué, c'est mélodique, bref, c'est beau. Le concert se fini déjà. On reste encore au chaud dans le bar avec une bonne petite bière à la main, en attendant le départ pour l'after chez Gaël. Ce soir, on aura eu une claque auditive et une claque visuelle, et ça, ça n'arrive pas tous les jours. **DxW Jr**


IL Y A AUSSI UN REPORT DE CE CONCERT SUR PUNKFICTION

jeudi 11 octobre 2012

COOPER [NL] - SONS OF BUDDHA - TRAILER PARK @ LE WARMAUDIO, DECINES, FR - 11/10/2012
En ce joyeux Jeudi 11 Octobre qui fêtent les Firmin et qui dit qu'en ce jour l'Hiver vient, c'était bien chaud. Le WarmAudio accueillait en ses murs les splendides COOPER accompagnés par les « FILS DE BUDDHA » et les mecs de TRAILER PARK.
Et ce sont ces derniers qui ouvrirent le bal nous envoyant leur punk tinté de pop dans les dents. Les mélodies accrocheuses à coup de riffs bien sentis. Entrée en matière bienvenue histoire de chauffer un public venu pour se dégourdir le bassin un soir de semaine.
Arrive le tour des SONS OF BUDDHA. Enfin, plus exactement, 33,3% de ceux-ci dans une formation acoustique à deux voix deux guitares inédite, pour l'occasion de cette mini tournée avec les COOPER. Les tubes s’enchaînent et comme à son habitude il faut que Forest fasse son intéressant et dans sa fouge, claque une corde ou deux. L'excuse pour lui de nous offrir une de ses compos dont il a le secret, le temps que son acolyte et roadie de frère lui change sa corde. Après quoi le concert reprend de plus bel à grands coups de The most important things are the smallest signs et de Vampire girl.
Le clou de la soirée arrive avec les légendes bataves de COOPER affublés d'un magnifique costume-cravate ficelle du meilleur goût. Et que celui qui n'a pas bougé ses fesses et tapé son pied en cadence lève son bras, que je le lui brise en deux. Les dandys nous posent un punk rock des plus classe comme ils le distribuent joyeusement depuis deux décennies déjà, passant par des tubes comme Mr. Me ou Right Now scandés comme il se doit par un public chaud comme ma grand-mère.
Encore une soirée de type cool à l'actif du combo Ufo Prod vs Culture Punk ! **Erick Culture Punk**


SUMO SURFING CLUB - WINRY ANSWER @ LA RUMEUR, LILLE, FR – 11/10/2012
On est tous déçu que TIM VANTOL ait annulé son concert en Belgique ce soir, donc on passe au plan B : concert à La Rumeur. Au programme, les copains de WINRY ANSWER et les Tourangeaux de SUMO SURFING CLUB. Le début se passe en compagnie des gars de Tours avec un set acoustique. On remarque tous un superbe Taz, le diable de Tasmanie, fait en ballon en plein milieu de la scène. Le problème c'est que c'est tout ce qu'il y a de superbe dans la salle : le set des SUMO SURFING CLUB n'est vraiment pas terrible... J'aime vraiment pas le rendu, je le trouve même très moche. Les fausses notes du guitariste et du bassiste se font entendre, l'accent anglais du chanteur est simplement atroce, et la batterie est beaucoup trop forte ! Je n'ai même pas aimé les chansons en elle-même : c'est le type quatre accords répétés en boucle, mais en mal fait... Quand j’apprends que le groupe rejoue en électrique après les WINRY ANSWER, je me dis que j'en ai assez vu en acoustique et que je peux monter au bar pour me rincer le gosier, en espérant que la version électrique sera mieux. Place ensuite au groupe local, les WINRY ANSWER montent sur scène, apparemment Arnaud a repris sa basse et Mathieu s'est mis à la guitare. Et c'est parti pour les chansons. Dès le départ je remarque quelque chose de bizarre : depuis quand il y a des groupies au concert de WINRY ANSWER?! Y'a deux filles sur le côté qui connaissent toutes les paroles de toutes les chansons par cœur, même le chanteur ne les connaît pas aussi bien... Les fausses notes se font entendre, c'est pas super carré, le rythme se perd de temps en temps... Déjà, je suis pas super fan de la musique, trop douce à mon goût... Le son est tout de même largement moins dégueulasse que celui du groupe précédent. Entre les chansons, les groupes se font des vannes entre eux, des private jokes qu'on ne comprend absolument pas dans le public... Bon, il est temps de retourner au bar en attendant le retour des gars de Tours... Les revoilà en électrique. Et après deux ou trois chansons... Bah c'est toujours pas ça... On en revient aux même erreurs qu'en acoustique, on a tout de même le droit à deux reprises de NoFX : « Seeing double at the Triple Rock » et « We called it America », mais c'est pas carré, c'est mal joué, et c'est mal chanté... Bon... Encore une fois... Après 4 chansons... J'ai pas vraiment envie d'en voir plus... Retour au bar ! J'en profite pour discuter avec les gars de WINRY ANSWER, et je repars finalement chez moi. Verdict du concert de ce soir : les gars, y'a encore beaucoup de boulot ! **DxW Jr**