BURNING LADY - ULTIMA RIPRESA [ITA] @ LA GUEULE NOIRE, SAINT-ÉTIENNE, FR - 19/04/2013
Vendredi 19 avril. Sainte Zita, le froid ne durera pas. Il est 19h17 et mon téléphone sonne. De l'autre côté c'est Simon. « Oi gros ! Ça te dit de se taper une mission à Sainté pour voir BURNING LADY ? ». Vingt minutes plus tard on est dans la voiture avec la musique à fond direction Saint-Etienne.
Au programme, bien sûr les somptueux BURNING LADY mais aussi les italiens de ULTIMA RIPRESA, PHASED et LE CLUB DES GENS SPECIAUX. Je ne connais rien mis à part les burning mais ça promet d'être cool. En plus, La Gueule Noire est une salle auto-gérée dont je n'ai entendu que du bien.
Drapeau basque en fond, pantalons bariolés de drapeaux rouges et noirs, le message des italiens est clair. Ils débutent par des chansons pour soutenir les partisans et autres prisonniers politiques. Minimaliste. La plupart du temps c'est à deux voix et en italien que ça chante. Devrais-je dire que ça scande même. Quelques ados attardés se risquent à pogoter un peu. Ils arrêtent vite. Ça sonne très crusty, c'est pas compliqué pour deux sous ; c'est brut. Message right in the buffet. Y a déjà pas mal de monde -ok c'est 22h passées quand même- et l'ambiance est plutôt pépère, c'est cool. Bon, j'ai fait italien LV2 y a environ un million d'années alors je pige presque que dalle à ce qu'ils me racontent, mais j'aime bien leur façon de me le faire. Et de ce dont ils parlent entre les morceaux en franco-italiano-kazakh je ne peux être qu'en accord avec le message. Tolérance. Pas de compromis face aux fascismes. Combat pour la diversité. Vivre ensemble. Et tous les topics périphériques aux idéologies libertaires et anarchistes. Ça me parle. Le seul bémol du set est le moment où ils font monter une meuf sur la scène qu'on entend pas. Mais comme dirait l'autre, c'est un détail dans l'histoire. Rigolo. Violent.
Le deuxième groupe est un groupe de stoner comme il en sort dix par semaine en ce moment. C'est pas spécialement mon truc. Next.
Arrivent les BURNING LADY. Là, ça va être autre chose ! Que ce soit clair, on a fait le déplacement pour les voir. Parce que j'avais pris une énorme claque la dernière fois au Warm'audio et que j'aime bien me faire frapper. Comme d'hab, ça envoie direct. Sophie (la chanteuse) est parfaite, les chœurs sont parfaits, Sophie est parfaite. Derrière, les mecs envoient le bois pour servir la voix erotico-couillue de Sophie. Et cette fille A des couilles, c'est sûr. Ça joue à cent à l'heure et leur fougue est communicative puisqu'il ne faut pas attendre longtemps pour que les gens bougent leur cul dans la fosse. Et puis, Sophie sait nous y inciter. Les refrains catchy, les punchline punchy et les mélodies dansantes entraînent toute la salle et ça devient un joyeux bordel de bières renversées. Ils joueront «Bonnies' lament » pour Simon, qui part toujours pisser pendant qu'ils la jouent alors que c'est une de ses préférées. Et une chanson contre l'homophobie pour poursuivre, ces temps-ci ça fait pas de mal de rappeler certaines choses. Ça continue à toute balle. La voix testostéronée de Sophie se marie DÉFINITIVEMENT parfaitement avec le son qui est éjecté derrière elle. Ça tape sec sur les instruments et ça joue vraiment à 20 000 à l'heure ! Je suis quasiment essoufflé en écrivant en essayant de les suivre et ma bière se réchauffe terriblement. C'est carré, en place, putain ça joue quoi ! Je ne suis pas déçu. C'est plus du tout une claque que je me prends là. C'est une raclée de bifles. Et un petit morceau sur un squat à Bilbao -les espagnols de la salle apprécient, et un petit morceau engagé le doigt majeur levé à la BURNING LADY.. et ça transpire. Ils ont compris qu'on était pas venu voir un stand-up, ça enchaîne sans meubler. Ça joue rudement bien et rudement tout court aussi. Le charisme de Sophie qui s’époumone défonce tout. C'est clairement encore meilleur que la dernière fois. Ça sulfate quoi. BURNING LADY, c'est efficace. Ça finit en apothéose en chœurs et en ho-woh. Un rappel néo-calédonien exotique avec des chœurs toujours efficaces. Merci. C'était une tuerie.
On ne regardera pas les prochains groupes, on a de la route et il est déjà une heure du mat' passée...
Une bonne soirée organisée par Mays Party and friends ! **Erick**
Au programme, bien sûr les somptueux BURNING LADY mais aussi les italiens de ULTIMA RIPRESA, PHASED et LE CLUB DES GENS SPECIAUX. Je ne connais rien mis à part les burning mais ça promet d'être cool. En plus, La Gueule Noire est une salle auto-gérée dont je n'ai entendu que du bien.
Drapeau basque en fond, pantalons bariolés de drapeaux rouges et noirs, le message des italiens est clair. Ils débutent par des chansons pour soutenir les partisans et autres prisonniers politiques. Minimaliste. La plupart du temps c'est à deux voix et en italien que ça chante. Devrais-je dire que ça scande même. Quelques ados attardés se risquent à pogoter un peu. Ils arrêtent vite. Ça sonne très crusty, c'est pas compliqué pour deux sous ; c'est brut. Message right in the buffet. Y a déjà pas mal de monde -ok c'est 22h passées quand même- et l'ambiance est plutôt pépère, c'est cool. Bon, j'ai fait italien LV2 y a environ un million d'années alors je pige presque que dalle à ce qu'ils me racontent, mais j'aime bien leur façon de me le faire. Et de ce dont ils parlent entre les morceaux en franco-italiano-kazakh je ne peux être qu'en accord avec le message. Tolérance. Pas de compromis face aux fascismes. Combat pour la diversité. Vivre ensemble. Et tous les topics périphériques aux idéologies libertaires et anarchistes. Ça me parle. Le seul bémol du set est le moment où ils font monter une meuf sur la scène qu'on entend pas. Mais comme dirait l'autre, c'est un détail dans l'histoire. Rigolo. Violent.
Le deuxième groupe est un groupe de stoner comme il en sort dix par semaine en ce moment. C'est pas spécialement mon truc. Next.
Arrivent les BURNING LADY. Là, ça va être autre chose ! Que ce soit clair, on a fait le déplacement pour les voir. Parce que j'avais pris une énorme claque la dernière fois au Warm'audio et que j'aime bien me faire frapper. Comme d'hab, ça envoie direct. Sophie (la chanteuse) est parfaite, les chœurs sont parfaits, Sophie est parfaite. Derrière, les mecs envoient le bois pour servir la voix erotico-couillue de Sophie. Et cette fille A des couilles, c'est sûr. Ça joue à cent à l'heure et leur fougue est communicative puisqu'il ne faut pas attendre longtemps pour que les gens bougent leur cul dans la fosse. Et puis, Sophie sait nous y inciter. Les refrains catchy, les punchline punchy et les mélodies dansantes entraînent toute la salle et ça devient un joyeux bordel de bières renversées. Ils joueront «Bonnies' lament » pour Simon, qui part toujours pisser pendant qu'ils la jouent alors que c'est une de ses préférées. Et une chanson contre l'homophobie pour poursuivre, ces temps-ci ça fait pas de mal de rappeler certaines choses. Ça continue à toute balle. La voix testostéronée de Sophie se marie DÉFINITIVEMENT parfaitement avec le son qui est éjecté derrière elle. Ça tape sec sur les instruments et ça joue vraiment à 20 000 à l'heure ! Je suis quasiment essoufflé en écrivant en essayant de les suivre et ma bière se réchauffe terriblement. C'est carré, en place, putain ça joue quoi ! Je ne suis pas déçu. C'est plus du tout une claque que je me prends là. C'est une raclée de bifles. Et un petit morceau sur un squat à Bilbao -les espagnols de la salle apprécient, et un petit morceau engagé le doigt majeur levé à la BURNING LADY.. et ça transpire. Ils ont compris qu'on était pas venu voir un stand-up, ça enchaîne sans meubler. Ça joue rudement bien et rudement tout court aussi. Le charisme de Sophie qui s’époumone défonce tout. C'est clairement encore meilleur que la dernière fois. Ça sulfate quoi. BURNING LADY, c'est efficace. Ça finit en apothéose en chœurs et en ho-woh. Un rappel néo-calédonien exotique avec des chœurs toujours efficaces. Merci. C'était une tuerie.
On ne regardera pas les prochains groupes, on a de la route et il est déjà une heure du mat' passée...
Une bonne soirée organisée par Mays Party and friends ! **Erick**
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