samedi 28 avril 2012

GROEZROCK FESTIVAL, MEERHOUT, BE – 28/04/2012
On part du concert qui s'était déroulé à Bruxelles et on part direction Meerhout pour voir un des plus gros festivals punk rock et hardcore d'Europe ! L'an dernier déjà la programmation envoyait du pâté, et cette année encore il y a du très très lourd. Rien que la tête d'affiche fait baver : RANCID! Histoire de se mettre dans le bain, on écoute les skeuds « Indestructible » et « Hooligans » qu'on a choppé à Bruxelles et on rêve en pensant à ce qui va se passer dans les 48 prochaines heures. Au bout environ une heure, on aperçoit les tentes utilisées pour les scènes du festival, on trouve le parking (10 € pour se garer, c'est quand même relou), on décharge les affaires et on file direction le camping. Il est 1h30 et il y a bien 15 minutes de marche entre le parking et le site du fest'. Sur la route on croise les festivaliers en train de faire la fête à grands coups de canettes. On arrive devant le camping, on chapiteau bracelet rose hyper flashy et on part en quête de nos amis lillois : Vince, Clément, Mathieu, Juliette, etc. Au camping aussi on trouve une grosse ambiance : les rares créteux font la fête, ça discute ou ça fait n'importe quoi, tout ça dans la joie et la bonne humeur. On trouve finalement nos amis au fond du camping, et on discute un peu avec eux avant d'aller monter la tente. On tombe sur de bénévoles qui nous interdisent l'accès à une zone de camping et nous demande de nous installer plus loin car il reste de la place ailleurs. Sauf que ailleurs c'est la tout ce qui ont la flemme d'aller aux chiottes font leurs besoins, et on n'a pas envie de dormir dans la pisse. On pose donc les affaires dans les tentes de Clément et de Vince et on se boit une jupi tous ensemble. Juliette nous rejoint pour boire un coup, il est maintenant presque 3h. Au bout de 15 minutes, les bénévoles ouvrent la dernière zone de camping et on monte enfin la tente malgré la pluie qui commence à tomber. On pose toutes nos affaires et on se balade dans le camping où on croise aussi du beau monde : Jules de Carnage Punk Rock, Tanguy de Sick My Duck ou encore Adrien de MISS AMERICA chez qui d'ailleurs on squatte un peu avec des chips et des bières. Vers 5h du mat', je pars me coucher avec Jérem' et Gael a continué la soirée/matinée dans son coin. On n'a pas profité du concert acoustique prévu au camping car apparemment il y a tellement de monde qu'on voit que dalle... On se lève le lendemain matin comme des fleurs et on se dirige vers la supérette de Meerhout (qui doit faire son chiffre d'affaires annuel en deux jours rien qu'en vendant de la bière) pour aller acheter une palette de Carapils, comme tout bon festivalier qui se respecte, et une palette de boisson énergisante pour Jérèm' et Gaël. On dépose les breuvages au camping et on attends le début des concerts. On se dirige vers l'entrée qui me paraît être la porte du paradis sur terre, on choppe nos supers bracelets jaunes et c'est parti pour la fiesta ! Premier groupe : CHIXDIGGIT à 11 h sur la Main Stage ! Bon en vrai c'est BANQUETS à 10h45 sur le scène Ethnies, mais comme on connaît pas on va voir les CHIXDIGGIT. Leur dresscode, c'est jean et t-shirt rouge. On assiste à un très bon set pop-punk pour bien démarrer le festival : ni trop violent ni trop mou. Le chanteur présente le bassiste qui les accompagne et ce n'est personne d'autre que Kepi Ghoulie, le chanteur des GROOVIE GHOULIES. Et alors que tout semblait parfait, on assiste dès les premières minutes au dysfonctionnement de la guitare du chanteur, et voilà le premier problème technique du GROEZROCK 2012 ! Pas grave, heureusement qu'un des membre de THE COPYRIGHTS lui dépanne sa gratte, le concert repart. C'est le matin, résultat le public n'est pas très réactif. Un petit « Welcome to the daiso » viendra se caler dans le set et mine de rien, c'est déjà presque la fin de leur show, ils n'avaient que 30 minutes pour jouer. En tout cas, le fest' commence en beauté. On enchaîne sur la scène Ethnies avec les COUNTERPUNCH qui ont la pêche dès le matin ! Le son de la scène est super fort pour sa taille et le groupe balance des morceaux qui fracassent le crâne : « Seventeen » ou encore « A short from a whip ». C'est carré, la présence scénique est superbe, les refrains sont chantés en choeur par le public, on sent que les festivaliers se réveillent. Ça claque, ça envoie, bref c'est excellent ! Les slams commencent à fuser dans le public mais les pogos ne sont toujours pas là. Ça va arriver. On n'attend pas la fin de leur concert parce que les AUTHORITY ZERO ont déjà commencé sur la Main Stage ! Eux aussi sont en forme : Entre « Revolution » et « Get it right », le groupe enchaîne les morceaux et ne s'arrête que pour boire un coup. Ils donnent tout ce qu'ils ont et ne manquent pas de faire partager leur joie d'être au Groez' avec le public. D'ailleurs, du côté de la fosse, ça y est on se lâche : des pogos et des slams font acte de présence. Le groupe ne cherche pas à se mettre le public dans la poche en interagissant avec : il l'a déjà conquit. On voit encore à peine 30 minutes de set, on reste un peu sur sa faim mais bon... C'est comme ça aussi les festivals. Pour continuer, on enchaîne très vite avec THE COPYRIGHTS sur la scène Impericon.com qui remplace la scène Eastpak des éditions précédentes. Et bien... et bien... Les grandes scènes, ça ne leur va pas vraiment... Ils ont eux aussi un guest dans le groupe : Fraser des MURDERBURGERS qui les accompagne et qui relève le niveau de leur présence scénique. On sent que le groupe est fait pour les petites salles, ou du moins qu'ils n'ont pas assez d'expérience pour les grandes scènes. Le groupe n'est vraiment pas à l'aise sur une grande scène. Même si leurs tubes se font entendre, ils ont tout de même très peu d'impact. On est surpris de voir à quel point « Crutches » peut être mou... Il manque de l'interaction avec le public. Brad rappelle avoir joué avec DEAR LANDLORD l'an dernier sur la Ethnies et on sent de la nostalgie dans le public, comme si on se remémorait une époque lointaine où les groupes de punk rock bougeaient sur scène... Bilan de leur set : une grosse déception pour le public, tant pour ceux qui les avaient déjà vu que pour ceux qui les découvraient.on a une petite pause avant de voir le prochain concert sur la scène acoustique donc j'en profite pour aller voir le merch' du festival (ou je perd Gaël, mais bon on s'est retrouvé et reperdu pendant à peu près tout le fest', de même pour Jérém'). Le temps de faire le tour de disquaires jamais trop tard pour voir les BOUNCING SOULS sur la scène Fender Acoustic. La tente est bondée et j'arrive à peine à me faufiler dans la foule. J'assiste donc à à peine trois chansons au fond de la tente avant de partir. Tant pis, je les verrai ce soir en électrique. J'en profite donc pour retourner faire des achats et tout déposé à la tente et les déposer à la voiture. J'ai enfin une pause, ça fait quand même plus de 4h que je suis resté debout et j'en profite pour manger un peu. Je reprends les concerts avec à 15h avec BELVEDERE sur la Main Stage. Ils ont joué sur Paris la veille et à ce que j'entends ce n'est pas ça qui les a fatigués. La batterie assure, la guitare encore plus avec le soliste qui effectue les solos avec une facilité déconcertante, bref on a l'impression que le groupe ne s'est jamais séparé. C'est très carré. On a à peine le droit à 40 minutes de set qui paraissent vraiment trop courtes et on envie ceux qui ont été les voir la veille et qui ont pu assister à une trentaine de chansons de leur part.Ça ne nous empêche pas d'écouter leurs meilleurs morceaux : « Slaves to the pavement » ou encore « Two minutes for looking so good ». Les enchaînements sont très travaillés et en foutent plein les yeux. Je sens bien que le public attendait ce concert avec impatience : il est plus déchaîné que jamais. Tout le monde chante en choeur et les slams et les pogos ne s'arrêtent pas. Je ne pouvais espérer un meilleur concert de la part de BELVEDERE ! Après un long set et les cris du public demandant un rappel, je me dirige vers la scène Ethnies pour voir OFF WITH THEIR HEADS, et je remarque au passage l'immense queue pour obtenir des tickets bouffe et des tickets boissons. Pour ce qui est du groupe, je les avais déjà vu sur Paris il y a a peu près deux ans aux Combustibles, et à l'époque je ne connaissais pas toutes leurs chansons. La tente se remplit rapidement, et le groupe balance la sauce ! Les morceaux sont joués à la perfection et l'ambiance régnant dans le public sublime la présence scénique du groupe ! La scène est parfaite pour le groupe : proche du public et le groupe joue avec. Dans leur setlist, que des tubes ! De « Drive » à « Silver and gold », le public fait des slams, des pogos et même un circle pit ! Lorsque arrive enfin le gros gros tube : « Clear the air » où dès les premières notes, le public chante en choeur « I wanted to listen, I wanted to share, some important details that you're unaware » et quand la chanson part, toute la fosse est en folie et gueule d'une même voix « I'm falling apart ! ». Brr, ça me donne des frissons d'entendre cette chanson ! Tout est nickel, parfait, sublime, un des meilleurs concerts du festival, et ce n'est pas peu dire ! Encore une fois, on aurait aimer que ça dure encore et encore. Le groupe se barre et je file direction la Main Stage, ou les REEL BIG FISH finissent leur show. Vu la fin, le set semble être le même que celui qu'ils avaient fait sur Paris à la Boule Noire, avec les mêmes transitions et les mêmes vannes. En même temps, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Une fois fini, j'attends avec impatience le groupe suivant : BOUNCING SOULS ! Rah, décidément je suis amoureux de ce festival ! Je m'avance vers la scène, histoire de bien profiter de l’ambiance dans la fosse. Et bim ! Le groupe débarque sur scène et les membres ne prennent même pas le temps de dire bonjour, il attaquent direct avec « Sing Along Forever ». J'avais entendu parler de BOUNCING SOULS sur des petites scènes mais à ce que je vois, la grande scène leur va bien aussi ! Le chanteur est étrangement calme, avec une petite chemise et une cravate assortie. On a l'impression qu'il n'est pas dans son élément naturel. Mais putain qu'est-ce qu'il assure au chant! Tous les choeurs de tous les morceaux sont repris par le public et tout le monde lève son majeur en l'air pour « East coast ! Fuck you ! », les premiers rangs sont infernaux : on est secoué dans tous les sens, on se retrouve tantôt à droite de la scène, tantôt à gauche. Le groupe garde un gros sourire tout le long de leur set, ils sont vraiment heureux de jouer une nouvelle fois ici. On a eu le droit à deux nouvelles chansons : « Batized » et « Static » et aussi à un morceau choisi par un type dans le public ! Vraiment cool de leur part ! Et alors que le concert s'annonce épique, on entend les premières notes de « True believers » et le public se lâche complètement ! Le refrain est chanté par tous et je suis émerveillé en chantant « We are the true believers ». Je tiens plus, il faut que je slame ! Le groupe fini enfin son concert avec « Here we go » puis s'en va. Encore une fois, un des meilleurs concerts du GROEZROCK 2012 ! Je les verrais encore mardi sur Paris et samedi au festival ZIKENSTOCK. J'ai hâte ! Je retrouve Jérém' qui me dit d'aller voir THE GHOST INSIDE, un groupe de hardcore que je ne connais pas. J'arrive sur la scène Impericon.com et le groupe débarque, joue trois premières notes et environ les trois quarts du public gueule en choeur ! Je n'ai probablement jamais entendu de choeurs de la part du public aussi forts de toute ma vie! Même si leur set est impressionnant, je me barre au bout de trois chansons : premièrement parce que j'ai du mal à digérer ça après BOUNCING SOULS, deuxièmement parce que je suis pas trop hardcore, et troisièmement parce que mine de rien j'en ai plein le dos et plein les pattes d'être rester debout aussi longtemps. Je retourne donc un peu au camping histoire de me reposer avant de retourner à la Main Stage à 18h25 pour voir DE HEIDEROOSJES, groupe qui m'est méconnu. Les néerlandais font des morceaux en anglais comme « I'm Not Deaf, I'm Just Ignoring You », en néerlandais, en allemand et même en limbourgeois (merci wikipédia...) ce qui est parfois assez bizarre à l'écoute. Ça n'empêche rien au fait que leur set soit explosif ! Les gars du groupe sont très communicatifs, marrants et la musique est très bonne ! Ça pète vachement plus en live que sur CD, d'ailleurs on peut lire dans le livret du festival une citation d'un membre du groupe : « On enregistre des albums parce qu'on veut jouer en live. On n'aime pas les studios, on préfère jouer devant les foules ». On a eu le droit à une reprise des RAMONES « I wanna be sedated », pendant laquelle le chanteur saute dans tous les sens et le guitariste parcours la scène de long en large. Pendant tout le concert, les membres du groupes sont un peu foufous. Ils finissent en beauté avec leur tube « United Scum » avant de se retirer après environ 50 minutes de set. Il y a maintenant un choix à faire : VERSE sur la scène Ethnies, ou YELLOWCARD sur la Main Stage. Je crois que je vais faire les deux. Je commence d'abord avec YELLOWCARD. La sono balance une intro assez emphatique pendant que le chanteur fait des cornes sur sa tête avec ses mains.... Ok, je sens que je vais pas tarder à me barrer moi...Le groupe balance « For you and your denial ». Heureusement que le violoniste et le batteur sont là pour relever le niveau ! Le violon donne fait ressortir le groupe de l'ordinaire et le batteur aux dreadlocks tape comme un fou ! C'est simple j'arrive pas à décrocher mes yeux de lui, les autres font tâches à côté. Ses coups sont précis et forts, très forts, c'est à se demander si il ne va pas péter une baguette ou une peau de batterie pendant le concert. On à l'impression de voir le descendant de Travis Barker ! Par contre Au vu du public et en tendant le chanteur, je me casse au bout de 20 minutes. YELLOWCARD, j'écoutais ça quand j'avais 13 ans... Mes goûts ont évoluer depuis. Je file voir la fin du set de VERSE et rien qu'en arrivant dans le chapiteau, je regrette déjà d'avoir loupé le début. Il y a une des plus grosse ambiance du festival dans le public ! Je n'ai jamais autant vu de slams par minute dans toute ma vie ! À chaque seconde, il y a au moins cinq personnes qui montent sur scène et qui se jettent dans le public ! Et le groupe reste balance du lourd ! Avec « The story of a free man » on assiste à un pogo monstre, une avalanche de slams et des choeurs de plus en plus forts ! Ça retourne les tripes, je reste scotché sur place ! Certains diront que c'est le meilleur concert du festival, mais n'étant pas trop hardcore, je réserve ce titre à un autre groupe. Désolé les coreux, mais je n'ai vu que 20 minutes de set, je peux pas juger tout en concert avec seulement 20 minutes... Et maintenant, c'est le moment de faire une pause. Enfin ! J'en ai plein les jambes, plein le dos, et je me demande comment je vais faire pour tenir jusqu'à au moins 1h20 ! Le prochain groupe à voir est sur la Main Stage, et c'est FACE TO FACE. Je m'installe tranquillement avec Jérém', Vince et Maxence qu'on a croisé dans la journée à côté de la scène principale et on se pose au merch' des groupes. On discute tranquillement, et FACE TO FACE commence à jouer. Je décide de me reposer un peu plutôt que de voir leur concert en entier, parce qu'à la vue de mon état, je ne tiendrais pas longtemps si je les vois. Je matte donc 4 ou 5 chansons avec Vince, leur set à l'air plutôt bon, voire très bon, et les gars du groupe sont furieux sur scène. Il y a une excellente présence scénique de leur part, mais je suis trop naze, on part au camping pour me reposer avant le prochain concert. On se boit une jupi, on se raconte chacun sa journée, et on repars pour voir LAGWAGON à 22h30. J'ai découvert ce groupe grâce à un jeu vidéo auquel je jouais quand j'avais dix ans : Tony Hawk Pro Skater 2 (Nostalgie, quand tu nous tiens...) et le morceau qui apparaissait dans le jeu, c'était « May 16th ». Inutile de dire que c'est un des morceaux que j'attends le plus ! Je retrouve Gaël et Mathieu dans la fosse et Vince s'éloigne vers les premiers rangs. Le groupe arrive sur scène et attaque un set très rentre dedans en commençant avec « Violins » et là, le chanteur Joey est complètement fou : parcourant la scène, sautant dans tous les sens et même faisant de la corde à sauter avec le fil de son micro. Je reste toujours impressionné par la taille d'un des guitariste qui fait deux têtes de plus que tout le monde. Le bassiste est au top de sa forme il monte parfois sur la batterie pour faire des grands sauts et manque même une fois de se casser la gueule sur le plancher. Sur « Alien 8 », Joey fait une petite intro guitare avant qu'un technicien ne la lui prenne pour qu'il puisse se consacrer au chant. Les tubes passent les uns après les autres : « Sleep », « Mr Coffee », « Brown Eyed Girl » et bien évidement, celle que j'attends depuis une dizaine d'années : « May 16th » ! Ou tout le public reprend le refrain et part en sucette ! Une petite dernière chanson, et c'est fini. Très bonne prestation de LAGWAGON qui devient pour moi un excellent groupe à voir en concert ! Mais maintenant... il y a trente minutes d'attente... trente minutes qui paraissent interminables... parce que le groupe qui suit, c'est RANCID ! La tête d'affiche du festival, le groupe qu'on attend depuis qu'il a été annoncé pour cette édition ! On s'avance vers la scène pour atteindre les premiers rangs tout en étant suffisamment loin des pogos pour ne pas se faire trop bousculer dans tous les sens et on attend... encore... c'est long ! On a le temps d'admirer le superbe drapeau pour les vingts ans du groupe. On a aussi deux types à côté de nous qui sont complètement torchés et qui ne se souviendront probablement pas du concert le lendemain, c'est con pour eux... Et là enfin ! Enfin, les lumières s'éteignent et on aperçoit Tim Armstrong qui démarre le concert avec « Radio » histoire de foutre un maximum de bordel dès le premier morceau ! On voit Matt Freeman, Lars Frederiksen et le batteur qui vient de je ne sais plus quel groupe qui s'ajoute à lui ! Et c'est parti, ils envoient la sauce ! L'ambiance dans le public est démente ! Tout le monde puise dans ses dernières forces de la journée pour profiter au max du concert. Tout le monde chante ! Et les RANCID enchaînent avec quoi ? « Roots radical » putain ! On se prend tous une grosse claque dans la gueule ! Et là, on se demande tous comment ils vont réussir à continuer si ils balancent les meilleurs morceaux au début. Et bien c'est simple : en ne jouant que les meilleurs morceaux, encore et encore ! Aucun n'a été épargné : « Out of control », « East Bay Night », « Olympia WA », on a eu le droit a des morceaux venant de tous les albums, jusqu'aux « B-sides & C-sides » avec « I wanna riot » ! Tim oublie de chanter parfois et Lars rattrape le coup en prenant le micro à sa place. On sent d'ailleurs une tension entre les deux vu qu'au moment de présenter le groupe, Tim présente le bassiste, le batteur et se présente lui-même, quant à Lars, pas un mot sur lui. Mais bon, le concert assure, et on profite! Parfois Tim préfère se poser sur un retour et jouer tranquillement plutôt que de squatter le devant de la scène debout. Même si il chante juste, il oublie les paroles et parfois de jouer à la gratte. Heureusement que Lars est là pour le rattraper ! Tim reste quand même assez déjanté sur scène, tellement qu'on entend un bruit lourd pendant une chanson : c'est son micro qui tombe parce qu'il a donné un grand coup dedans sans faire exprès. Bref, beaucoup de petites fautes pendant le concert, mais on aime tellement la musique qu'on s'en contre-fout ! Les morceaux continuent encore : « Time Bomb » pour danser, « Fall back down » pour gueuler, et « Maxwell Murder » pour être impressionné encore et toujours par le grand Matt Freeman qui cette fois se contente juste d’exécuter son solo tel qu'il est sur l'album, sans en rajouter, ce qui veut dire « J'ai fait mes preuves ». J'aurais quand même bien aimé voir un gros solo de Matt, même si j'ai eu droit à celui de contrebasse l'an dernier quand il était passé avec DEVIL'S BRIGADE. On arrive à la fin du set, merde, c'est passé super vite, et pourtant ils ont bien joué plus d'une heure ! Les RANCID jouent donc « Last one to die » et « Nihilism » et repartent. Ils ne peuvent pas s'en aller comme ça ! On attend tous un rappel ! Et ça arrive : on a le droit à « Tenderloin » (Oh joie!) et à « Ruby Soho » (OH JOIE !) Et ça y est, c'est fini. Putain la claque ! Le public a beau en redemander, le groupe ne remonte pas sur scène pour autant. Tout le monde se casse de la Main Stage avec des crampes dans tout le corps. Il y a tellement de monde qu'on met bien un bon quart d'heure avant d'atteindre le camping. On arrive tous autour des tentes, on se raconte la journée, on se remet de nos émotions (difficile avec ce final !) et les plus fatigués partent se coucher vers 2h' du matin. Pour ma part, je vais parcourir le camping avec Vince jusqu'à 5h du mat' pour voir si des connaissance sont encore debout. On croise des français, (dont un qui passe du DIEGO PALLAVAS sur sa chaîne, plutôt sympa !) et Loul et Vayes de BLACK SHEEP qui sont vraiment atteints. On passe au moins deux bonnes heures avec eux, en train de les regarder se casser la gueule par terre et faire les cons (ils ont même bousiller la chaîne hi-fi du type qui nous accompagnait) et je retourne me coucher, le sourire aux lèvres, parce merde : j'ai vu RANCID! **DxW Jr**

GROEZROCK FESTIVAL, MEERHOUT, BE – 29/04/2012
Samedi matin, deuxième et dernier jour de festival, déjà... et je me réveille à la bourre puisqu'il est déjà 11h40 et que RED CITY RADIO c'est dans 5 minutes... Et merde, j'aurais pas dû faire la bringue hier soir... Ou plutôt ce matin... Je sors de mon sac de couchage et m'habille pour aller me soulager aux toilettes et je suis d'attaque pour la journée. Je sens encore mes jambes qui me font mal et mon dos qui souffre. Il va falloir faire avec. Je dis bonjour à tout le monde et j'attends Vince pour aller voir MAKE DO AND MEND. Il les avait fait jouer au Shaka Laka quelques jours plus tôt et à ce qu'il paraît c'était pas génial. Vu que c'est un groupe que j'aime beaucoup je décide tout de même de partir voir ce que ça donne. On arrive sur le site du fest un peu après midi et le groupe à déjà commencé, résultat j'entends de loin « Transparent Seas » et je débarque sous le chapiteau Impericon. Le son est horrible ! On ne reconnaît même pas certaines chansons ! On assiste, au même titre que THE COPYRIGHTS la veille, à un groupe qui est sur une scène où il n'est pas à l'aise. On entends pas assez la gratte, et pour ce que l'on entend c'est pas plus mal, le chanteur a une voix plutôt instable. On sent que le groupe est au courant que le concert est d'assez mauvaise qualité mais ils ont de la conviction et tentent de donner le meilleur d'eux même. Même si les grands morceaux sont là (« Oak Square » ou « Unknowly Strong ») la présence scénique et le son n'y est pas vraiment. Dommage, c'est pourtant un bon groupe sur CD. J'ai une heure à poiroter vu que le seul groupe qui joue maintenant que je connaisse c'est ZEBRAHEAD, mais j'ai pas vraiment envie de les voir... Retour au merch' pour faire le tour des vinyles. Le temps de regarder un peu tout ce qu'il y a, c'est déjà l'heure d'ANTI-FLAG sur la Fender Acoustic ! Depuis le temps que je veux les voir ceux-là ! C'est aussi l'occasion pour moi de voir un concert complet en acoustique, vu que cette année c'est la grosse nouveauté du Groez'. Sur scène il n'y a que Justin et Chris, le reste du groupe jouera sur l'Impericon tout à l'heure. Ils commencent par dire qu'ils n'ont pas assez répété pour le concert, qu'ils n'auraient pas dû accepter de jouer en acoustique, histoire d'avoir une excuse si il y a des fausses notes. Et ça commence fort avec « One trillion dollars ». Certaines mauvaises langues m'ont dit de ne pas voir le groupe en acoustique parce qu'ils chantent faux, elles ont eu tord : c'est très bien chanté, du moins, les très rares fois où ça ne l'ai pas, on ne le remarque pas car le public chante toutes les chansons. On a eu droit à une chanson du dernier album, « 1915 », et aux gros classiques tels que « This is the End » et « 911 for Peace ». Les comparse sont très communicatifs sur scène : ils parlent du fest (à quel point c'est génial de trouver une communauté pareille) et de choses diverses, comme par exemple du 61 C Café de Pittsburgh où en fait tout le monde croit que le café est à 61 cents mais qu'en fait le café s'appelle comme ça parce que l'ancienne ligne de bus qui passait devant était la ligne 61 C (Oui... on s'en fout complètement, mais ça justifie le titre de la chanson « 61 C »). Les morceaux sont joués à la perfection, on n'oublie pas de tous chanter en choeur « Turncoat » et aussi la reprise de « Shoul I Stay or Should I Go » des CLASH ! Putain ce concert était cool ! J'ai hâte de les voir en électrique tout à l'heure. Je pars faire mes achats au merch' puis je passe devant la fin de THE OLD FIRM CASUALS avec « Casual » et leur refrain « Let's Go ! Let's Go ! Casual ! » et pars déposer mes affaires à la tente. Je croise Tanguy de Sick My Duck qui est coincé au camping, faute de billet et me conseille d'aller voir COBRA SKULLS. Je suis ses conseils et arrive vers 15h à la scène Ethnies, il leur reste encore 30 minutes de set. Apparemment c'est la dernière trouvaille de Fat Wreck Chords. Ils font des chansons en anglais et d'autres en espagnol, ça passe par le ska de temps en temps. Ça sonne vraiment bien c'est un groupe à suivre ! Les morceaux ontbeaucoup de pêche et sont très bien interprétés sur scène. Et le concert se fini finalement vers 15h15... Alors qu'ils devaient jouer jusqu'à 30... Bah merde alors, il se passe quoi ? En tout cas c'était une très bonne découverte ! Ça me laisse le temps d'aller sur la Main Stage pour voir HOT WATER MUSIC ! Les membres du groupe s'installent pendant leur intro qui a le son d'une vieille émission de radio et boum ! Ça prend dans les tripes directement avec « Remedy ». Le public n'est pas très au rendez-vous mais on peut très bien l'entendre chanter sur « Rooftops » ou encore sur les chansons de leur prochain album dont certaines chansons peuvent être écoutées sur internet, comme « State of grace ». Le chanteur, CHUCK RAGAN, a vraiment une voix qui déglingue ! J'ai bien hâte de le voir tout à l'heure sur la scène acoustique. On me dit que d'habitude le chant était partagé par Chuck et Chris. Apparemment Chuck s'est consacré au chant et Chris aux choeurs. Le mélange est très bon ! Le bassiste se ballade sur scène, allant voir une fois Chris, une fois Chuck, et une autre fois le batteur. Le set se fini avec « Turnstile » où le chanteur de RED CITY RADIO s'invite au chant. Comme ça, j'aurais au moins vu un quart du groupe, ne serait-ce que le temps d'une chanson. Mais il y a un truc qui ne va pas... Ils n'ont pas jouer « A flight and a crash » ! Merde ! Pourquoi ils l'ont pas joué ? Rah, c'est frustrant ! Je quitte la main stage pour retrouver les potes et Loul et Vayes ont déjà l'air nettement moins bourrés. On se boit une bière, on se repose (mal au dos, tout ça, vous connaissez la chanson...) Et on attend le prochain concert. Je décide d'aller voir le début d' ALKALINE TRIO et ça commence mal : ils ont une sorte de tête de mort entourée d'un coeur en guise de drapeau... Erk... J'écoute une chanson, puis deux, puis je retourne avec mes potes. Je trouve ça mou, beaucoup trop pop, pas assez punk... C'est pas ma dope... J'attends donc tranquillement le prochain concert, au soleil, avec une bière à la main. On se prépare à effectuer un marathon de concert, c'est la dernière pause avant longtemps. 17H30, c'est l'heure, on part voir THE BRONX à l'Impericon. On assiste une nouvelle fois a une de ces introduction étrange et indéfinissable, assez psychédélique pendant que le groupe s'installe et balance le premier accord. Le chanteur lance un « Bonsoir Groezrock ! », présente le groupe, et part sur le premier morceau. Le devant de la foule a les mains en l'air et chante les refrains. Par contre, on a toujours ce problème sonore sur scène, qu'est-ce qu'ils attendent pour changer d'ingé son ? C'est pas parce que les groupes jouent d'habitude dans des petites salles qu'il faut avoir un son crade comme ils en ont l'habitude ! Le groupe a tout de même une très bonne présence sur scène : il y a un bon contact avec le public, le groupe est dynamique, c'est carré, bref, tout est nickel sauf le son... Au bout d'une vingtaine de minute on repasse sur la Main Stage où décidément on aura passer la plus grande partie du fest' et c'est parti pour GOOD RIDDANCE ! Un grand nombre de personne les attendait vu qu'ils viennent de se reformer, et en cette occasion, le quatuor nous offre un set remplit de chansons : on démarre avec « Weight of the world » et on chante les meilleurs morceaux, comme « Heresy, hypocrisy, and revenge » ! Les membre du groupe n'ont pas perdu en dynamisme sur scène malgré leurs années : ça balance des gros riffs de gratte qui t'en mettent plein la tronche, le batteur tape comme un dingue, encore un qui n'a pas peur de péter sa batterie, et le bassiste joue avec sa basse à la verticale, devant la fosse, histoire d'en mettre plein les yeux. Le public pogote dans tous les sens, scande les refrains de « Mother superior » et « Yesterday's headlines ». Le bassiste reçoit une perruque orange qu'il fout directement sur sa tête et la garde pendant 2 ou 3 chansons, il ne s’agirait pas qu'on soit trop sérieux dans l'assemblée tout de même ! Pour dire à quel point le public était en folie, on a eu le droit à un circle pit avec, à ce qu'il paraît, un mec à poil ! Y'a pas a tortiller du cul, GOOD RIDDANCE, c'est pas mort et ça n'est pas près de l'être. On a encore envie de se tenir la joue en sortant du chapiteau à cause de la puissance de la claque qu'on s'est prit ! Surtout que le groupe qui suit, c'est encore du lourd puisqu'il s'agit de ANTI-FLAG ! Mais là encore une question se pose : qu'est-ce qu'ils foutent sur la scène Impericon ? Y'a quand même des trucs à revoir dans l’organisation de cette année : on a ANTI-FLAG sur l'Impericon et SIMPLE PLAN sur la Main Stage... Et surtout, pourquoi SIMPLE PLAN ? Ils n'ont absolument rien à faire là ! Je me dirige donc vers l'Impericon pour voir les américains que j'ai vu tout à l'heure et on entend une chanson d'introduction qui sonne assez vieille, genre vieux vinyle qui aurait pris la poussière et qui chante « Which side are you on ? » (après quelques recherches internet, c'est une chanson écrite par FLORENCE REECE en 1931 et reprise par différents artistes, donc ALMANAC SINGERS en 1941, et c'est cette version qui passe en intro). Le drapeau en fond est à l'effigie du dernier album « The general strike ». Les quatre membres du groupe débarquent, prennent leurs instruments et balance la sauce avec « The Press Corpse » et le public chante déjà en choeur le refrain : « We don't want to talk about it ! ». Le bassiste devient fou et saute tout le temps, le batteur ne peut pas s'empêcher de tirer la langue et le chanteur tourne sur lui-même, il n'y a que le guitariste, Chris, qui reste tranquille. Ah bah non en fait : Il laisse tmber sa gratte sur la scène et part faire un tour dans le public pendant « Broken bones » ! Ça commence fort ! On entend leurs plus gros tubes : « Fuck The Police » et « This is the end » qu'ils ont déjà joué tout à l'heure, mais rien à battre, ça claque ! D'ailleurs, je ne suis pas non mécontent d'entendre une nouvelle fois « Turncoat » qui reste une putain de chanson ! Le son est beaucoup moins crade que tout à l'heure, ou alors je reste subjugué par la présence scénique des ANTI-FLAG. L'un ou l'autre. Ils n'oublient toujours pas de faire des petits speechs entre les morceaux, de faire passer leur message, ça sert aussi à ça un groupe. Pendant « Death of a nation », Chris essaye de faire partir le plus gros circle pit de l'histoire du festival. Je ne pense pas qu'il ait réussi mais le cercle était quand même grand ! Encore un énorme morceau : « Die for the government » ou tout le monde gueule « You've gotta die, gotta die, gotta die for your government ? Die for your country ? That's shit ! », le message est clair ! Un festival de claque dans la gueule ce concert ! Une chanson : une baffe ! Le set se fini en beauté avec un magnifique lancé de basse de la part de Chris dont l'instrument décollera de 5 bon mètres de la scène avant de s'écraser sur la batterie. Mais ce n'est pas fini ! Le rappel arrive ! La batterie de Pat se fait démonter et remonter, devinez où ? Dans la fosse ! En plein coeur de la fosse ! Et c'est avec l'image de Pat jouant « Power to the peaceful » que se termine le concert. Si ça c'est pas de la présence scénique ! Le seul bémol du concert, c'est que j'attendais au moins 2 chansons de plus de leur part, faisant partie du dernier album, comme « This is the new sound ». Tant pis, c'est déjà excellent comme ça ! Encore un des meilleurs concert du festival ! Mais je ne m'attarde pas, sinon je vais rater TOMMY GABEL ! Et la tente est déjà bondée. Enfin, en apparence: j'arrive quand même à me faufiler dans la foule et à retrouver Alex et Seb' des LORDS OF THE PINT. Je regarde le type sur scène, je ne le reconnais qu'au bout de dix secondes, c'est qu'il s'est fait poussé les cheveux le bougre ! J'arrive juste à temps pour « How low ». Et dès les premières notes, encore une claque dans ma face, c'est beau ! Bordel c'est beau ! Avec le lustre qui vient orner la scène, la voix de Tom, la guitare acoustique et tout le monde qui reprend en choeur les chansons c'est putain de beau ! On presque envie de chialer devant la beauté du concert ! Le set est surtout basé sur des morceaux de AGAINST ME !. Tom a bien compris que la majorité est là pour ça. On a surtout eu droit aux anciens morceaux : « Reinventing Axl Rose », « Pints of Guinness make you strong » ou encore la magnifique « Sink Florida sink » où tout le monde scande les paroles et les choeurs. On voit s'afficher un énorme sourire sur le visage de Tom, ce mec a une joie communicative, c'est fou ! On a pas envie que le morceau s'arrête, alors même lorsque qu'il se fini, on continue de chanter. On a aussi le droit aux chansons de son EP comme « Harsh realm » ou le public est tout de même plus réticent mais chante quand même. On a aussi pu écouter une nouvelle chanson qui a été écrite pour un de ses amis décédé l'an dernier, triste. Par contre la chanson ne l'est pas vraiment : les paroles commencent en disant « Je ne te verrais pas demain parce que tu es mort ». On s'est tous fait avoir. Très belle chanson cela dit, si on met de côté les paroles. Et la arrive la fin, non ce n'est pas possible, ça doit continuer ! Après « Baby I'm an anarchist » ou tout le public chante encore et toujours les paroles, Tom se barre de la scène, mais on en redemande ! On en veut encore ! Et là, c'est l'instant magique où on le voit revenir sur scène... accompagné de CHUCK RAGAN et de ses zikos pour nous interpréter « Greenback dollar », chanson disponible uniquement sur youtube. Mais quelle chanson ! On gueule tous, on montre qu'on en a dans les cordes vocales nous aussi, et on leur montre qu'on les adore. Le set se fini, et un seul mot me vient à l'esprit : « Whaouh ! ». TOMMY GABEL ça vaut tous les concerts acoustiques du monde ! Je crache aps mal sur les organisateur et les ingé son, mais il faut dire que dans l'ensemble, ils ont fait un excellent travail ! Et la scène acoustique du Groez', c'est de loin la meilleure idée qu'ils aient eu cette année ! Il faudrait en prévoir une plus grande l'an prochain. Mine de rien, j'ai soif, très soif, et je pars vite me chercher une bière et reviens d'autant plus vite pour ne pas louper CHUCK RAGAN ! Je passe devant la tente de TERROR et j'entendrais plus tard par Get qu’apparemment le chanteur du groupe a dit (et là je traduis la phrase d'internet, une nouvelle fois) : « Un grand nombre de groupes viennent jouer, ils font leurs trucs, ils vous disent à quel point ils font attention à ce qui les entoure, ils écrivent leurs chansons, et une paire d'années plus tard, ils disparaissent. Ils disparaissent, ils ne vont plus aux concerts, ils ne supportent pas les nouveaux groupes, ils n'achètent pas de démos, Ils n'en n'ont rien à foutre de vous ou de moi. Mais pour certaines raisons, on leur donne une somme mirobolante pour revenir et jouer pour nous, une coquille vide comparé a ce qu'ils étaient autrefois. Et oui, je suis en train de parler de REFUSED. Si vous voulez supporter REFUSED, c'est votre choix, mais je ne supporte pas cette merde. ». Personnellement, je ne suis pas fan de REFUSED, mais ça fait réfléchir. Apparemment, TERROR aurait laissé la fin de leur set au groupe qui était en tournée avec eux, sympa de leur part. Pendant ce temps, je suis allé voir CHUCK RAGAN. J'arrive donc avec ma bière et me repose par terre pendant une vingtaine de minutes. Ça fait 4 heures que j’enchaîne les concerts sans m'arrêter, j'en ai plein le dos et plein les jambe, encore. Je retrouve Gaël et Juliette qui m'ont rejoint et c'est parti, Chuck arrive sur scène. Il est 21h est le leader de HOT WATER MUSIC est resté en forme malgré sa journée. Attention, c'est parti pour un grand concert ! Il salue tout le monde et entame son set avec « Nothing left to prove » (référence à Matt Freeman pour hier soir?), et qui c'est qui s'invite sur scène pour chanter les choeurs ? TOMMY GABEL bien sûr, accompagné de DAVE HAUSE qui jouait juste avant Tom sur la même scène. La vache, si ils pouvaient monter un groupe tous les trois, qu'est-ce que ça enverrait ! On retrouve aussi les zikos de Chuck : un type à la contrebasse, et un autre, très barbu, au violon. On chante encore les chansons de Chuck, notamment sur le refrain de »California Burritos » où l'ambiance devient carrément électrique (pas banal pour un concert acoustique, hé!). Et on a le droit aussi a une chanson où DAVE HAUSE chante en tant que featuring sur « For broken ears », et une autre, « Meet you in the middle » ou cette fois, c'est le maître (oui, le maître) TOMMY GABEL qui chante. On est vraiment au paradis sur cette scène, on atteint des sommets, C'est l'euphorie générale ! Les morceaux sont interprétés à la perfection, Chuck varie entre sa gratte et son harmonica, ce qui donne un petit côté BRUCE SPRINGSTEEN au set. C'est carré, c'est beau, c'est ça la scène acoustique du Groez'. Il n'y a pas de mot pour le décrire, il faut le vivre pour savoir ce que c'est. On aimerait profiter de chaque minute, mais chaque minute semble durer une seconde ! CHUCK RAGAN continue avec ses meilleurs morceaux : « Rotterdam » et « For goodness sake ». Il fini son set sous les applaudissements du public qui en redemande, normal quoi ! Il revient pour un morceau puis repart, puis on entends de nouveau le public le réclamer, et là... On observera une fois de plus la magie de la scène acoustique du festival : CHUCK RAGAN dit « Ok pour une dernière chanson à une condition... Il faut que notre pote TIM VANTOL vienne chanter avec nous sur scène ! ». Non ! Sans déconner ? Merde, le grand, le fabuleux, le monstrueux CHUCK RAGAN demande à Tim de monter sur scène pour chanter avec lui ? Mais c'est la méga classe ! On retrouve ainsi Tim, venant du public, sur scène, saluant les trois zikos et prenant un micro pour chanter « Do you pray ». On aura vraiment eu la totale ce soir ! Mine de rien, c'est fini, le public demande un troisième rappel, mais nous on repart direction la grande scène, histoire de retrouver du monde. On entend tout de même de loin Chuck faire un dernier morceau a cappella , pour finir comme ça a commencé : en beauté. C'est l'heure de REFUSED. On a maté le concert de loin, apparemment ils ont la pêche les papys, mais c'est pas trop notre truc, donc on en profite plutôt pour se poser tranquillement, manger un morceau. On est carrément naze et finir sur CHUCK RAGAN ça nous plaît plus que de finir sur REFUSED. On discute plus qu'autre chose, on regarde « a peu près » trente minutes de set et on part au camping. Tant mieux, comme ça on aura pas à suivre un mouvement de foule qui avance à la vitesse d'un mètre par minute. Jérém' et Gaël ont préféré partir le plus tôt possible, on se pose donc un peu puis on remballe la tente avant de dire au revoir à tout le petit monde qui reste. On file direction la voiture, puis direction Lille. C'est triste, le GROEZROCK 2012 est fini, mais en même temps on aurait pas tenu un jour de plus, c'est qu'il est physique ce festival ! On repart avec des souvenirs plein la tête. Encore une fois, cette année le Groezrock a caressé le sublime. **DxWJr**

vendredi 27 avril 2012

DESPITE EVERYTHING [GR] - IN-SANE [SLO] - EVERY STRANGER LOOKS LIKE YOU [BE] @ KIKO PHONIE, BRUXELLES, BE – 27/04/2012
C'est la veille du GROEZROCK, qui cette année encore s'annonce être un putain de bon festival ! Et quoi de mieux avant d'y aller que d'aller voir un pre-fest à Bruxelles ? Je pars donc avec Gaël et Jérém' qui nous emmène gracieusement en voiture jusqu'à la capitale belge. On arrive assez en avance sur place, on regarde la rue, et on ne trouve pas le moindre rade qui ressemble à une salle de concert, un bar, ou quoique ce soit. Heureusement que Jérém' avait un GPS et l'adresse de l'endroit parce qu'on aurait pas trouvé : au numéro 44 de la rue d'Artois, il y a une grande porte de bâtiment qui nous fais plus penser à une entrée d'immeuble qu'autre chose. On s'aventure dans l'endroit et après un petit couloir donnant sur une cour on découvre un mur avec un superbe graph', une porte au dessus de laquelle on aperçoit diverses marques d'instruments de musique, ainsi qu'une deuxième porte donnant sur un escalier descendant. Je m'avance dans l'escalier, regarde un peu ce qu'il y a au sous-sol et vois un canapé puis des chiottes dégueulasses, un bar, et une toute petite scène. Pas de doute, c'est bien là qu'aura lieu le concert de ce soir. L'endroit ressemble vachement à un squat quand même. On ressort donc dans la rue et on se ballade tranquillement dans les rues de Bruxelles pour voir quelques disquaires qui ont l'air sympas, pour voir le Manneken-Pis (parce que quand même, on le voit pas tous les jours, même si je suis étonné qu'un truc aussi petit puisse être aussi remarqué... Il n'y a rien de politique dans ces propos), et pour manger. On retourne enfin à la salle de concert et il y a déjà plus de monde : les IN-SANE sont là ainsi que leurs potes. Gaël et Jérém' connaissent beaucoup de monde et moi je ne connais personne, du coup je me sens un peu seul (snif...). Avant que les groupes ne commencent à jouer on constate que vu que tout le monde connaît tout le monde, ce soir c'est concert ambiance familiale. Le premier groupe qui joue c'est EVERY STRANGER LOOKS LIKE YOU. Une fille à la basse, un mec à la gratte et au chant, et un autre à la batterie, le trio gagnant ? Pas vraiment... Les compos sont pas super recherchées, c'est pas très carré, pour ce qui est des paroles, j'ai rien compris parce que ça gueule en anglais, mais y'a de la bonne volonté : le chanteur/guitariste tente vraiment de faire partager son envie de chanter avec le public en braillant ses paroles sans le micro, les zicos sont concentrés sur leurs instruments. Au niveau du son, la basse était vraiment beaucoup trop forte ! Heureusement que j'avais pris des bouchons d'oreilles parce que sinon je devenais sourd en moins de 5 minutes... Les morceaux étaient pas très accrocheurs mais n'étais pas dégueulasses non plus. C'était moyen ni faible, ni fort. On leur laisse encore du temps pour s'améliorer, le groupe à moins d'un an. Le groupe suivant, c'est IN-SANE. Apparemment les STRUGGLING FOR REASON ne jouent pas ce soir et les DESPITE EVERYTHING jouent en dernier. J'ai déjà chopé les mp3 de IN-SANE mais je ne les ai jamais vu en concert. Mes potes me disent très clairement de mater le batteur pendant le concert et ils ont eu raison de me le dire ! Il frappe fort, il est précis, il est rapide, c'est pas méga technique mais ça claque ! Rien à redire. Les slovènes en ont dans le bide et ils le montrent. Deux voix qui s’accompagnent parfaitement, une rauque l'autre claire, la guitare enchaîne les parties rythmique et les solos avec une précision stupéfiante, et la basse n'est clairement pas laissée sur le banc de touche avec des rythmiques bien construites et qui ajoutent beaucoup de volume dans les morceaux. Dommage que la basse soit toujours trop forte, même si elle est bien jouée. Côté public c'est plutôt calme, tout le monde a l'air de garder ses forces pour le festival qui débute demain. D'ailleurs lorsque le groupe demande combien de personne va au GROEZROCK demain, les trois quarts de la salle donnent une réponse affirmative, ce qui dégoutte pas mal les groupes de ce soir qui eux sont en tournée. Après un set très rentre dedans dans lequel on a pu entendre notamment « Found my place » et « Lost in time », je fais un petit tour à la distro vu que Gaël m'a dit qu'ils avaient des CD d'occasion à 5€, dont du RANCID ! Après avoir acheté 5 skeuds, je vais voir le dernier groupe dont les morceaux sont, à ce qu'on m'a dit, essentiellement construits par de la masturbation de manche de guitare. Je vais tout de même voir DESPITE EVERYTHING pour me forger ma propre opinion. Ils sont grecs et (Attention, vanne lourde et facile) ils ne font pas de la musique de pédé (je vous avais prévenu...). Ils font dans le technique, le mélodique, et c'est bourrin. Ils enchaînent les parties violentes avec les parties à peu près calmes. J'apprends pendant le concert que le groupe fait une tournée avec IN-SANE parce qu'ils ont sorti un split vinyle 10''. Bon, bah si un jour je l'achète, ce sera surtout pour les slovènes : ils assurent vraiment plus que les grecs ce soir ! Le public reste toujours aussi calme, même si les potes des groupes essaient de faire bouger un peu l'assemblée, ça ne marche pas vraiment. Le concert se termine, on reste encore un peu pour discuter avec les gens présents, puis on file direct au festival, histoire de planter la tente, retrouver d'autres potes, et surtout, de passer un putain de bon week-end ! **DxW Jr**

jeudi 26 avril 2012

EAST TOWN PIRATES [UK] – BURNING LADY @ LE CCL, LILLE, FR – 26/04/2012
Avant je n’écoutais pas BURNING LADY… Mais ça, c’était avant… On est jeudi soir et je suis tranquillement posé aux Six Roses avec une St Thomas main droite, une Philip Morris main gauche et du ANTIMANIAX sur les enceintes du (seul ?) bar punk de Lille. Je ne résiste pas aux provocations multiples de DeWarlaing sur ma gauche qui me casse les couilles depuis 3 mois pour que je me bouge à un concert des BURNING LADY. Bien évidemment, le « c’est cool que tu viennes ce soir » devant le batteur accentuera le sentiment de « pas le choix ». N’ayant rien de mieux à faire, je me dirige tant bien que mal direction le CCL accompagné de mon pote dreadeux Seb, les 4/5 (6 ?) St Thomas commençant à faire leur effet. On nous dit de nous ramener à 20H30, donc comme tout bon spectateur, on y est à 21h. Tout le monde en train de bouffer, pas un chat ni à l’intérieur, ni à l’extérieur… Je me dis que je me suis fait entuber et que je vais me faire chier dans un endroit vide avec un groupe que je n’ai pas envie de voir. Heureusement qu’on peut fumer à l’intérieur… Je croise le bassiste Alex qui m’assure qu’il y aura minimum 40 personnes. Je lui demande si c’est organisateurs + musiciens compris. Il sourit et s’arrache. Sur ce, pour faire patienter, une petite Leffe accompagnée d’un autre plaisir que l’espace Schengen peut encore nous offrir feront notre affaire. 21h45, les Burning (pas les Heads hein !) se mettent en place. Ca tape 30 secondes, ça s’accorde et ça commence à jouer très rapidement. Je donne la fin du pet à DeWarlaing et je descends au plus vite. Oui parce que pour être bien sûre que j’écoute « son » groupe, le DeWarlaing « me confie » le Live Report de la soirée. Bon élève, je me place juste devant la scène. La formation est simple mais efficace. 3 zikos (basse/Batterie/Guitare) et une chanteuse. Dès les premières notes, on a cette sensation du « Déja-vu » mais pas du copié-collé. Tu sais le fameux air qui te dit « putain, ça me fait penser à du RANCID » mais qui ne te fait pas dire non plus « Putain c’est les mêmes notes que Ruby Soho ». Les airs de gratte sont mélodiques, efficaces et sont accompagnées d’une bonne basse bien agressive qui ne se limite pas à suivre les mêmes notes mais bien à faire des lignes indépendantes bien réalisées. Derrière, ça tape très très fort. Une simple pédale qui sonne comme une double et ça lésine pas sur les roulements. Les morceaux sont super calés, les breaks sont bien marqués, ça joue bien. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est le mélange des différentes bières mais ma tête commence à suivre le rythme en faisant un mouvement de va et vient avant-arrière. Je me rends compte que je ne suis pas le seul parce que les 40 personnes annoncées sont bien là et je me demande même si on n’est pas un peu plus finalement. Les skinheads commencent à danser, bonne ambiance. Une chanson avec un moment ska « à la Time Bomb de RANCID » me donne même envie de skanker. N’étant pas super fan des chants féminins d’habitude, je dois avouer que je suis bluffé. La voix est déraillée mais juste et ça se mélange super bien aux airs tubesques Noéfixien / Pennywisien / Rancidien éxécutés à la perfection derrière. Les mélodies trouvées au chant restent tout de suite en tête et on se surprend même le lendemain à se souvenir de ce qui a été chanté la veille (même après la douzaine (quinzaine ?) de bières ingérées). Bien évidemment, le tout fait penser aux DISTILLERS mais encore une fois, ils ont leur propre personnalité/identité musicale malgré les airs utilisés par des centaines de groupe déjà. On se laisse emporter par le son au fur et à mesure du concert et c’est la preuve que c’est réussi. Plus j’écoute et plus j’aime et plus je deviens exigeant. J’ai l’impression qu’il manque une guitare. Quand les solos ou riffs arrivent, ils sont éxécutés à la perfection mais ils ne sont pas accompagnés d’une deuxième grosse gratte et comme souvent la chanteuse se tait au même moment, ça perd de sa pêche. C’est vraiment dommage parce qu’au contraire, ça devrait être des moments forts du set. De plus, des petites notes complémentaires en riff sur les airs assez basiques ajouteraient une profondeur de son qui irait très bien à leur style. Niveau jeu de scène, c’est pas mal mais on sent que cette formation là est nouvelle. Le gratteux qui doit s’enchainer les riffs, solos et les backing en plus de la gratte rythmique reste un peu sur son manche tandis que le bassiste plus à l’aise et mobile tente d’aller le voir sur les morceaux pour partager un peu de son envie. Le batteur est dans son monde mais à fond tout le temps. La chanteuse fait front et ne lâche pas l’audience des yeux. Ca ne saute pas partout et ça ne partage pas encore à fond entre les différents membres mais on sent une complicité s’instaurer (le gratteux est là depuis 3 mois et le batteur depuis 1 an). Bref, après un break ska un peu mou et une compo moyenne sur un squat en Espagne où le bassiste chante en lead et la chanteuse tente bien que mal de participer à la compo en plaçant des backing un peu partout (n’importe où ?), le concert se termine. Un petit rappel et les Burning se décident à re-jouer une compo du set. Très bonne idée car cette compo est vraiment un tube (désolé j’ai pas le nom) [ndlr : "Wasted Time"] et je me rends compte que j’ai pas vu le temps passer et que les tubes se sont enchainés. Excellent concert. Si je devais donner une note sur 20, je donnerais un bon gros 16. Pour arriver à 20 il faudrait un jeu de scène plus explosif, des compos un poil plus originales et une deuxième gratte mais ce dernier élément, d’après le gratteux, ça n’arrivera jamais. Dommage. En tout cas des groupes à 16/20, j’en découvre pas tous les jours et en plus malgré ce que je m’étais fait comme idée du groupe (suite à une embrouille de mecs bourrés (enfin moi j’étais bourré) à la con, raison pour laquelle je ne voulais pas y aller) les gens du groupe sont vraiment cool. Merci Gael de m’avoir brisé les burnes, je ne regrette pas. Je ne ferai pas de live report des East Town Pirates parce que j’étais beaucoup trop bourré après les Burning Lady. Tellement d’ailleurs que je me suis barré comme un feuj me taper un Kebab et me pieuter à 23h30. **Skal**

mercredi 25 avril 2012

OLD FIRM CASUALS [USA] – STREET POISON – BURNING LADY – STREET KIDS @ LES COMBUSTIBLES, PARIS, FR – 25/04/2012
Je suis sur Paris pendant les vacances, et c'est cool parce qu'il y a des concerts vraiment sympa à voir ! J'hésite entre aller aux Combustibles ou à la miroiterie pour voir les DIEGO PALLAVAS qui font une tournée en l'honneur de la sortie de leur dernier album. Il faut quand même se motiver pour passer une heure dans les transports en commun pour arriver Gare de Lyon, mais on fête les deux ans de CARNAGE PUNK ROCK avec une affiche qui assure, donc c'est motivant ! J'arrive avec mon pote Adrien devant la salle et on attends le début des concerts avec une petite canette. Au bout d'une trentaine de minutes un van arrive avec les BURNING LADY et Gaël au volant, je dis bonjour à toute la clique du nord et j'attends encore le début des concerts. Ça commence enfin ! Et les STREET KIDS sont les premiers à jouer, ils se sont même reformés spécialement pour l'occasion. La dernière fois que je les ai vus, c'était au Parvis de Bagnolet, il y a peut-être 2 ans, voire plus... Bah c'était déjà bien mieux que ce que j'avais vu avant : les deux chanteurs se passent déjà plus le micro au lieu de chanter les paroles en même temps, c'est plus dynamique, et le public est à fond dans le concert. Il faut dire aussi que beaucoup de personnes sont des potes du groupe et donc connaissent les paroles par coeur et gueulent bien fort les refrains, comme celui de « Pendez-les ». Sinon, je suis pas trop fan de ce qu'ils font, le oï c'est pas vraiment ma dope... Leurs paroles sont trop simplistes pour moi, et niveau mélodie, j'adhères pas. Je me casse donc avant la fin du set pour me fumer une clope. Après eux, ce sont les BURNING LADY qui montent sur scène. Gaël jouant le rôle du roadie ce soir, c'est moi qui dois filmer leur passage. Même si le public parisien est essentiellement venu pour voir la tête d'affiche et leur potes jouer, ils mettent quand même l'ambiance pendant le set des nordistes : ça pogote, ça slam, et ça chante les choeurs de temps en temps. Du côté du groupe, les erreurs se font rares et le guitariste reste encore un peu en retrait tandis que le bassiste se permet de bouger beaucoup plus sur scène. Les ayant vu plusieurs fois, j'ai encore entendu une fois de plus les mêmes morceaux qui restent inlassables : « Wasted time », « On stage » et l'incontournable « An angel dies ». Les BURNING LADY, c'est quand même un pur groupe ! Les STREET POISON se mettent en place et entament à leur tour leur set. Tout de suite, les parisien se sentent plus « chez eux » et se retrouvent déjà plus tenaces, plus déjantés et plus énergiques. Le groupe balance un punk rock avec un duo basse/batterie simple, mais efficace ! Le public devient complètement fou pendant « Underground noises ». J'ai assez accroché en CD, mais en live ça devient explosif ! Encore un bon groupe à voir sur scène. Et maintenant, mesdames, mesdemoiselles, messieurs... Le seul... L'unique... Le magnifique Lars Frederiksen, guitariste de RANCID, nous fait l'honneur de venir jouer avec THE OLD FIRM CASUALS ici, aux Combustibles ! Avec le reste du groupe, ils sont sensés faire du oï, mais personnellement je trouves pas que c'est le style qui les définirait le mieux, moi qui n'aime pas trop ça, j'aime beaucoup ce qu'ils font. Ce que j'aime beaucoup aussi, c'est que malgré les années de Lars passées dans d'autres groupes très connus, il n'a toujours pas pris la grosse tête et reste très communicatif avec le public. Le jeu de scène est pas vraiment professionnel, ça donne un côté underground à la chose ainsi qu'un côté DIY, et ça c'est cool ! Ils ne manquent pas de remercier les différents groupes qui ont joué ainsi que l'asso. Dans le bar, les pogos ne manquent pas, les slams non plus, et on connaît les chansons par coeur pour les chanter tous ensemble, notamment immanquable « Casual » avec le refrain : « Let's go ! Let's go ! Casual ! ». Merde, ils envoient bien, ils sont carrés, je les aime ! C'est tellement bien foutu que je ne vois pas le temps passer et le concert prend déjà fin. Il est déjà minuit passé, alors on sort prendre l'air et mine de rien il va falloir qu'on se dépêche si on ne veut pas rater le dernier métro. Je dis au revoir aux nordistes et repart tranquillement. La suite de la semaine s'annonce mouvementée : on est déjà jeudi (très tôt, certes, mais jeudi quand même) et demain, on part pour le GROEZROCK pour revoir Lars, non seulement avec THE OLD FIRM CASUALS, mais aussi avec RANCID ! Cette semaine s'annonce mémorable ! **DxW Jr**

samedi 21 avril 2012

DIEGO PALLAVAS – THE SMEARS [UK] @ L'ABATTOIR, LILLERS, FR – 21/04/2012
Diego Pallavas à Lillers !!!!, ça fait plus d'un an qu'ils étaient pas revenu dans le NPDC. La raison, la sortie d'un nouvel album "Expédition Punitive" dont ils ont fait la release-party hier. Autant dire qu'on est des privilégiés!!! Et ce soir c'est accompagnés d'un trio de riot grlll qu'ils foutront le feu à l'Abattoir. J'arrive en retard, on entend 2 titres de dehors, bah ouais, on peut pas rentrer quand ça joue, on attend donc puis lorsqu'on nous autorise l'entrée, on galère pour y accéder, et c'est plutôt bien rempli, 80 personnes s'étaient motivées pour cette soirée. Je ne verrai que deux morceaux des anglaises de THE SMEARS. C'est con, ça avait l'air vraiment cool. Bon bah mesdemoiselles, si vous repassées dans le coin, je tâcherai d'être à l'heure !!!! C'est au tour des spinaliens de monter sur scène. Toujours maquillés façon mauvais garçons qui sortent d'une bonne bagarre "LA BAGARRE!!!!", ils débutent leur concert par un bon... "Je t'emmerde profondément". Le ton est donné, un tout bon concert avec un son bien cool même si BatBat et sa voie aiguë doivent batailler pour ne pas que la petite loupiotte rouge s'allume (103 db maxi ici). On aura le droit à 5 titres du nouvel album et 1 du split qu'ils ont sorti avec THE ATTENDANTS il y a un mois. De la fraicheur dans leur set... c'est pas pour me déplaire. DIEGO PALLAVAS sur scène, c'est quand même quelque chose. Le public, de tout âge, connaissait les paroles où, dans le cas contraire, y est très attentif. Quand la chanson "L’Ordre du Pire"débute avec son "Honte à la Classe Dominante Mondiale", il séduit la majeur partie des habitués du rade, en effet y'a des drapeaux Mélanchon partout, des stickers PCF, et le CHE qui veille sur l'assemblée. Elena, tu vas avoir du boulot au merch !!!! Prépare toi. On finit la soirée avec les Burning, les Smears & les Diego à Isbergues. Demain je monte dans le camion des Diego pour deux dates en Belgique !!!! Schwing !!! **DeWarlaing**

jeudi 19 avril 2012

WES WALTZ – BURNING LADY @ MAISON DES ETUDIANTS, VILLENEUVE D'ASCQ, FR – 19/04/2012
Ce soir c'est un concert gratuit organisé à la MDE de Lille 1, il y a un groupe que j'aime beaucoup et un que je ne connais pas mais dont j'ai entendu beaucoup de bien. Gaël m'emmène donc à Villeneuve d'Ascq en bagnole. On retrouve des potes, on discute, et on attend que les BURNING LADY commencent à jouer. Il y a beaucoup de problèmes techniques pendant le concert : au début la basse déconne, puis on se rend compte que le micro d'Alex, le bassiste, ne marche pas, encore après c'est le micro de Sophie, la chanteuse, qui semble avoir des faux contacts. Ce sont les aléas des concerts. Il n'y avait pas énormément de monde, donc le public n'était pas vraiment dynamique, mais les BURNING LADY ont réussi a effectuer un très bon set malgré les complications qu'ils ont eu. On a pu entendre les chansons de leur EP sorti il y a déjà deux ans comme « The Bonnie's lament » et on chante en choeur « An angel dies ». On a aussi pu entendre des nouvelles compos, notamment une qui m'a bien botté le train vu qu'elle est bien skacore, aux influences de STAR FUCKING HYPSTER. Un bon set donc, et une chanson qui m'a laissé présager le meilleur pour les prochains nouveaux morceaux ! Après eux, ce sont les WES WALTZ qui montent sur scène. Eux, ils font du funk rock/punk et c'est très technique, notamment au niveau de la basse. A vrai dire, j'ai été tellement impressionné par le jeu du bassiste que j'étais focalisé sur lui pendant la moitié de leur concert. Il fait des lignes de basses à la façon des premiers albums des RED HOT CHILI PEPPERS, il bouge, il se donne à fond et fait très peu de fautes. Si il continue comme ça, je vais éprouver une attirance physique pour lui ! Le guitariste aussi est bon, de même pour le batteur. Ce groupe là, il faut le suivre de près. Alors que le concert se finit, on se prend un dernier verre, puis on espère rentrer tranquillement. Mais c'est alors qu'un groupe de lascars débarque dans la salle en voulant se battre avec une certaine personne. On ne sait pas quelle en est la raison mais les personnes restantes dans la salle essayent de les séparer, et résultat, un type qui n'avait rien à voir avec cette histoire se prend des coups et s'en suit une autre baston. Bilan : une table qui a perdu ses pieds et plus de peur que de mal (sauf pour les bagarreurs). On se remet de nos émotions et on finit par rentrer chez nous. On ne sait toujours pas pourquoi il y a eu cette altercation, mais à part ça, on a passé un bon concert. **DxW Jr**

mercredi 18 avril 2012

THE NIGHT STALKERS – POLICE TRUCK – CONSTANT FART – SHORT DAYS @ LE CCL, LILLE, FR – 18/04/2012
Ce soir il pleut, donc rien de mieux que de s'enfermer dans une cave afin d'y apprécier 4 groupes. C'est l'asso « Personne ne Présente » qui organise, je connais pas, mais en arrivant je vois Florimond de « Give us a Chance » à la caisse, je situe mieux. Le premier groupe, bah je l'ai vu y'a quatre jours, j'avais grave accroché, ils se sont rajoutés à l'affiche à la dernière minute, bien content de les revoir. Ce soir es groupes joueront aux pieds de la scène. C'est donc SHORT DAYS qui débute cette soirée placée sous le signe du Punk-Hardcore. Le concert est identique au précédent, c'est à dire bien classe, les morceaux sont vraiment bien foutus. Quelques-uns semblent déjà connaître les paroles. Groupe prometteur j'vous dis !!!! J'ai trouvé Jé bien plus à l'aise à la basse qu'à l'[Art]gressif. Suivait CONSTANT FART, autre groupe d'Adrien, qui chantait juste avant dans SHORT DAYS. Après une très longue attente (merci les pauses clopes interminables du bassiste), ils entament un set plus agressif qu'à mes souvenirs. Les têtes bougent bien, ça hurle le « blase » du batteur : « BARRETOooooohhhhh !!!!!». Reparlons du bassiste, je sais pas si ce mec à sa place dans un groupe, il a beau être gentil, sympa, tout se qu'on veut, mais là c'est du foutage de gueule, le type se plante tout le temps, connait aucune fin de chanson, et à l'air de s'en carrer un max !!!! « Remboursé !!! » Je trouve ça vraiment rageant car il y a vraiment un potentiel chez les autres membres du groupe. Merde, c'est con. C'est au tour des brestois de POLICE TRUCK de nous montrer de quelle façon on sait faire le rock à seulement 11h de camion de chez nous. Le groupe balance un punk hardcore extra carré, très speed, avec un chanteur qui court dans tous les sens, qui hurle de toute les façons possibles. T'es obligé de bouger tellement ils sont bons. J'achète la K7 direct après leur set. Vraiment « Bravo » les gars... Le groupe qui suit, tu prends les même, tu changes le bassiste et le nom du groupe et ça donne THE NIGHT STALKERS, groupe donc très carré aussi, mais een betje plus violent. Ah ouais, dans ce groupe, le chanteur s'adonne volontiers aux plongeons, faut bien admettre que y'avait pas assez de transpi (40 personnes dans la salle) pour amortir la chute, bonjour les bleus demain... Deux sets très techniques et speed, bravo les ptits gars de Brest... et mr le chanteur, faudra m'expliquer comment t'arrive à garder tes semelles blanches après avoir foutu un brin pareil !!!! A Bientôt... **DeWarlaing**

dimanche 15 avril 2012

SHOTGUN EXPRESS [DE] – TYSON BOOGIE @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR – 15/04/2012
Soirée placée sous le signe du Hard Rock à l'Imposture. Mon copain Kal (ex-TOXIC WASTE) y joue avec son groupe TYSON BOOGIE. Ils ouvrent pour SHOTGUN EXPRESS, groupe de Hard Rock de Stuttgart, on dirait des types tout droit sorti d'un casting pour Wayne's World. Look à la AEROSMITH, NEW YORK DOLLS... il m'ont l'air assez « m'as tu vu? », j'espère qu'ils gèrent sur scène autant que dans le « Show Off », aux vues des balances ça à l'air de toucher. Le concert commence une heure en retard, en plus y caille... ça y est c'est le moment de se réchauffer, les TYSON BOOGIE entrent dans l'arène, faut dire qu'à l'Imposture, quand tu « montes » sur scène, bah c'est le tête à tête direct avec le public... mais ça fait pas peur aux gars des Weppes qui assurent le show d'entrée, les intros de chansons dont seul Kal en a le secret ne sont pas pour déplaire au public... derrière, aux fûts, ça envoi même si le batteur à une côte fêlée... l'expérience du guitariste se fait sentir, on a le droit a des soli effectués avec brio et bien travaillés. Ça doit kiffer MOTORHEAD & NASHVILLE PUSSY. Je retiendrai surtout la chanson « Yippee Kay Yay Mother Fucker » qui est résolument un tube punk-rock !!!! Un bon concert d'une 40aine de minutes qui se conclura par « Tyson Boogie... Sounds from the Weppes » dans laquelle le public est mis à contribution. Je les avais pas vu depuis les « 30 ans du carré », bah ça fait du bien de les revoir. Place aux hardos allemands, les SHOTGUN EXPRESS, y'a des fois, t'as des têtes comme ça qui te reviennent pas, bah la le chanteur il a tout de ça... j'aime pas sa gueule, pas cool vous me direz, mais bon quand en plus ça pue le « show-off »... Dans le public, des tee-shirts de BLACK RAIN, SKID ROW... sur scène RAMONES x2... bon bah j'ai pas senti la touche ramonesque mais celle d'AEROSMITH, BON JOVI & co ça ouais. Ça joue bien, mais je ressens rien, c'est plat... rajoute à ça quelques poses pour satisfaire mesdames les groupies qui avaient sortie leur plus beau maquillage et qui se sont refait une colo pour l'occaz... bah trop c'est trop, je finis mon godet et Jamie et moi on rentre à s'baraque... pas notre came. Je reviendrai avec les 2 EPs & un tee 100% from the Weppes **DeWarlaing**

samedi 14 avril 2012

CONFUSION – SHORT DAYS @ L'[ART]GRESSIF (ex-LE BLIND TEST), LILLE, FR – 14/04/2012
Les 30 ans de Get (bassiste de CONFUSION, ex-FAST MOTION) ça se fête, et ce soir c'est lui qui nous fait un cadeau !!!! Deux concerts de bons goûts, à savoir SHORT DAYS et CONFUSION. On arrive pile poil alors que le premier groupe s'installe. SHORT DAYS débutera les festivités. Jeune groupe de la scène lilloise made in BUILD ME A BOMB / GIVE US A CHANCE. On y retrouve le boss de BMAB à la basse et deux MISS AMERICA. Et bah, j'ai bien fait de pas arriver en retard car il m'ont bien bluffé. La première fois que je les ai vu, c'était au DTTH Fest, c'était eux qui ouvraient, premier concert pour le groupe. Ce soir c'est leur sixième concert mais le deuxième en France. Ils ont pas hésiter à proposer leur musique en Allemagne et en Belgique avant de nous la proposer. C'est du bon punk-rock à l'ancienne avec une pincé de hardcore. Un bon cocktail que je déguste en vitesse, bah ouais, ils jouent pas longtemps les mecs. J'aime beaucoup la façon de chanter d'Adrien, spécialement sur les chansons plus pop telle que « Hallelujah Acres! », un bijou. En prime on a eu le droit à une reprise de CONFUSION « Prove me I'm Wrong ». Ça envisage du bon pour la suite. Bravo les gars. Place à ce que j'appelle le rouleau compresseur lillois, j'ai nommé CONFUSION !!!! Ils ont envoyé le bousin comme d'habitude, même si à certains moments, ils avaient du mal à passer la cinquième. Bon connaissant le set, je me suis plus penché sur la batterie donc ça m'a pas trop dérangé. On a eu le droit à une reprise « spécial 30 ans », « Paranoid » de BLACK SABBATH. Les concerts finis, l'after peut commencer doucement et durera très tard dans la nuit. Encore Bon Anniv mec!!! **DeWarlaing**

mercredi 11 avril 2012

WANK FOR PEACE – BLACK SHEEP [BE] @ LE PATRO KENNEDY, MOUSCRON, BE – 11/04/2012
Ce soir, c'est une soirée spéciale, en effet BLACK SHEEP fête ses 9 ans de concerts. Ils ont invité pour l'occasion WANK FOR PEACE, groupe angevin de punk-hardcore. A peine arrivé que je croise Dédé, du label québécois BIG WHEEL RECORDS. « Qu'est ce tu fous là mec??? », Dédé a décidé de délaisser ses BRIXTON ROBBERS actuellement en tournée européenne pour accompagner les WANK FOR PEACE afin de participer à cet anniversaire. Les Wank jouaient avec les Brixton la veille et les retrouvent le lendemain. Bah c'est une sacré surprise dit donc !!!! Le concert à lieu dans un chalet qui appartient aux Scouts. C'est assez mal disposé mais ça a son charme. C'est BLACK SHEEP qui débute, et c'est à base de bières pas chères (ah la Belgique...) et avec un plutôt bon son que la soirée débute sous le Hardcore des belges. Leur style c'est durcit, on retrouve moins de parties ska dans leurs nouvelles compos (à noté que le groupe faisait à la base du skacore). La voix du chanteur Vankou a pas mal changée aussi, plus aiguë, plus hardcore-style. C'est bête, je préférais sa façon de chanter d'avant, je trouve que BLACK SHEEP perd en personnalité pour s'enfoncer dans un style hardcore déjà bien présent dans la scène. On aura quand même le droit aux tubes skacore du premier album. Le nouvel album vient d'être enregistré il y a peu et devrait sortir très vite... J'espère ne pas être déçu. Après quelques bières, c'est au tour de WANK FOR PEACE, je les avais pas vu depuis les avoir fait jouer pour le troisième anniversaire de Tcheck l'Assos, il y a maintenant un peu plus d'un an. Bah ça a bien progressé, les nouvelles chansons sont plutôt cools. Par contre le son est moins bon que sur BLACK SHEEP. La faute peut être au batteur (celui de THE FORKS sur cette tournée), certes très bon, mais qui tape bien trop fort. Le bassiste est bien en place. Le concert passe super vite même si on retiendra quelques blancs provoqués par des problèmes techniques du côté de la guitare. Les BLACK SHEEP peuvent être fiers de leur soirée, plein de copains et de bonne humeur. Ça fait extra plaisir. Merci les belges !!!! **DeWarlaing**

mardi 10 avril 2012

DUMBELL [USA] – GUN ADDICTION @ L'IMPOSTURE, LILLE, FR - 10/04/2012
Ça fait longtemps que j'entends parler de DUMBELL, que ça envoie sur scène... bah c'est l'occaz de vérifier ce soir. En ouverture y'a les locaux de GUN ADDICTION, qui viennent de sortir un skeud. La dernière fois que je les avais vu, c'était à La Chimère (qui est toujours interdite de concerts... courage Larry) avec THE REBEL ASSHOLES. Ces derniers ont d'ailleurs sorti un split LP avec DUMBELL. Histoire de copinages ont dirait. GUN ADDICTION débute donc la soirée concert avec leur « Dirty Raw Punk » qui enflamme facilement le public venu en nombre, bon ok l'Imposture, c'est pas grand mais c'est toujours mieux de jouer devant une salle blindée, l'ambiance monte vite, quelques fintes à droite à gauche, le bassiste semble être dans un autre monde. La batterie est basique mais efficace. Scotch au chant est entamé, Cram à la guitare, de même. Ça n'empêche pas le groupe de nous proposer un set quasi sans pin, c'est vraiment cool de commencer la soirée avec un groupe de cette qualité. Du tout bon Rock'n'Roll « Punk » que je ne saurez que conseiller... Place aux DUMBELL, groupe américain qui vient de Minneapolis. Ça joue du du Punk-Rock-Garage avec un talent fou, à savoir que Paul Grace Smith, le chanteur a joué dans SONNY VINCENT’S SHOTGUN RATIONALE où il jouait avec des membres des DEAD BOYS, d’HÜSKER DÜ ou encore du VELVET UNDERGROUND. C'est dire si le charisme du gaillard séduit facilement le public présent. Le set est parfait, à savoir que le guitariste (allemand lui) a l'index droit pété, on ne l'aurait pas deviné sans l'intervention de Paul, A la basse, un autre français (bah, wé, Paul tourne avec un Backing Band), n'est autre que Nasty Samy, qui officie ou a officié dans pas mal de groupes, TEENAGE RENEGADE, BLACK ZOMBIE PROCESSION, HELLBATS, SECOND RATE, HAWAI SAMURAI, LOST COWBOY HEROES..., le gaillard a une pêche d'enfer et te donne envie d'acheter une basse. Une bonne grosse claque comme j'aime les prendre. Leur merch est assez cher, j'attendrai d'en chopper dans une distro à prix plus corrects. Une toute bonne soirée. Vivement la prochaine. **DeWarlaing**

dimanche 8 avril 2012

BLACK SHEEP - BRIXTON ROBBERS [QC] - P.O.BOX @ LE SHAKA LAKA, HAZEBROUCK, FR 08/04/2012
Pfou ! 4ème soir de concert ! Et ce soir, trois groupes d'exception ! Un nouveau concert organisé par Irrévérence Asso, et quelle affiche ! Ça promet ! Cette fois, j'arrive avec Mehdi, Stevo et Druon au Shaka Laka sans encombre. On retrouve encore et toujours nos potes sur place, on se reprend un verre, et je me demande à quand remonte la dernière fois que j'ai bu de l'eau. Le premier groupe ne tarde pas à commencer. C'est les BLACK SHEEP qui débarquent sur la scène. En ce moment ils enregistrent un nouvel album, donc ils font pas trop de concerts, mais d'après ce qu'ils disent, ce soir c'est le jour des 9 ans du groupe et pour fêter ça les P.O.BOX leur ont offert le champagne, qui finira dans le public au fur et à mesure du concert. J'apprends plus tard que ce n'était pas réellement leurs 9 ans et que leur véritable anniversaire se passera avec les WANK FOR PEACE à Mouscron mercredi prochain. On assiste à un concert bien plus punk hardcore que skacore, mais ça n'est pas déplaisant, même si je regrette un peu que certaines de mes chansons préférées n'aient pas été jouées (comme « La folie » par exemple). On a donc eu le droit à « Sabotage », « Reste là » entre quelques morceaux provenant du prochain album. Pendant les transissions, ils font des vannes aux P.O.BOX et ne communiquent pas trop avec le public. Résultat on se sent paumés lorsque Vankou balance des private jokes parce qu'on aimerait bien comprendre les vannes. Le concert était très énergique, et dans le public, ça se sentait. Apparemment, certains étaient déchaînés, ça devait être leur premier concert de BLACK SHEEP, vu leurs têtes. On est bousculé de partout à cause des pogos, mais on passe un bon moment. Les BRIXTON ROBBERS arrivent, et on dirait qu'ils sont un peu paumés. Il y a déjà moins de monde qui vient les voir jouer. Personnellement, c'est le groupe que je voulais voir le plus ce soir vu que j'adore leur skacore : agressif avec une voix qui colle parfaitement à leur style. J'apprends qu'ils ont sorti un nouvel album, c'est cool, j'irai faire un petit tour à la distro tout à l'heure. Les québécois nous jouent leurs derniers morceaux, et je me dis de plus en plus qu'il me faut acquérir leur dernier CD. Ils nous jouent également leurs tubes : « Green Grass » et « Bright Light ». Ils se sont fait plutôt discrets avant de jouer, mais sur scène, ils balancent la purée ! Après leur concert, ils remballent le matos et se refont discret. Je ne les ai pas revus de la soirée. On va au bar se prendre une bière, et les P.O.BOX commencent à jouer. Et là, miracle : le public retrouve son dynamisme ! Depuis que j'ai regardé le reportage « Détour(s) » [ndlr : réalisé par Fifou, Big Up mon pote (DxW)] racontant leur tournée dans les pays de l'Est, je suis curieux de les revoir sur scène. On sent bien qu'ils ont beaucoup de scènes à leur palmarès : les morceaux sont impeccables, sauf pour le tromboniste, le « nouveau » du groupe, qui maîtrise tout de même admirablement les morceaux. On écoute les morceaux les plus connus : « I refuse all qualms », « So Milgram knew it » ou encore « Music has taken a backseat to haircuts ». On a aussi le droit à leur dernier hit : « On how to light a fire ». Dans le public on fait des pogos, puis vers la fin, on fait la chenille et on se la joue hippie (Erk!). Les P.O.BOX finissent leur set avec leur légendaire « Look what you have done ». Le concert se finit et on boit une dernière fois avant de reprendre la voiture pour un retour sur Lille. Et devinez quoi ? Mehdi n'a pas vomi. **DeWarlaing Jr**

samedi 7 avril 2012

WANK FOR PEACE - BACK TIME - LIFELESS HOPE - ALL DIRECTIONS @ LE SHAKA LAKA, HAZEBROUCK, FR – 07/04/2012
Et c'est parti pour un troisième soir de concert, organisé cette fois par mes potes de Désinvolture Nordiste ! Décidément ce week-end sera mémorable ! Et c'est dans ces moments, où tu penses que ton week-end s'annonce parfait, qu'il t'arrive une grosse merde. Résultat, je me retrouve dépourvu de co-voiturage environ une heure avant le début du concert. Stevo qui devait nous emmener Mehdi et moi semble ne pas nous répondre au téléphone et ne nous donne aucune nouvelle. On se retrouve donc comme des cons à la gare Lille-Flandres pour attendre un TER pour aller jusqu'à Hazebrouck. On débarque vers 19h40 à la gare, et pas de bol : le prochain train pour le Shaka Laka est dans une heure. On prend notre mal en patience et on arrive finalement au bar à 21h15... Et on a loupé ALL DIRECTIONS... Super... Bon, on va tout de même passer une bonne fin de soirée, on les verra une autre fois. On retrouve tous nos potes sur place, je prends un petit Shaka Laka Boom et je vais mater le concert de LIFELESS HOPE depuis le balcon. On retrouve dans le groupe le batteur de FAKE OFF au chant et le chanteur de BACK TIME à la batterie. Le public se compose essentiellement des potes des groupes locaux, ça ramène du monde, et ça on ne peut pas leur reprocher. Le groupe fait des chansons oscillant entre des intros instrumentales de deux minutes et des couplets hardcores de 4 minutes. C'est assez sympa je dois dire. Niveau compo, ils ont un bon niveau. On sent bien que certains n'en sont pas à leur premier groupe. Le chanteur gueule bien dans le micro, mais même si le tout est assez dynamique, il y a un peu une ambiance de mort dans le public. C'est après qu'interviennent les gars de BACK TIME. Quand ils jouent, le public change complètement d'attitude : ça saute, ça pogote, ça mosh, comme s’il n'y avait que ce groupe qui jouait ce soir. C'est un peu con, le groupe d'avant était bien aussi, si le public avait bien voulu se bouger un peu plus, le concert aurait pris une autre dimension. Bref, le set de BACK TIME reste très précis et carré. Personnellement, j'attends vraiment une surprise de leur part, plus qu'un bon concert. Même si c'était très bon, j'ai vraiment une impression de déjà vu et de déjà entendu. Pour finir la soirée, les WANK FOR PEACE nous font l'honneur de leur présence. Je les suis depuis leur EP « Making onanism the key » et ça fait un bout de temps que je ne les ai pas vus. Le concert débute et... il n'y a presque plus personne dans la salle. Presque tous les potes des groupes précédents se sont barrés... C'est triste... Mais ça ne décourage pas les angevins qui se donnent à fond pour leur set ! Ils commencent par expliquer que leurs chansons n'ont rien à voir avec celles des groupes précédents, vu qu'elles sont dix fois plus courtes. Certes c'est court, mais c'est puissant ! Ça change complètement du dernier concert que j'ai vu d'eux : ça bouge, ça gueule, les compos en mettent plein la vue ! Ils restent quand même assez flemmards, jusque dans l'annonce de leur chanson : on a donc écouté « la une » et « la deux » par exemple. Même si leurs chansons sont courtes, leur set a une durée correcte, vu que les transissions entre les morceaux sont pas trop courtes et qu'ils jouent beaucoup de morceaux. Après le concert, on squatte un peu la loge pour discuter avec les groupes, avoir un débat sur le terme à utiliser pour parler de gâteaux fourrés au chocolat (« fourré » ou « choco »?), pour parler des reportages « strip tease » et on finit par se boire un dernier verre au bar avant de repartir avec Jérém' qui nous a gracieusement offert deux places dans sa voiture. On apprend aussi que les WANK FOR PEACE jouent à Mouscron mercredi prochain, donc on se dit à mercredi et on reprend la route vers Lille. La soirée a mal commencé, mais elle s'est tout de même bien finie. Ah bah en fait non... Mehdi a repeint l'intérieur de la voiture en plein milieu du trajet... Super... Bon, demain soir on retourne au Shaka Laka, et j'espère que ça ne commencera ni ne finira de la même façon que ce soir... *DeWarlaing Jr**

vendredi 6 avril 2012

THE RESTARTS [UK] – LARCIN @ LE CCL, LILLE, FR – 06/04/2012
Deuxième soir au CCL ! Cette fois, je retrouve Gaël et Mehdi devant le Café des Six Roses avant de partir. Ce soir on a le droit à du street punk anglais et de la oï du nord. On poireaute bien 1h30 dans le CCL avant de voir le premier groupe, qui n'est autre que LARCIN. Groupe aux paroles plutôt engagées dans l'ensemble, comme par exemple pour leur chanson « Georgie » ou encore « City at war ». Je suis pas vraiment fan de ce style de musique, mais c'est pas non plus trop simpliste, le chant et les chœurs sont bon, y'a de quoi aimer ce qu'ils font. Le public a l'air d'être essentiellement composé de potes du groupe. Ils font beaucoup de chansons, une quinzaine environ, avant de laisser la place à THE RESTARTS. Je les ai déjà vu l'an dernier au Détour et j'espère que cette fois ils seront aussi bons que la fois précédente. Et bien j'ai été servi ! Les anglais montrent qu'ils maîtrisent le street-punk et en envoient plein la vue ! On retrouve des morceaux de haute qualité, parmi lesquels « Big rock candy mountain » et bien sûr l’indétrônable « Outsider ». On enchaîne les chansons street avec celles un peu plus ska ou skacore, et le rendu est très bon. Dans le public ça bouge dans tous les sens : on alterne entre danse ska et pogos et on gueule les chansons en choeurs. Au passage on constate que Mehdi reste bouche bée pendant les trois quarts du concert. En même temps, vu qu'il ne connaissait pas le groupe avant ce soir et vu le concert, on peut le comprendre ! Après un rappel, le concert se finit. On fait un petit tour à la distro et mine de rien il est déjà assez tard, alors on rentre chez nous. Bilan de la soirée : une découverte assez appréciable et un groupe de fou. Et les concerts ne se terminent pas là : demain direction le Shaka Laka pour un troisième jour de concert ! **DeWarlaing Jr**

Bon on va s'en bouffer des concerts au CCL les semaines à venir. En effet, tous les rades ferment ou se voient interdits de concerts en ce moment !!! C'est la crise mon pote. Hier, j'y étais pour un concert HxC mais comme je ne conduisais pas, j'ai bu, donc je me rappelle pas de toute la soirée alors pas de report... On arrive sur les coups de 20h30-40 avec DeWarlaing Jr & Mehdi, y'a pas un chien, à part les orgas (Rock'n'Roll Jihad) et le staff du CCL, les anglais sont arrivés quelques minutes avant notre arrivée. Bon ça va commencer tard. Au final, les gens arrivent et le temps passe plutôt vite !!! Le premier concert de la soirée sera un concert de LARCIN qui aurait pu s'abstenir de jouer ce soir, le groupe ne devait pas être dedans !! Un set Oï! très « rock n roll » sur scène. Ça n'a pas dérangé le public composé de « fan » de LARCIN et de Julia la bassiste. Ça chante, ça pogote, ça lève les bras, on entend très mal les paroles, mais on aime bien quand même, c'est ça la « magie » LARCIN. Place aux anglais de THE RESTARTS, les BGs du street-punk européen, crêtes magnifiquement montées, t-shirt de bon goût pour le guitariste... un de DISTURBANCE. Leur set est rodé à merveille, le son est foutrement bon, les voix sont en parfaite alliance. Deux voix braillées qui donnent encore plus de puissance aux déjà fortes guitares. Le batteur n'y est pas pour rien non plus... cha buc' à fond. Bref un set qui en laisse plus d'un bouche bée... hein Mehdi !!! Bon bah je ne résiste pas à l'achat d'un LP des RESTARTS. J'espère qu'ils repasseront assez vite, si ma mère m'avait foutu de pareilles claques, j'en aurais demandé plus souvent. **DeWarlaing**

jeudi 5 avril 2012

TRUTH INSIDE [USA] - NO SOLUTION! - ANXIETY ATTACK - CONFUSION - WRONG DECISION [BE] @ LE CCL, LILLE, FR – 05/04/2012
Aujourd'hui, j'attaque une petite série de quatre soirs de concerts consécutifs, et j'attaque en premier avec un concert de punk hardcore, histoire de bien se mettre dans le bain. Je me dirige donc vers le CCL avec mes potes. Ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, tellement longtemps que je ne me souviens plus quel concert j'ai été voir la dernière fois... En tout cas je me souviens de l'endroit, et il n'a pas changé. On retrouve toujours des capotes et des kits pour drogués, c'est vraiment formidable. Je retrouve d'autres potes sur place, et on se prend une bière pendant les balances du premier groupe. Les belges de WRONG DECISION arrivent sur scène et commencent à jouer. Je n'ai pas vraiment aimé leur musique : j'ai eu l'impression d'entendre la même chanson pendant tout leur set. C'est énergique, mais sans plus, y'a pas grand chose derrière. J'ai eu beaucoup de mal avec le chant, heureusement qu'un autre type est venu tenir le micro sur les dernières chansons car ça remontait carrément le niveau du groupe. Bon, c'est pas terrible, mais vu les prochains groupes, la suite de la soirée s'annonce plus plaisante. Les gars de CONFUSION entament leur concert. On retrouve dans le groupe la fine fleur du punk hardcore du nord : Mika (FAKE OFF) au chant, Get (ex FAST MOTION) à la basse, Olive (ex FAST MOTION, CARVING) ainsi qu'un membre de MISS AMERICA à la gratte. Et là, ça envoie du lourd ! Mika est comme à son habitude : déchaîné, énervé, gueulant violemment des paroles incompréhensibles. On retrouve les chansons de la cassette audio, telles que « The rancor », « Prove me I'm wrong » ou la toute puissante « 10th hours to drive... 20 minutes to play ». Ça déboîte, on aime, on adore et on en redemande ! On oublierait presque qu'ils ne sont pas en tête d'affiche ce soir. Le groupe suivant prend la relève : les ANXIETY ATTACK débarquent. C'est rapide, bourrin, et on se prend une grosse claque à chaque morceau ! Dans le public ça s'énerve, sur scène aussi. Dommage que leur set soit aussi court, en même temps on ne peut pas s'attendre à un truc très long quand on sait que les compos du groupe durent en moyenne une minute. On écoute entre autres les morceaux « No agreement » ainsi que « A bad seed » et on reste un peu sur sa faim lorsque le groupe arrête de jouer. Ils font maintenant place à NO SOLUTION!. Ils viennent de Nantes, je ne les connais pas, mais dès les premières minutes, je suis content de pouvoir les connaître ! Ça balance les morceaux, ça en envoie plein la gueule, et ça fout la trique ! Les morceaux sont carrés, biens interprétés et le chanteur assure. Encore un groupe que je vais suivre de très près ! D'après le flyer, la soirée aurait du se finir là, mais un groupe américain s'est ajouté à l'affiche : TRUTH INSIDE. Encore un groupe que je ne connais pas, encore un groupe super, encore un groupe que je vais suivre de près ! Je ne sais jamais comment décrire le punk hardcore vu que ce n'est pas mon style de prédilection, mais tout ce que je sais c'est que j'aime bien, et comme j'aime bien, j'ai envie de voir ce que ça donne en live et en CD. Bon faute d'argent ce jour là j'ai pas pu repartir avec quoique ce soit, donc je me contente de quelques mp3. En tout cas ce premier soir de concert s'est avéré fort sympathique, et j'ai rendez-vous avec le CCL demain pour un nouveau concert d’exception ! **DeWarlaing Jr**