ARNO [BE] @ L'AERONEF, LILLE, FR - 03/12/2012
ARNO... Que dire à part que les seules fois où j'ai entendu sa musique,
c'était pour aller en vacances dans le monospace familial. Alors forcément à
l'annonce de ce bénévolat, j'étais content. Je me voyais déjà en vacances
en Bretagne à manger des crêpes avec un bon chouchen. Penses-tu... Au
lieu de ça, c'était merguez moule bière, vous comprendrez pourquoi les
merguez plus tard. J'arrive tranquilou du slipou à l'Aéro, bien chaud de
la veille (rappelons que JON SPENCER avait mis un petit bazar la
veille). La madame de la billetterie m'informe que le public sera fourni
et belge, là je m’inquiète, non pas que je sois belgeophobe mais le
public belge est exigeant et gros buveur, étant au bar je sens le gros
service au bar. Tant pis je suis en salle, j'écouterai... ARNO n'a pas
envie de partager l'affiche ce soir, alors pas de première partie. Ses
musiciens arrivent, la lumière vient, ils se mettent en branle, le
public s'échauffe et nous, on se fait démonter au bar, les gens ont
soif et veulent faire la fête. ARNO arrive, il a un peu abusé des
moules ces dernier temps aux vues de sa surcharge pondérale
plus communément appelée l'abdo kro. Mais le monsieur a une patate
d'enfer, il enchaine les titres, avec bien sûr des anecdotes poilantes.
Il explique donc comment il traine les terrasses de Bruxelles avec son pote JOHNNY en
vacances, qui est musicien aussi mais que tout le monde appelle JOHNNY HALLYDAY. Durant ces entrevues, les deux artistes regardent
les vielles femmes avec des lèvres merguez (référence au Botox) le
public rie. Il continue dans un festival de rock pur. Un rock comme
peuvent en faire les français de l'époque, on parle de DUTRONC, BASHUNG, THIEFAINE et HIGELIN. Un festival qui durera 1h30 et qui
ce terminera par son classique "nous sommes tous des européens" (désolé
je en connais pas le titre exact) [ndlr : "Putain Putain"]. Il nous présente ses musiciens, il
fait bien car aux vues de la soirée, ils ont bien mérité la bonne
dose d’applaudissements et de cris "animaleresques" qu'a donné le public.
Un pianiste qu'il a depuis 35 ans, il n'a pas vu ses bijoux et il en
est content. Un batteur encore vierge. Un yougoslave gentil comme tout à
la basse. Et un guitariste belge dont le nom n'est pas prononçable. Il
part, nous aussi. Je ne sais pas si lui est content de son concert, mais
nous, nous le sommes. Je ne sais pas si je suis plus content d'avoir vu
un excellent concert ou d'avoir vu un concert avec un chanteur qui a
plus de 60 ans et qui pourtant met un foutoir, ce qui n'est pas le cas
d'un chanteur américain venu quelques mois plus tôt. **Etienne Verstraet**
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