De Bordeaux pour Paris à
l’aube j’émergeai.
Dans une quatre roues sur
les chemins du nord.
De voir ANAMANAGUCHI il me
tardait,
Le manque de sommeil
pesant comme la Mort.
Un arc-en-ciel, du
chiptune, de très gros pixels,
Du punk rock, et une
solide culture geek,
Des instrumentaux à
chanter en voyelles ;
En somme, la joie de vivre
en musique.
Je retrouve des amis de
toute la France,
Plus qu’impatients
qu’enfin débute ce concert
Dans cette tension dont
nous avons la science.
Ici c’est Paname, au
Point Ephémère.
THE COWARD, dj élu pour
lancer le show,
Mixe son son et fera
hocher quelques fronts.
Ne connaissant hélas que
trop peu l’électro,
De genre je ne peux citer,
c’est un peu con.
Comme l’on pouvait s’y
attendre, le public
Est surtout composé de
nerds et otakus
Ayant troqué le show
contre leur nuit fan-fic.
Bon moment pour souffler
des punks à chien relous.
Puis viennent enfin les
Anamanaguchi :
Jamais je ne vis se
changer aussi vite
Une fosse en dancefloor.
Du fun, des cris,
Des lights à rendre un
aveugle presbyte.
Meow, Endless Fantasy :
les tubes sont là.
Des nouveaux morceaux,
comme Mirrors et Emosh
Viennent varier ce pur set
presque sans halte.
Peu de mots, mais tout le
public dans leur poche.
Et libre, euphorique comme
un gros moron,
Dansant jusque dans la
chambre d’hôtel du band,
Je décidais qu’en vers
de douze pieds de long
Je devais vous rapporter
cette légende.
photos par Chuck
report par Marc
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