samedi 20 juillet 2013

RIHANNA @ LE GRAND STADE, VILLENEUVE D'ASCQ, FR - 20/07/2013

 L’équipe de 8h30-15h devait se rejoindre à 21h30 le soir-même pour le démontage. Me voilà revenir au Grand Stade avec mon casque de sécurité que j’exhibe fièrement, le sticker de roadie collé sur la poche droite de mon jean, assez proche du sexe pour les midinettes qui le lirait. Une fois au lieu de rassemblement, j’apprends que le concert ne commence que vers 21h30/22h. Cool, encore quelques heures pour reposer mes petits muscles encore tendus du matin, manger et griller quelques clopes. Je discute avec quelques gars, histoire de passer le temps et faire connaissance. Puis, à travers le mur triple béton je ne sais quoi qui nous sépare de la salle, le bruit assourdissant du public nous fait comprendre que ça va commencer. Tant qu’à faire, autant y assister. Et là, j’avais l’impression d’être Maximus dans Gladiator qui entre dans l’arène, à ceci près qu’on criait RIHANNA à l’unisson. C’est la première fois que je foutais les pieds à un concert de cet envergure et pendant quelques minutes je regardais ébahi les gradins bondés autour et au-dessus de moi, me disant que ça fait un sacré paquet de monde tout de même. Tout le monde attend l’entrée de la starlette et nous, qui pour la plupart en avons rien à foutre, nous tendons le cou pour regarder quand même. Mais l’chef nous demande de le suivre signer des papiers. Tant pis pour son entrée.

Une fois fait, on entre à nouveau dans la salle. C’est un peu la folie. Je serai incapable de remettre les chansons, à part « Umbrella » je ne connais pas vraiment les titres. Quoiqu’il en soit, j’ai plutôt fait attention à RIHANNA qu’à ses chansons. Au début elle était habillée dans des vêtements assez « joueuse de basket ball ». Sans doute pour être plus à l’aise pour danser. Ensuite elle nous a sorti un vêtement mi rouge mi orange très collant en même temps que d’être assez dénudé. Là, j’ai crié dans l’oreille de mon voisin : « c’est le moment de mater ses fesses ! » Mais ça ne l’a pas fait rire. C’est à ce moment qu’on a eu droit aux flammes qui sortaient de la scène à plusieurs reprises et qui ont causé des « ah ! » et des « oh ! » de la part du public. Après ça, c’était la séquence « love » : les lumières s’éteignent, seuls quelques-unes diffusent une lumière bleutée sur la scène et le guitariste s’avance pour nous jouer un solo qui n’en finit plus. J’aurais pu trouver ça beau je pense mais la durée de ce truc le rendait insupportable. Puis, enfin, RIHANNA revient en s’élevant au milieu de la scène au moyen d’une plaque tournante. Place aux chansons d’amour. Pour souligner cette séquence « love », elle portait une belle robe rouge fendue jusqu’au haut de la cuisse et qui lui moulait tout le corps. Loué soit l’invention des écrans géants car on pouvait remarquer qu’à travers le vêtement ses tétons pointaient. J’étais ému. Bon, là, l’ambiance s’est un peu engourdie. J’ai pas assisté à la fin du concert, je devais rejoindre mon équipe qui se préparait à bosser.

Un moment elle a pleuré aussi.

Un autre moment, elle a dit qu’elle voulait que tout le monde crie son nom. J’ai hurlé dans l’oreille de mon voisin : « elle veut lancer une immense partouze ! », ça ne l’a toujours pas fait rire.
Pour ce qui est du décor, elle a eu un délire « on va se la faire ambiance gréco-romaine ! »J’ai pas trop compris l’idée.

Mais bon, un concert comme ça, gratuit, je ne vais pas me plaindre.**Farouk**

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