mardi 17 juillet 2012

THE FLATLINERS [CAN] - FACE THE FAX [BE] - BAMBOO AVENUE [BE] @ SOJO CLUB, LEUVEN, BE – 17/07/2012
Eh merde... Y'a plus de place pour le concert de ce soir... Mais j'ai quand même réussi, grâce à ma pote Juliette, à trouver une personne qui a bien voulu m'en vendre une pour assister au show ! Ouf ! Je vais pouvoir y aller. Le trajet est assez long jusqu'à la salle, on met bien une heure et demie en voiture pour se rendre sur les lieux, alors on espère que le concert sera bon, et puis c'est 10 € les trois groupes ce soir. On arrive pas à trouver la salle du premier coup, on se rend compte qu'il faut en fait s'enfoncer dans une allée aux allures résidentielles pour tomber sur l'endroit. Depuis l'extérieur, on entend déjà les BAMBOO AVENUE jouer. Les Belges font du ska punk à cuivres, c'est pas vraiment déjanté, ni super violent, un style plutôt calme. La scène est envahie ! On décompte jusqu'à sept ou huit membres dans le groupe. Le set est bien préparé et bien joué, du moins musicalement parlant. Côté jeu de scène, c'est pas encore ça. On sent le groupe plutôt tendu, mal à l'aise, peut-être à cause des 200 personnes réunies dans la salle, ou alors autre chose ? En tout cas, niveau musical, c'est propre, ça déboîte pas forcément, c'est pas le groupe qui te marque vraiment, mais il y a du potentiel. Vu l'heure de notre arrivée, on a pas pu voir le set complet, donc on attend une bonne vingtaine de minutes avant de voir FACE THE FAX. Encore des gars de la région ! Le son est balancé et dès les premières notes, les premiers choeurs retentissent dans la salle. Ils font du punk rock très agressif, et le public a l'air d'apprécier ! Les pogos se font plutôt rares, mais les voix s'élèvent. Le chanteur gueule comme un taré, les musiciens envoie tout ce qu'ils ont dans le bide, ça saute dans tous les sens ! Le groupe à l'air de s'être approprié la scène, histoire de dire « On est chez nous, on vous montre ce qu'on sait faire ! ». Et ce qu'ils savent faire, c'est balancé un bon gros son plein d'énergie ! Les gars marquent leur territoire ce soir avec leur set. Arrivé à la fin, un de leurs potes monte sur scène pour chanter un morceau, puis le set s'achève. Mais bien sûr, un petit rappel s'impose vu que le groupe à encore un peu de temps avant de s'arrêter. Donc pour finir en beauté, les FACE THE FAX choisissent de jouer un gros classique : « Time bomb » de RANCID. Tout le monde chante, tout le monde s'éclate, mais mine de rien, je ne peux m'empêcher de penser que je vais voir les vrais dans un peu plus de deux semaines, donc je suis un peu réticent, même si j'apprécie le moment. Le groupe quitte la scène pour laisser la place aux FLATLINERS. On voit le batteur avec un T-Shirt GUERILLA POUBELLE, on ne peut s'empêcher de sourire. Puis on apprend qu'il n'a pas changé de T-shirt depuis le début de la tournée. Certains diront que c'est rock'n'roll. Le groupe n'a pas encore commencé, pourtant les gens affluent dans la salle ! Ça y est, le son est envoyé ! En intro, on a le droit à « Meanwhile in hell » suivie de « Carry the banner » ! Histoire de dire au groupe précédent « Vous êtes peut-être chez vous, ça ne fait pas de vous les patrons de la soirée. ». On assiste à une rangée de groupies au premier rang et à des pogos présents depuis les premières notes du set dans les rangs suivants. Le public se déchaîne ! Les slams arrivent peu de temps après. Le groupe assure sur scène : présence scénique, qualité des morceaux, rien n'est à jeter ! Le set est essentiellement basé sur le dernier album, on n'a pas le droit à beaucoup de skacore (A mon grand dam!), mais le punk rock mélodique joué ce soir devant nous est d'une grande qualité ! Il fait super chaud dans la salle, mais ça n'empêche pas le public de s'agiter de plus en plus, comme sur « There's is a problem » où tout le monde danse, reprend le refrain et pogote. On atteint presque trois quarts d'heures intenses en punk rock avant que « Fred's got slack » et la magnifique « Count your bruises » n'arrivent et marque la fin du set. Cette fin est clairement un message pour le groupe d'avant : « On a gagné, on a conquis l'endroit ! ». Mais le public en veut plus, alors pour fêter la victoire éclatante des FLATLINERS, un rappel composé de deux morceaux s'impose. Ça y est, le concert se finit, on va au merch' voir un peu ce qui traîne, puis on repart pour un long trajet. Finalement, la soirée valait bien 10 €, et ça aurait été dommage de ne pas y aller ! **DxW Jr**

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