vendredi 6 juillet 2012

P.O.BOX - NOTHING FOR FREE - THE SKALOGG'S @ LE MIDLAND, LILLE, FR – 06/07/2012
Il y a pas beaucoup de concerts ce mois de juillet dans le nord. Heureusement, Everything Sucks Records nous invite à sortir au Midland pour un show ska punk et punk rock. Si le nom de l'endroit ne vous dit rien, vous l'avez sûrement connu comme étant le Select. L'endroit se veut désormais avec une ambiance viking, mais à part les quelques beaux dessins sur les murs on retrouve toujours les mêmes poivrots au bar. Y'a pas beaucoup de monde qui est venu ce soir, moins d'une vingtaine de personnes, pourtant l'affiche vaut plus que ça ! THE SKALOGG'S entament leur set. Ça fait déjà plus de trois ans que je connais le groupe, plus de deux années que je possède leur EP, mais c'est la première fois que je les vois en concert. J'aime beaucoup leur ska punk, d'ailleurs j'aime beaucoup le ska punk en général. On retrouve une formation de six membres, parmi lesquels deux cuivres : un saxo et un trombone. C'est assez cool, les morceaux sont bien interprétés, le son de la salle est pas trop dégueulasse. Le groupe joue les morceaux et interagit avec le public sans se soucier du nombre de personnes présentes. Après de longs mois d'oubli, les meilleurs morceaux refont surface. Je réécoute avec grand plaisir les meilleurs titres de leur EP : « Back from the dead », « Holy TV », ou encore « Tokyo » (provenant de leur myspace) avec sa courte intro qui fait très chanson traditionnelle japonaise. Ça swingue ! Le groupe enchaîne après aux, c'est NOTHING FOR FREE, que j'ai dû voir une ou deux fois seulement. Ils font dans le punk rock mélodique, pas super violent donc, et je trouve ça assez plaisant mais sans plus. Les morceaux qui me bottent bien sont évidement ceux où on retrouve de temps en temps une bonne petite guitare saturée en contre-temps, mais pour le reste je ne suis pas spécialement fan. J'accroche pas vraiment aux mélodies, et j'ai aussi l'impression que les morceaux ne varient pas assez entre eux. Mais assez parlé des côtés négatifs, voyons le positif ! C'est dynamique, le groupe bouge bien, c'est communicatif, il y a de quoi plaire ! Et apparemment une bonne partie de la salle à l'air d'apprécier le set. On retrouve un groupe avec des hauts et des bas, les hauts sont loin d'êtres géniaux et les bas sont loin d'être catastrophiques. Après, chacun est juge, et chacun ses goûts. On sort de la salle pour faire une courte pause, mais il faut vite enchaîner car les concerts ont commencé tard et il ne reste plus que 25 minutes pour les P.O.BOX. Au passage je retrouve Juliette accompagnée de ses parents (ses fameux parents punk rockers !) dehors, attendant le concert des nancéens. Ça débute, je retourne dans la salle, et je trouve que voir P.O.BOX dans une salle vide, c'est assez bizarre. Moi qui m'étais habitué à les voir dans des endroits bondés... Mais les gaillards ont fait des concerts bien pires, et ce n'est pas une petite date comme ça qui va les démotiver ! Le chanteur invite tout le monde à se rapprocher de la scène et le set débute. C'est vraiment là qu'on voit à quel point un public est important. Au Shaka Laka, il y avait foule, le groupe prennait son pied, et nous aussi. Ici, c'est tout le contraire. Les nancéens ont quand même envie de jouer, et c'est une tâche qu'ils accomplissent avec brio ! C'est carré, c'est propre, on retrouve un groupe toujours aussi communicatif et le trompettiste n'a pas lâché ses blagues foireuses. On sent qu'ils sont contents de jouer. Les derniers tubes se font entendre, « On how to light a fire », sans doute ma préférée, et « Forsaken comedy » se font entendre aussi bien que les plus vieux : « So Milgram knew it » ou encore « I refuse all qualms ». Les morceaux s'enchaînent avec maîtrise, et il faut bien vu qu'il ne leur reste plus beaucoup de temps à jouer. Les envolées et les choeurs semblent n'avoir aucun effet sur le public qui reste toujours aussi statique. Le concert se finit après une petite demie-heure de prestation. Certains gros tubes ont dû être zappés pour respecter l'horaire, c'est dommage. On reste un peu dans le bar avant de repartir tranquillement chez nous, en repensant à un concert qui n'a pas eu le public qu'il méritait. Rappelez-vous donc que se bouger en concert, c'est faire des heureux ! **DxW Jr**

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