CHOKING VICTIM [USA] - PIPES AND PINTS [CZ] - RAT CITY RIOT [USA] - TALCO [ITA] - CHEWING ON TINFOIL [IRL] @ LA MIROITERIE, PARIS, FR – 31/07/2012
Non mais regardez-moi cette affiche ! Carnage Punk Rock et Sick My Duck relèvent le défi d'organiser une date monstrueuse comme celle-ci à la Miroiterie. De l'inconscience ? Possible, mais ça ne nous empêchera pas de venir squatter une énième fois l'endroit pour voir un concert !
La soirée débute avec les italiens de TALCO. Dès le départ ça envoie sec ! A peine 5 minutes après le début du concert, la salle est enfumée, ça sent la transpiration et on a tous le T-Shirt trempé de sueur. La salle est déjà pleine à craquer et il y a encore du monde dehors qui essaye d'entrer. Et c'est parti pour les tubes ! « La parabola dei battagghi » se fait entendre et les slams éclatent dans l'assemblée. Le public est en transe, les pogos et les slams fusent ! Et ce n'est que le premier groupe. D'ailleurs, en parlant du groupe, c'est dommage qu'il ne parle pas beaucoup entre les morceaux. Par contre, ils jouent terriblement bien ! C'est carré, ils connaissent leurs morceaux sur le bout des doigts, c'est déjanté sur scène, c'est super cool. C'est aussi en regardant le groupe en live qu'on se rend compte à quel point le chanteur est petit. Allons, on ne se moque pas, il y a beaucoup de petits hommes qui ont d'énormes talents (pas tous, certes). La reprise de « Bella ciao » arrive à point nommé pour faire chanter tout le monde et déchaîner la foule. Et pour finir le set en beauté, quoi de mieux que « St. Pauli » ? Du ska punk de très bonne qualité nous a été offert aujourd'hui par le groupe !
La suite se déroule en compagnie de RAT CITY RIOT. Un des groupes de street punk que je préfère ! La température monte encore dans la salle. Putain, on est en été, il fait déjà une chaleur à en crever dehors, alors imaginez ce que ça donne à l'intérieur de la Miroiterie... Sur scène, le groupe ne déçoit pas ! Le chanteur fait vachement penser à un chanteur de hardcore, tant dans son style que dans son attitude. Le reste du groupe se fait plus discret, les zikos se concentrent plus sur leurs instrus et sur les chœurs. « What's wrong » enflamme le public avec ses riffs effrénés, « Stranglehold » ne fait que raviver la flamme. Les pogos s'entassent, les slams se fracassent, on adore le set et ça se voit ! On remarque déjà quelques mecs complètement bourrés dans l'assemblée, qui sont assez chiants quand ils gueulent des conneries en français, du genre « Ferme ta gueule et joue ! ». Très intelligent de balancer ça à un groupe qui ne comprend pas un mot de français.
Le groupe suivant est CHEWING ON TINFOIL, un groupe que je ne connais absolument pas, donc j'en profite pour prendre une pause. Au passage, je croise trois des BURNING LADY qui sont de passage sur Paris avant d'aller jouer en Suisse. C'est cool de les revoir.
Après trois quarts d'heure, le moment tant attendu est arrivé ! CHOKING VICTIM en live ! Enfin presque... C'est juste Stza avec les membres de CHEWING ON TINFOIL... En même temps, c'est attendu. La salle est plus que bondée, c'est presque impossible de respirer à l'intérieur : on est constamment compressé par des personnes. Et ça n'a même pas encore commencé ! Je vous laisse imaginer l'arrivée de Stza sur scène et les premiers accords qui retentissent. En fait, plus on avance dans le concert plus on se dit « C'est pas CHOKING VICTIM, c'est Stza qui s'amuse à reprendre ses anciens morceaux... », le backing band est mou, il ne fait rien, ne tente rien, se fait très discret. Alors oui, ils ne font pas partie du crew initial, mais quand même, ils pourraient bouger un peu ! Il y a deux clans : ceux qui aiment, et ceux qui n'aiment pas... Et moi j'aime pas trop... Pourtant, on a droit aux hits internationaux : « Born to die », « 500 channels », « Infested » ou encore « Fucked reality » sont de la partie ! Alors pourquoi ce concert tombe à l'eau ? Sûrement pas à cause de Stza, il assure depuis le début et fait monter l'ambiance dans la salle. Non, c'est vraiment le backing band trop mou qui ne reflète pas du tout l'esprit de CHOKING VICTIM. Après, malgré tout, il y en a qui ont aimé. Moi, je suis ressorti assez déçu de la salle.
Mais heureusement pour moi, les PIPES AND PINTS étaient là pour finir la soirée. Un savoureux mélange entre du street et du celtique, ça me fait mouiller. Il y a déjà beaucoup moins de monde dans la salle, tant mieux pour moi, la salle n'est pas vide non plus. Faut pas déconner. Le set commence comme les autres sets du groupe : par l'intro de l'album suivie de « Let's go ». Encore une fois le public s'emballe ! Il y a vraiment un truc qui me choque avec le chanteur, c'est sa coupe de cheveux, plus qu'étrange. Sur scène, il y a de l'énergie à revendre ! Ça gueule dans les moindres recoins de la salle, on connaît les chansons par cœur et on s'éclate bien ! Le chanteur saute partout, le créteux à la cornemuse pète la forme, le guitariste s'en donne à cœur joie, le bassiste aussi, et le batteur n'arrive décidément pas à jouer assis. On a le droit par la suite aux fameux « Until we die » et « City by the sea » pour notre plus grand plaisir. Les pogos sont acharnés ! On a même eu le droit à une nouvelle chanson qui ma foi s'est avérée être monstrueusement bien. Enfin, pour bien finir le concert, les PIPES AND PINTS nous réservent un morceau de choix : « Kensington club » ! Magique. Et c'est déjà la fin du concert. Je ressors de la salle complètement couvert de sueur. Eh bien, quelle soirée ! On reste encore un peu à la Miroiterie histoire de profiter de cette belle soirée d'été, et on repart tranquillement chez nous. J'ai été vachement déçu par CHOKING VICTIM, mais les autres groupes m'ont sidéré. **DxW Jr**
Non mais regardez-moi cette affiche ! Carnage Punk Rock et Sick My Duck relèvent le défi d'organiser une date monstrueuse comme celle-ci à la Miroiterie. De l'inconscience ? Possible, mais ça ne nous empêchera pas de venir squatter une énième fois l'endroit pour voir un concert !
La soirée débute avec les italiens de TALCO. Dès le départ ça envoie sec ! A peine 5 minutes après le début du concert, la salle est enfumée, ça sent la transpiration et on a tous le T-Shirt trempé de sueur. La salle est déjà pleine à craquer et il y a encore du monde dehors qui essaye d'entrer. Et c'est parti pour les tubes ! « La parabola dei battagghi » se fait entendre et les slams éclatent dans l'assemblée. Le public est en transe, les pogos et les slams fusent ! Et ce n'est que le premier groupe. D'ailleurs, en parlant du groupe, c'est dommage qu'il ne parle pas beaucoup entre les morceaux. Par contre, ils jouent terriblement bien ! C'est carré, ils connaissent leurs morceaux sur le bout des doigts, c'est déjanté sur scène, c'est super cool. C'est aussi en regardant le groupe en live qu'on se rend compte à quel point le chanteur est petit. Allons, on ne se moque pas, il y a beaucoup de petits hommes qui ont d'énormes talents (pas tous, certes). La reprise de « Bella ciao » arrive à point nommé pour faire chanter tout le monde et déchaîner la foule. Et pour finir le set en beauté, quoi de mieux que « St. Pauli » ? Du ska punk de très bonne qualité nous a été offert aujourd'hui par le groupe !
La suite se déroule en compagnie de RAT CITY RIOT. Un des groupes de street punk que je préfère ! La température monte encore dans la salle. Putain, on est en été, il fait déjà une chaleur à en crever dehors, alors imaginez ce que ça donne à l'intérieur de la Miroiterie... Sur scène, le groupe ne déçoit pas ! Le chanteur fait vachement penser à un chanteur de hardcore, tant dans son style que dans son attitude. Le reste du groupe se fait plus discret, les zikos se concentrent plus sur leurs instrus et sur les chœurs. « What's wrong » enflamme le public avec ses riffs effrénés, « Stranglehold » ne fait que raviver la flamme. Les pogos s'entassent, les slams se fracassent, on adore le set et ça se voit ! On remarque déjà quelques mecs complètement bourrés dans l'assemblée, qui sont assez chiants quand ils gueulent des conneries en français, du genre « Ferme ta gueule et joue ! ». Très intelligent de balancer ça à un groupe qui ne comprend pas un mot de français.
Le groupe suivant est CHEWING ON TINFOIL, un groupe que je ne connais absolument pas, donc j'en profite pour prendre une pause. Au passage, je croise trois des BURNING LADY qui sont de passage sur Paris avant d'aller jouer en Suisse. C'est cool de les revoir.
Après trois quarts d'heure, le moment tant attendu est arrivé ! CHOKING VICTIM en live ! Enfin presque... C'est juste Stza avec les membres de CHEWING ON TINFOIL... En même temps, c'est attendu. La salle est plus que bondée, c'est presque impossible de respirer à l'intérieur : on est constamment compressé par des personnes. Et ça n'a même pas encore commencé ! Je vous laisse imaginer l'arrivée de Stza sur scène et les premiers accords qui retentissent. En fait, plus on avance dans le concert plus on se dit « C'est pas CHOKING VICTIM, c'est Stza qui s'amuse à reprendre ses anciens morceaux... », le backing band est mou, il ne fait rien, ne tente rien, se fait très discret. Alors oui, ils ne font pas partie du crew initial, mais quand même, ils pourraient bouger un peu ! Il y a deux clans : ceux qui aiment, et ceux qui n'aiment pas... Et moi j'aime pas trop... Pourtant, on a droit aux hits internationaux : « Born to die », « 500 channels », « Infested » ou encore « Fucked reality » sont de la partie ! Alors pourquoi ce concert tombe à l'eau ? Sûrement pas à cause de Stza, il assure depuis le début et fait monter l'ambiance dans la salle. Non, c'est vraiment le backing band trop mou qui ne reflète pas du tout l'esprit de CHOKING VICTIM. Après, malgré tout, il y en a qui ont aimé. Moi, je suis ressorti assez déçu de la salle.
Mais heureusement pour moi, les PIPES AND PINTS étaient là pour finir la soirée. Un savoureux mélange entre du street et du celtique, ça me fait mouiller. Il y a déjà beaucoup moins de monde dans la salle, tant mieux pour moi, la salle n'est pas vide non plus. Faut pas déconner. Le set commence comme les autres sets du groupe : par l'intro de l'album suivie de « Let's go ». Encore une fois le public s'emballe ! Il y a vraiment un truc qui me choque avec le chanteur, c'est sa coupe de cheveux, plus qu'étrange. Sur scène, il y a de l'énergie à revendre ! Ça gueule dans les moindres recoins de la salle, on connaît les chansons par cœur et on s'éclate bien ! Le chanteur saute partout, le créteux à la cornemuse pète la forme, le guitariste s'en donne à cœur joie, le bassiste aussi, et le batteur n'arrive décidément pas à jouer assis. On a le droit par la suite aux fameux « Until we die » et « City by the sea » pour notre plus grand plaisir. Les pogos sont acharnés ! On a même eu le droit à une nouvelle chanson qui ma foi s'est avérée être monstrueusement bien. Enfin, pour bien finir le concert, les PIPES AND PINTS nous réservent un morceau de choix : « Kensington club » ! Magique. Et c'est déjà la fin du concert. Je ressors de la salle complètement couvert de sueur. Eh bien, quelle soirée ! On reste encore un peu à la Miroiterie histoire de profiter de cette belle soirée d'été, et on repart tranquillement chez nous. J'ai été vachement déçu par CHOKING VICTIM, mais les autres groupes m'ont sidéré. **DxW Jr**