Durant ces longues semaines de glandouille estivale, la perspective
d’échapper à une énième soirée Community – canapé – chips me motive à
sortir de ma tanière « d’étudiant trop flemmard pour trouver un job en
temps et en heure ». De plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas
mis les pieds à l’Imposture, qui aujourd’hui, menace de fermer parce que
certaines personnes préfèrent regarder le JT de TF1 dans le calme. A ce
que je comprends.
Et ce soir, FLOW entame la soirée, accompagné
d’un nouvel ami, son plâtre. Je me surprends en train de sourire à
plusieurs reprises, peut-être parce que la situation était assez drôle
ou peut-être parce que mon bras effleurait à plusieurs reprises celui
d’une jolie Turque. On a même eu droit à un ancien morceau, « Merci
madame », qui m’a fait replonger à l’époque où j’assistais à son concert
pour la première fois, tout excité que j’étais de voir en chair et en
os le gars que j’écoutais dans le bus avant d’aller en cours et qui fait
de la guitare sèche.
GET DEAD prend le relais. Je ne connaissais pas du
tout et d’après ce que j’ai entendu dire, ils viennent de San Francisco
pour une tournée européenne et ont récemment signé chez Fat Wreck. Je
me dis que ça va sûrement être cool mais c’était plus que ça. GET DEAD
me scotchait tellement par les lignes de chant et les sing along, par
l’énergie qui se dégageait d’un punk rock assez mélodique et rauque, que
je n’ai accordé que très peu d’attention à la jolie Turque qui me sert
gentiment un fond de sa bière dans mon verre vide. Peut-être parce
qu’elle était assez bourrée et avait voulu être sympa ou peut-être
qu’elle avait voulu que je le sois pour pouvoir profiter de moi. Là je
me dis que pour me poser ce genre de questions, je devais être dans un
état assez avancé. En tout cas, GET DEAD ne m’a pas fait regretter de
rater une conversation avec elle.
Ensuite, direction Radio
Campus pour une émission avec les ricains, jouer de la guitare, boire
des coups et prendre des photos et une heure après nous voilà partis
chez l’élégante Sarah pour une nuit de beuverie durant laquelle, je dois
m’en vanter, j’ai battu aux échecs un gars de Fat Wreck, quoi. **Farouk**
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire