mercredi 27 février 2013

FIGHTS & FIRES [UK] - ÜBER YOU [CH] @ LE TROK'SON, LYON, FR - 27/02/2013

En ce mercredi 27 février où il est dit que l'humeur y est chagrine, le Trok'son fait de la place aux tout feu, tout flamme de FIGHTS AND FIRES et aux zurichois de ÜBER YOU.

J'espère qu'ils sont chauds, parce qu'on se les pèle gaiement quand même. Le début des hostilités est annoncé à 20h30. Mais à Lyon les transports en communs nous ont appris que le temps est relatif et c'est à 21h que les helvètes débutent, le temps de faire le plein de bières pour le concert. Et ils le sont chauds. Première chanson et le chanteur pète déjà le micro, ça s'annonce bien ! C'est envoyé sans se poser de questions, sans attendre un début de réaction du public. Les mecs ont l'air contents de jouer et ça, moi, j'aime à fond. Des voix bien lourdes, un vrai jeu de scène, le chanteur s'envoie dans le public et dans Yann Culture Punk... Le pauvre, c'est toujours le petit gros qui prend. A grands coups de wo-ho les mecs nous chauffent aussi bien qu'une plancha et ça chauffe, chauffe, chauffe ! C'est la troisième chanson et c'est déjà le feu, l'atmosphère est lourde de transpiration. Moitié chœurs, moitié chant avec la bonne grosse voix du chanteur un poil déjanté, ça motive tout le monde bien comme il faut à se tenter de suivre les wo-ho. Le plus simple mais le plus efficace pour une bonne ambiance. Les chansons sont faites pour communier et ça marche. Alternant les sing alone, les chœurs, les gros riffs et les rythmes rapides, ça mouille la chemise de bûcheron on peut pas dire le contraire. Ils ont une bonne énergie, bien appréciable et même si je manque de renverser ma bière une multitude de fois en essayant d'éviter le chanteur qui vient s'engouffrer régulièrement dans le public, j'en redemande et je ne suis pas le seul ! Après nous avoir asséné un set à toute vitesse, les mecs nous invitent à boire des coups avec eux au bar, ce qu'ils feront. Ces mecs sont sympa. Ça change des groupes qui s'enferment dans le camion une fois le concert finit. Sympa.

Au tour des FIGHTS AND FIRES de descendre sur la scène et de nous montrer de quel bois ils se chauffent. Et ils semblent en forme malgré les huit heures de route depuis Toulouse qu'ils viennent de se taper ! Dès le début du set ils font jouer un mec du public. J'ai bien dit jouer, le guitariste lâche sa guitare et fait kiffer à sa place. Ah ah ! Le micro face au public, ce dernier ne se fait pas prier pour gueuler dedans. Bonne ambiance. Le chanteur ne tient toujours pas en place et ça balance toujours autant, le guitariste est toujours autant à fond. Le set ne tient pas en place et je manque encore de renverser ma bière. Sale soirée pour les buveurs de mousseuses... Le public connait les chansons par cœur et ça kiffe de partout. Riffs après riffs, ils nous envoient leur british slaps dans la gueule. Ça frappe des mains, ça tape des pieds, ça se frotte plus ou moins gentiment au gré des invasions du chanteur qui, définitivement, ne tient pas en place. « Sex Pest », « You Cant' Say Slags On The Radio » ou « Weight » nous sont servit sur un plateau plein de sueur et de poils de barbe. Le batteur tape sec et le guitariste envoie les chœurs comme on envoie un e-mail en matant un porno : avec une main sur le micro, l'autre en train de gratter le manche. A l'arrache. Les chœurs sont bien placés, c'est puissant. Comment ne pas bouger, ni même osciller la tête devant tant d'énergie ? Je ne sais pas et personne d'autre ne semble savoir. Ça bouge de devant jusqu'au mec qui s'occupe du son. Ça se finit à coups de « No Regrets » et de « Oï » en totale union devant les dudes qui copulent littéralement avec leurs amplis. Les « One more » sont directement demandés sans attendre la toute fin de la chanson ; rappel exigé. Ils n'ont pas vraiment le choix mais n'ont pas l'air non plus d'en être mécontents. Et ça se fera avec l'ampli en plein milieu. Ampli qui servira de tremplin à slam, attention à la tête, le plafond est bas ! Et bim, j'avais prévenu ! Huge.

Encore un bon concert organisé par Culture Punk !

**Erick** // Les photos de Noodle ici


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