BIRDS IN ROW - SPORT - GENEVA @ LE WARMAUDIO, DECINES-LYON, FR - 31/01/2013
En ce jeudi 31 janvier où tu as vu que ton grenier (sorte de frigo chaud) était à moitié vidé, le Warm'audio ouvrait ses portes aux poulets de BIRDS IN ROW, aux champions de SPORT et aux valentinois de GENEVA.
Et c'est le groupe de post-hardcore GENEVA qui débute la soirée. J'admets m'être un peu fait chier, ne comprenant pas vraiment leur musique. Ce qui n'est pas le cas de quatre ou cinq pelos dans le public. Grand bien leur fasse, les solos masturbatoires, moi, ça m'ennuie. Le Tim Burton sous Tuxium c'est pas pour moi. Je préfère donc fumer des clopes dehors en attendant que ça se finisse...
Par contre, je suis là dès que les SPORT commencent à jouer. C'est la deuxième fois que je les vois et ils m'avaient déjà bien plu. Et cette fois c'est moins un copier/coller de leur album et c'est appréciable ! Après la première partie, c'est bien agréable, les mecs se donnent bien et le public déjà à moitié conquis par leurs divers galas ces deux dernières semaines est bien présent pour leur donner le change. Les mecs balancent sec dès le début. Le bassiste pète sa corde comme il en a l'habitude -cette fois pendant les balances- c'est dire combien il la maltraite. Et passer juste devant BIRDS IN ROW c'est pas la même non plus et on le sent bien. Comme à leur habitude, le son prime sur la parole et sans fioritures. C'est le meilleur moyen de ne pas dire de conneries. Les titres s'enchaînent toujours aussi bien, les chœurs aussi, San Francisco, Athènes et les autres titres sont lancés olympiquement et le tout se finit en apothéose avec un mec du public qui vocifèrent les paroles de la chanson.
Arrivent les BIRDS IN ROW. Direct, ils balancent un son lourd et sans prévenir nous assènent une énergie de malade dans la tête. Sans attendre de réactions ; c'est violent. Ils sont que trois mais on a l'impression qu'ils sont sept ! Une chose est sûre, ça envoie plus que les deux premiers groupes réunis. J'ai l'impression de voir des vieux briscards qui tournent depuis 30 ans. C'est propre, c'est net. Bart, le chanteur, est tout seul au front à moitié couché sur son micro alors que le bassiste reste, comme à son habitude, au fond à faire face à son ampli. Visuellement, c'est plutôt beau. Le public -dont je fais parti- se prend une claque monstrueuse. Beaucoup ne les ont jamais vu avant leur tournée aux States et tout le monde a l'air abasourdi. Les chemises de bûcherons s'asticotent gaiement, ça se frotte, ça se frite, c'est cool. Mais pas plus que ça, je le regrette et c'est typique d'un syndrome français. On a des groupes de ouf, mais un public plutôt frigide. Et qu'on me dise pas que c'est culturel. Mais l'ambiance est plutôt cool, comme souvent sur la scène hardcore lyonnaise. Le concert se passe et le temps s'arrête.. MERDE ! C'est déjà la fin. Hâte de revoir la bande. Hâte de voir ce que va faire fifou des images qu'il a capté. Les mecs sont juste sympa, accessibles, et tu tailles normalement la bavette avec eux, quand ce n'est pas eux qui viennent te voir pour te parler. Du talent, de la gentillesse. Respect.
Encore une bonne soirée organisée par David Sale Connard !
Et c'est le groupe de post-hardcore GENEVA qui débute la soirée. J'admets m'être un peu fait chier, ne comprenant pas vraiment leur musique. Ce qui n'est pas le cas de quatre ou cinq pelos dans le public. Grand bien leur fasse, les solos masturbatoires, moi, ça m'ennuie. Le Tim Burton sous Tuxium c'est pas pour moi. Je préfère donc fumer des clopes dehors en attendant que ça se finisse...
Par contre, je suis là dès que les SPORT commencent à jouer. C'est la deuxième fois que je les vois et ils m'avaient déjà bien plu. Et cette fois c'est moins un copier/coller de leur album et c'est appréciable ! Après la première partie, c'est bien agréable, les mecs se donnent bien et le public déjà à moitié conquis par leurs divers galas ces deux dernières semaines est bien présent pour leur donner le change. Les mecs balancent sec dès le début. Le bassiste pète sa corde comme il en a l'habitude -cette fois pendant les balances- c'est dire combien il la maltraite. Et passer juste devant BIRDS IN ROW c'est pas la même non plus et on le sent bien. Comme à leur habitude, le son prime sur la parole et sans fioritures. C'est le meilleur moyen de ne pas dire de conneries. Les titres s'enchaînent toujours aussi bien, les chœurs aussi, San Francisco, Athènes et les autres titres sont lancés olympiquement et le tout se finit en apothéose avec un mec du public qui vocifèrent les paroles de la chanson.
Arrivent les BIRDS IN ROW. Direct, ils balancent un son lourd et sans prévenir nous assènent une énergie de malade dans la tête. Sans attendre de réactions ; c'est violent. Ils sont que trois mais on a l'impression qu'ils sont sept ! Une chose est sûre, ça envoie plus que les deux premiers groupes réunis. J'ai l'impression de voir des vieux briscards qui tournent depuis 30 ans. C'est propre, c'est net. Bart, le chanteur, est tout seul au front à moitié couché sur son micro alors que le bassiste reste, comme à son habitude, au fond à faire face à son ampli. Visuellement, c'est plutôt beau. Le public -dont je fais parti- se prend une claque monstrueuse. Beaucoup ne les ont jamais vu avant leur tournée aux States et tout le monde a l'air abasourdi. Les chemises de bûcherons s'asticotent gaiement, ça se frotte, ça se frite, c'est cool. Mais pas plus que ça, je le regrette et c'est typique d'un syndrome français. On a des groupes de ouf, mais un public plutôt frigide. Et qu'on me dise pas que c'est culturel. Mais l'ambiance est plutôt cool, comme souvent sur la scène hardcore lyonnaise. Le concert se passe et le temps s'arrête.. MERDE ! C'est déjà la fin. Hâte de revoir la bande. Hâte de voir ce que va faire fifou des images qu'il a capté. Les mecs sont juste sympa, accessibles, et tu tailles normalement la bavette avec eux, quand ce n'est pas eux qui viennent te voir pour te parler. Du talent, de la gentillesse. Respect.
Encore une bonne soirée organisée par David Sale Connard !