Petite halte au niveau du disquaire de la rue d'Artois, le Quelque Part Records, histoire de voir ce que propose ses bacs! Bah pas grand chose qui m'interpelle. A part quelques disques de Rocksteady, la plupart des galettes me sont inconnues. Les bacs sont pas super fournis pour le moment. Ça fait à peine 3 semaines que le disquaire à ouvert ses portes. Les amoureux d'ambiance, de post-punk et d' experimental seront ravis. Pas étonnant quand on sait que le tenancier anime une émission de radio dans ces mêmes styles sur Radio Scarpe Sensée dans ch'Pas d'Calais. Quelques magazines datant, pour certains, des années 80 à 1€ pièce. Je repars sans rien. Puis direction l'Insoumise, la bouquinerie occupée de la rue d'Arras. Il y a une après-midi distro/labels, échanges, écoute sur place de vinyles, K7 et CDs. Pas mal de potes sont là, l'occaz de parler avec plus que de fouiller les bacs. En même temps, je les ai déjà pas mal fouillé. Je m’attarderai et me laisserai tenter par un bouquin : "La Chine avec Green Day" par Aaron Cometbus. Petite bouffe à la Rumeur et c'est enfin l'heure de tailler au Monk's où les potos d'ALABASTERDS se produisent ce soir accompagnés des banlieusards parisiens de THE FLUG.
21h, les locaux ouvrent la soirée. Première fois que je vois le groupe avec Roch à la batterie. La dernière fois, c'était Thomas Ripoll (Burning Lady) qui avait assuré les poum tchack car Roch avait un "concert à minettes" plus important... (private joke). Le gars est super agréable à mater, il est super expressif. bouche ouverte, six bras, des tours de majorettes, ça joue debout, ça fait le tour de sa batterie en pleine chanson sans faire un pain. Bref l'EF2M l'a bien formé! Chapeau mec. Je comprends mieux pourquoi les deux gratteux se sont foutus aux extrémités. Le show, il l'assure au top. A la basse, Clément, plus connu sous le blaze Clem Wes Waltz. Basse maitrisée option je fais des grands pas et je saute, me cambre, tourne sur moi même, extra! La rythmique est super bien menée et ça aide forcément Julien qui peut se concentrer sur ses accords et ses paroles. Lui est moins expressif même si sur la fin du show, il se prête au jeu de Clément. Leur grunge/punk est extra efficace. On se croirait 20 ans en arrière. Je like. Une grosse touche de noise pour introduire le dernier morceau et on est dég que ça soit déjà fini. 35 Minutes, ça passe vite avec eux. Bravo les mecs. Vous méritez bien plus que la dizaine de personnes présentes. Et merci pour les acouphènes!
Je pers mon acolyte Jérem pour la deuxième partie de cette soirée, il file avec M. Smets voir un groupe que je ne connais pas mais qui déboite à ce qui parait. Dans la cave, THE FLUG : deux types et deux nanas se préparent accompagnés d'un son que je hais... une boite à rythmes. Merdeuhhh. La sonorisation est moins top que pour ALABASTERDS et ça se ressent sur les deux premiers morceaux. Le guitariste et le bassiste ont l'air pas super en place et un peu mal à l'aise. Mais à la troisième chanson, ils semblent avoir retrouvés le chemin des rails et ça roule un peu plus. Aux chants, deux filles doc"ées" et résillées. Leurs deux chants hargneux se complètent bien et font oublier le mal-être des deux guitaristes. Chu sûr que s'ils avaient un vrai batteur ça se passerait autrement. Un set rapide, à peine 30 minutes.
Petite discussion en fin de soirée avec les parisiens. Ils sont de type "plutôt cools". Puis retour à l'baraque car y a changement d'horaire cette nuit et demain, repas de famille... rrhhh, chré bien resté un peu plus.
**DeWarlaing**
Les photos de The Flug & d'Alabasterds sont de Mélanie Martin.
**DeWarlaing**
Les photos de The Flug & d'Alabasterds sont de Mélanie Martin.
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