Dimanche 9 mars 2014. Je me lève vers
14h et il fait beau. J’ai du dormir 5h en tout et pour tout. Je ne
peux pas raconter ici ce que j’ai fait la veille car ce serait un
peu long mais tu peux toujours taper dans Google les mots clés
« Monk’s Café », « El Diablo », « sexy
punkettes », « afters », « chat »,
« frites fraiches » et « calins ». En faisant
réchauffer un plat de pâtes, mon colloc de choc et de charme Jérémy
Robin me rappelle que Cisco doit passer nous chercher pour aller à
L’Hotel de la Musique de Roubaix voir le show de HIGHTOWER, un
nouveau groupe de hardcore mélo parisien. Un programme peu sexy en
apparence qui s’est révélé beaucoup plus cool que prévu.
Très vite il est 19h et la dream team
du jour est un mix des crews Bolster Your Friends, I Ate My Friend et
Streets Are Talking. Bref, on est 4 et on saute dans la Peugeot. Pas
de surprise, avec une heure de retard on est les premiers arrivés.
Les gérants de l’HDLM ne sont pas là. Il n’y a que Billy, le
mec qui orga la soirée qui est là et qui restera derrière la sono
toute la soirée. Du coup personne n’était à la porte pour faire
payer les entrées (Ba Juliette, tu étais où ???).
Il n’y a pas foule. Pourtant les 2
premières parties sont plutôt renommées dans la région, NOISE
EMISSION CONTROL et OBDURATE. Comme à leur habitude, les darons font
le taf à fond. Vous connaissez tous ces groupes alors je ne vais pas
épiloguer. On boit des Heinekens et on a le smile, ambiance Tony
Hawk 1 à son meilleur. Entre deux morceaux, on squat un peu dehors
avec les HIGHTOWER, le nouveau groupe de Romain, aka l’homme
providentiel, déjà connu pour la qualité de son jeu au sein du
groupe de hardcore PROVIDENCE. Le groupe semble composé de 3 vegans
straight edge musclés et de 2 alcooliques gras du bide de Nevers.
Hoodies et Tees Title Fight, Guns Up ! et Jimmy Eat World sur le
dos : tout un programme ! L’alchimie est au rendez-vous,
les gars sont plutôt bonne ambiance.
Trêve de blabla, c’est justement
leur tour de jouer. En montant sur scène, les mecs de HIGHTOWER
changent d’attitude, ils sont focalisés. La foule est calme, une
légère tension s’installe. C’est bon signe. C’est pas non
plus un reunion show de Verse, mais le groupe dégage déjà quelque
chose. Et là, c’est parti, ça balance de gros accords et le
chanteur se met a bougé de manière frénétique occupant largement
la pièce. Je chope des frissons comme une vierge qu’on
embrasserait avec la langue pour la première fois. Les influences
assumées se ressentent tout de suite, KID DYNAMITE et LIFETIME. Pour
agrémenter le tout, quelques breaks bien pensés rendent le set
super vivant. Des mid-tempos indie soutenu par un chant maîtrisé
s’alternent avec des plans plus hardcore, appuyés par un chant
plus dur, le tout de la manière la plus naturelle du monde. Le
chanteur a le charisme parfait entre Patrick Flynn et Joey Cape. Les
frissons s’enchaînent et je sens que je vais venir. J’aimerais
courir de gauche à droite dans la salle et stage diver mais on doit
être 15 dans une salle de 100 mètres carrés et je tiens une jolie
gueule de bois. Ça a du durer un bon 25 min mais je ne les ai pas vu
passer. J’ai pris ma claque pour 2014 (On en reparle quand j’aurais
vu TURNSTILE au Ieperfest cet été bien sur).
Juste après ça, les ONE HIDDEN FRAME
(FI) auront beau branler leurs manches de guitares autant qu’ils
veulent, je sais que je ne ressentirai plus rien. Un peu comme
lorsque tu viens de jouir et que tu n’as qu’une envie, celle de
t’endormir. Je propose à mes lascars de rentrer après 3e
morceau.
**John G. FTB**
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