Sortant
à grand peine d’un tourbillon de manque de sommeil à base de jury
de fin d’études et de déménagement 800 kilomètres away, me
voilà installé en cette belle cité qu’est Bordeaux. Mon parent
A, mon parent B et leur précieuse aide sont repartis depuis quelques
heures ; j’ai fini de ranger ce que je pouvais, et du coup je
me retrouve seul avec moi-même dans ce nouvel appart, seul dans
cette ville où je ne connais personne. Pas trop le goût par contre
de déprimer et de faire le emo, donc direction les Internets pour
m’occuper ce soir. J’y note que justement, on en joue, du emo, et
pas loin de chez oim, en plus. Aller, c’est décidé, je me bouge
au Bootleg.
Le temps de découvrir que c’est trop cool d’avoir une baignoire et que mes plaques de cuisson chauffent quand même vachement lentement, je débarque pour le début de Tang, la tête d’affiche. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà entendu parler du groupe, pourtant ils existent depuis 1997 et sont Lillois… revenant tout juste de 4 années dans le Nord, je me sens un peu bébête.
Le temps de découvrir que c’est trop cool d’avoir une baignoire et que mes plaques de cuisson chauffent quand même vachement lentement, je débarque pour le début de Tang, la tête d’affiche. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà entendu parler du groupe, pourtant ils existent depuis 1997 et sont Lillois… revenant tout juste de 4 années dans le Nord, je me sens un peu bébête.
Aux
premières mesures, je sens que ça va me plaire. Beaucoup de
variations de rythme, des arpèges plein les guitares, une batterie
aux patterns volontiers bousculés, une voix haut-perchée au grain
très particulier à laquelle répond celle du drummer, plus
abrasive, plus hardcore… Je pane globalement rien au post-hardcore,
mais à chaque fois que je m’y intéresse un peu je découvre de
belles choses (Le Pré Où Je Suis Mort, Bien à Toi, etc). Et là,
alors que j’étais honnêtement juste venu passer le temps avec du
bruit et une bière, je me retrouve à vraiment apprécier le show.
Les musiciens sont super carrés, y a rien qui dépasse de leurs
morceaux, assez techniques et remplis de quarts de soupir. Ils ne
sont pas trop longs, 3-4 minutes en moyenne, et variés : en
écoutant leur Bandcamp aujourd’hui, je reconnais la plupart des
chansons, ce qui est assez rare chez moi un lendemain de concert.
Bon, le light-show m’a un peu violenté le cristallin, mais c’est
bien la seule chose qui m’ait un tant soit peu dérangé ce
soir-là. Les membres du groupe parlent très peu, à part quelques
« merci » ça et là, ce qui ne les empêche pas
d’installer cette ambiance, si particulière, qu’arrivent à
distiller les bons groupes de emo.
**Marc Tranchant**
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire