FLOW - LAURA SUARD @ AU CARRÉ DES HALLES, LILLE, FR – 13/05/2012
C'est
pas souvent qu'on voit des concerts le dimanche soir, donc dès qu'il
y en a un, pour bien finir le week-end, on y va. Je rentre tout juste
de Paris, il est environ 20h, et le début des festivités était
annoncé pour 19h. Mais bon, on connaît tous la différence entre
l'heure du flyer et l'heure réelle du début. J'arrive au Carré et
retrouve la populace lilloise, ainsi que LAURA SUARD, venue de Tours
avec le fameux Charly Porcelaine (Le type qui nous as tous ajouté
comme ami sur Facebook et qu'on ne sait pas qui c'est...). Je vois
aussi Mehdi, qui organise le concert de ce soir, arriver avec des
pizzas. Visiblement, je suis encore pas mal en avance malgré mon
retard. C'est donc tout naturellement que je me dirige vers le bar
pour me prendre une bière et je me pose tranquillement avec les
potes en attendant le début du concert. Au bout d'à peu près trois
quarts d'heures, Mehdi commence à tester le son et on a le droit à
une bonne série d'effets Larsen bien dégueulasses. LAURA SUARD
s'installe et fait ses balances, et ne tarde pas à débuter son set
devant un bar plutôt vide : tout le monde est assis à une table
pour boire et regarde le concert de loin. En même temps, il n'y a
que Mehdi et Charly qui la connaissait avant ce soir, c'est tout
naturellement que ce soient eux les deux seules personnes plantées
devant la Tourangelle. Elle seule à la guitare acoustique et elle
joue un mélange de folk et de rock. Elle a une voix plutôt jolie
mais est plutôt timide. Son set est essentiellement composé de
reprises et là... On a eu le droit à de bonnes surprises et à des
aberrations... Tout d'abord elle a commencé à faire une reprise de
LINKIN PARK, « Numb », ça doit bien faire 7 ou 8 ans que je n'ai
pas entendu cette chanson... Et je n'aime pas vraiment ce groupe...
Enfin j'aimais quand j'avais 13 ans... Bon on va voir le reste du set
: une reprise, encore une fois, mais de ZEPHYR-21, « Depuis cette
pause »... Elle est très forte pour jouer des chansons que j'aime
pas, et les effets Larsen qui ne sont toujours pas réglés
n'arrangent pas les choses, ni les quelques fausses notes qui les
accompagnent. Elle continue avec une reprise de FLOW, « 2012 » et
une reprise de SAEZ, « Jeunes et cons ». Les versions des chansons
qu'elle propose sont plutôt étranges : on s'attend à ce que ce
soit pêchu au vu des groupes repris, mais c'est carrément mou.
Alors d'accord on est dimanche soir et ça permet de finir le
week-end de façon posée, mais je ne m'écouterais pas ça tous les
jours, loin de là. Au bout d'encore une ou deux reprises, LAURA joue
deux de ses compos, c'est pas vraiment ce que j'apprécie. De mon
côté, j'oscille entre le bar et la table, pas très raisonnable un
dimanche soir me diriez-vous... Au niveau du concert, on a encore eu
le droit à des reprises, et dans le tas, je vais pas m'attarder
là-dessus je vous laisse juger : SIMPLE PLAN « Welcome to my life
», encore du ZEPHYR-21 « Pour 5 minutes de plus ». Heureusement
qu'elle a repris les VULGAIRES MACHINS avec « Parasites » parce
qu'à mes yeux ça a relevé le niveau. Le set se fini, et comme j'ai
un peu bu, c'est l'heure du pipi room. Le concert continue avec FLOW.
On connaît tous ses chansons par coeur, mais on les redécouvre avec
plaisir en concert. Un petit whisky offert par le patron et le
guitariste « rock star » commence à jouer, et dans son répertoire
des nouvelles chansons s'ajoutent aux anciennes. Les nouvelles
chansons ont un côté un peu moins agressif que les anciennes, plus
dans le style de « Les oiseaux se posent pour mourir » ou de «
Monkey ». Les transitions entre les chansons durent toujours trois
plombes mais on aime bien ce côté communicatif avec le public,
c'est un peu la touche personnelle de FLOW. Il en profite d'ailleurs
pour faire de l'humour, comme par exemple quand il annonce sa chanson
« 2012 » et qu'il dit « Cette chanson est une reprise de LAURA
SUARD ! » (Il faut aussi préciser que LAURA n’annonçait pas de
qui étaient les reprises, mais annonçait quand elle faisait des
compos). Pour finir le set, un petit « Linoleum » suivit d'un «
Shaka Laka mon pote » dérivé en « Carré des Halles mon pote »
s'impose. Le concert se finit et tout le monde commence à rentrer
chez soi. Je reste encore au Carré en compagnie des zikos et pars
boire un dernier verre en leur compagnie à l'[Art]gressif. Demain
j'ai cours et vu ce que je me suis enfilé, ça va être assez dur de
se lever. **DeWarlaing Jr**
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