7SECONDS [USA] - BOUNCING SOULS [USA] - THE MENZINGERS [USA] - RISK IT
[DE] @ LA BELLEVILLOISE, PARIS, FR – 01/05/2012
Après
le pre-fest et le fest, j'attaque le post-fest et c'est sur Paris que
ça se passe. Les nordistes auront droit à THE COPYRIGHTS ce soir,
et à la capitale on a du très très lourd ! Le concert de ce soir
est organisé par Horca Show grâce à qui on a déjà pu avoir des
concerts avec d'excellentes têtes d'affiche, et aujourd'hui
l'affiche caresse le sublime ! On a le droit à deux groupes passés
sur la Main Stage du Groezrock et un autre qui était sur la scène
Ethnies. Je n'ai pas vu 7 SECONDS ni THE MENZINGERS au festival,
c'est l'occasion de rattraper mon retard et de passer un putain de
bon moment ! Ouverture des portes à 19h, je me ramène en métro
avec mes potes parisiens vers 19h30 (parce que comme tout le monde le
sait un concert ne démarre jamais à l'heure indiquée sur le flyer)
et on descend dans la salle pour voir le premier groupe. Et là,
surprise ! La salle est vide... vide de chez vide... Dans une salle
qui peut accueillir environ 600 personnes il doit y avoir moins de 50
personnes à attendre le premier groupe. Bon, j'espère qu'ils
arriveront en masse après, c'est quand même pas cool pour le
premier groupe. Les allemands de RISK IT arrivent sur scène et
balancent un punk hardcore très carré. Ils viennent de sortir leur
album apparemment et leur chanteur braille dans son micro et bouge
dans tous les sens : il parcourt la scène en long en large et en
travers, en moshant de temps en temps. Les autres musiciens restent
un peu en retrait, mis à part le bassiste qui fait des choeurs et
qui bouge un peu plus que les autres, on dirait qu'il y en a que pour
le chanteur. Dans leur musique, on est à base de grosse guitare
distro, d'accords biens graves et de lignes de basse biens lourdes
qui déchirent le bide. Il y a deux guitaristes dans le groupe ce qui
permet d'avoir des parties solos sans perte de puissance dans leurs
morceaux. Le chanteur demande au public de s'approcher de la scène
mais en vain. On doit être pas loin de 80 personnes dans la salle et
tout le monde attend les groupes suivants. Après un très travaillé
de la part des allemands, c'est au tour de THE MENZINGERS. Ils ont
signé un album chez Epitaph l'an dernier, ils ont des influences pop
punk et punk rock et donnent un savoureux mélange de leurs
influences. La salle commence a se remplir, on doit pas être loin de
200 personnes, c'est déjà mieux mais c'est toujours pas ça... Le
groupe balance le son. Ils ont la pêche, le guitariste se dandine
sur ses morceaux (Oui oui... il se dandine), le chanteur/guitariste
est plutôt dynamique, tandis que le batteur et le bassiste sont très
concentrés sur leurs instruments. On écoute attentivement les
différentes chansons et notamment les tubes du dernier album : «
Burn after writing » avec un duo de voix hallucinant et surtout «
Casey » qui mérite d'être légendaire tant il représente bien
les forces du groupe ! Dans la fosse, ça ne bouge pas, ça chante
timidement les refrains mais sans plus. Le public parisien n'est
décidément plus celui que j'ai connu. Où sont passé les pogos,
les chants et les poings levés ? On les retrouve dans le groupe
suivant, THE BOUNCING SOULS ! Je les ai vu au GROEZROCK ce week-end,
ils avaient fait un set acoustique énorme d'après les dires de
certains et avaient enflammé la Main Stage ! Je suis curieux de voir
ce qu'ils donnent dans une salle plus petite. Dès les premières
chansons, je reconnais le même set qu'on a eu au fest, en même
temps ils ne vont pas le changer pendant une tournée, ce serait
galère. Le chanteur continuer de m'étonner au niveau de sa
prestance, toujours calme, comme si il jouait dans un groupe de pop
rock... Et encore, même dans ce milieu on peut trouver des gars qui
bougent plus. Avec sa chemise et sa cravate, en plus de son jeu de
scène, il fait vraiment chanteur de karaoké. Le public, quant à
lui, à enfin trouvé la pêche : on chante en choeur « Kids and
heroes », on pogote, on slam, bref, on fait un concert punk rock.
Cette fois le batteur ne sors pas son portable pour prendre une photo
en plein milieu du set, il est trop occupé à jouer cette fois, le
chanteur est bien plus proche du public qu'au GROEZROCK, de même
pour le bassiste et le guitariste. Ils communiquent bien plus dans
une petite salle que dans un festival. Le set est accompli à la
perfection, sans fausse note, très professionnel pour un groupe qui
est resté très DIY malgré leurs 20 années de scène. Deux
derniers morceaux avant de laisser la place au dernier groupe, on a
le droit à l'une des meilleures chansons punk rock de tous les
temps, « True believers », où la fosse est moins déjantée que ce
week-end, et « Here we go », histoire de bien finir. C'est le
moment de faire une pause maintenant pour qu'on puisse s'hydrater
grâce au malt d'orge et au houblon. Il y a désormais à peu près
250 à 300 personnes venues voir 7 SECONDS qui ne tardent pas à
commencer. Mes potes, qui ne font pas vraiment fan du punk hardcore,
quittent la salle assez rapidement. Dommage, parce que les américains
mettent le feu ! Et le public leur rend la monnaie : une avalanche de
slams, un éboulement de pogos et ça monte sur scène pour chanter «
Ghost » avec le groupe. Les membres du groupe sont très larges
d'épaules, on aimerait pas se retrouver face à eux dans une baston,
mais ils sont tellement sympa qu'on en oublie leurs gueules de brutes
épaisses. Le chanteur, Kevin Seconds, parle pas mal entre les
morceaux, ce qui donne une véritable interaction entre le public et
le groupe. Pendant un morceau, un mec trop bourré qui veut faire un
slam se mange violemment le sol de la Bellevilloise. Résultat Kevin
arrête le morceau en cours et va dans la fosse pour voir si le mec
va bien. Le type reste sonné pendant au moins 5 bonnes minutes
pendant lesquelles Kevin n'arrête pas de dire des trucs du genre «
Hey guy, are you okay ? Damn you're not, for sure ! Does anyone can
help ? ». Une fois que le mec bourré ait repris ses esprits, le
chanteur se rassure et remonte sur scène pour continuer le set. Au
passage, j'aperçois les gars de la sécurité de la salle embarquer
le type qui manque de se battre avec eux. Les 7 SECONDS nous jouent
leur reprise « 99 red balloons », avant de faire « Young 'till I
die » où deux filles prennent le micro (au passage, Kevin Seconds
trouve ça super cool et les veut dans le groupe) et où une bonne
vingtaine de personnes montent sur scène. Une fois leur set fini,
ils font un puis deux rappels. Je m'en vais au bout du deuxième et
je ne sais pas si un troisième a été fait ou non. Il est déjà
plus de 23h30 et on vient à peine de finir le concert. Je retrouve
mes potes qui étaient partis se bouffer un kebab et rentre chez moi
en métro. Avec une soirée pareille, y'a pas à tortiller du cul :
le mois de mai commence super bien ! **DxW Jr**
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