jeudi 2 août 2012

RANCID [USA] - EVIL CONDUCT [NL] - SALVATION CITY ROCKERS @ LE TRIANON, PARIS, FR – 02/08/2012
Enfin ! C'est enfin aujourd'hui ! RANCID en concert à Paris ! Des années qu'on attend ça ! Bon, certes il y avait le Groezrock, mais là c'est pas un festival, c'est un concert en salle pur et dur ! Je rentre dans la salle. Le tableau qui s'offre à moi est invraisemblable : imaginez-vous dans une salle à l'architecture type renaissance, avec une bonne cinquantaine de crêtes, si ce n'est plus, devant vous. C'est assez improbable. On ne voit pas ça tous les jours. Pour patienter en attendant le premier groupe, je vais un petit tour au merch, puis au bar. Le prix des consos est vraiment cher... Je vais pas en prendre beaucoup ce soir. 

Les SALVATION CITY ROCKERS débutent les festivités. C'est la première fois que je les vois en live. Dès la première chanson, les musiciens se donnent à fond ! La grande scène, ça ne leur fait pas peur : ils ont déjà vécu ça. Et ça se sent ! La qualité des compos, l'interprétation des chansons, la présence scénique, l'interaction avec le public, le charisme du groupe, tout est bon ! Le chanteur et le guitariste se partagent le chant et leurs voix respectives se marient à merveille. On passe du ska au street punk sans coupure, le set est très bien travaillé. Et dans le public ça se ressent : les premiers pogos sont là, les slams aussi, on chante en chœur, on lève les poings en l'air et on sourit parce qu'on est content de voir un groupe pareil ! Les tubes sont là : « Rage et liberté », « Let's go » ou encore « Rudie rude girl » sont de la partie ! Mine de rien, le groupe n'a pas beaucoup de temps vu qu'il joue en première partie et la fin s’entame avec le titre « Salvation city rockers », évidemment. Autant vous dire que la lourde mission de faire la première partie du concert de ce soir est pleinement remplie ! Tellement remplie qu'on en redemande dans le public ! Mais il n'y aura aucun rappel, dommage. 
Le groupe suivant, c'est bien EVIL CONDUCT ! Ça y est, on se ressert déjà un peu plus dans la salle. Les skinheads néerlandais débarquent sur scène et balancent le son ! Le chanteur se déchaîne dès les premières notes. Les morceaux sont basiques mais accrocheurs ! C'est carré au possible. L'ambiance monte dans la salle lorsque les premières notes de « Skinhead till I die » retentissent. C'est simple, mais puissant ! Les « Oï ! » résonnent dans la salle, la transpiration se fait sentir, et les pogos se font de plus en plus nombreux. Les riffs diablement efficaces du groupe entraînent le public dans une rage infernale. On parle souvent du « trio gagnant guitare/basse/batterie » dans la musique, eh bien c'est prouvé une fois de plus avec les hollandais ! La claque ! On voit que les groupes ont bossé dur pour donner le meilleur d'eux-mêmes lors de cette soirée. Les néerlandais finissent leur set, et j'en profite pour aller me fumer une clope avant le concert de RANCID qui devrait durer assez longtemps. Et il faut s'y prendre assez tôt pour aller fumer. Bah oui, ici au Trianon, on limite le nombre de fumeurs à l'extérieur, donc il y a une queue de 15 minutes pour aller fumer. Je retourne enfin dans la salle. 
Ça y est ! Le moment tant attendu ! RANCID arrive dans quelques minutes ! L'attente est insoutenable ! Et finalement, les lumières s'éteignent, le public réclame le groupe et là, à ce moment précis, le majestueux Tim Armstrong arrive sur scène avec sa gratte et entame les premiers accords et les premières paroles de « Radio » ! Le reste du crew se ramène : Lars Frederiksen, Matt Freeman et Branden Steineckert sont de la partie. Et c'est parti pour le refrain ! Tout le monde chante en chœur le refrain, les pogos, les slams, c'est l'enfer dans le public ! Woh, il s'est laissé pousser  la barbe Tim, ça fait bizarre. Le set s'enchaîne aussi sec avec « Roots radical ». Tiens, ça me rappelle quelque chose... Oui, ça doit être ça : c'est exactement le même set qu'au Groezrock. En même temps, il ne faut pas s'étonner, et j'espère que cette fois, Tim jouera mieux qu'au festival. Ce soir encore, on fait honneur à l'album « And out come the wolves » avec « Olympia WA », « Old friend » ou encore « Time bomb » et les autres morceaux de l'album comme « Maxwell murder » avec son fameux solo de basse ! Les morceaux ska et les morceaux punks défilent, la fosse alterne entre les pogos et les jumps. Les chansons du dernier album sont elles aussi très bien accueillies avec « East bay night » et l'excellent « Last one to die ». On n'oublie pas les tubes de « Indestructible » avec « Fall back down » et « Red hot moon ». Pendant cette dernière, Tim demande à la foule si elle connaît TRANSPLANTS et si une personne connaît le passage de Rob Ashton au chant. Effectivement, une personne dans le public la connaît et traverse la fosse pour monter sur scène. Mais... Je le connais lui ! Je reconnais sa gueule ! Eh bien devinez quoi ? Le type se présente sous le nom de Samy de STREET POISON ! La classe ! On lui file un micro, et Samy montre aux américains qu'en France, on sait tenir un micro. Tim a l'air plutôt impressionné en regardant Samy. Magnifique! Le concert poursuit son cours, et je confirme maintenant que nous avons sur scène un Tim Armstrong bien plus en forme qu'au Groezrock ! Et ça fait plaisir ! Le concert commence à se finir. « I wanna riot », « Nihilism », tous nos morceaux préférés sont passés ! Enfin presque. Le groupe quitte la scène, mais on en redemande encore et encore ! Le rappel arrive avec des mégas tubes : les paroles de « Ruby SohoI » et de « Tenderloin » résonne dans les voix de toutes les personnes dans le public. Rajoutez à cela encore deux ou trois tubes et vous avez le rappel parfait ! On ressort de la salle avec des images plein la tête. C'est déjà fini, la prochaine fois qu'on les verra en France, ça risque d'être dans longtemps. Merde, ça y est, je suis définitivement amoureux de RANCID ! **DxW Jr**

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